Depuis 30 ans, la CAF a demandé cet accord de siège à l’Egypte mais c’est seulement maintenant que les autorités locales ont accédé à la demande et ce après des âpres négociations de quatre années. Il fut même un temps où les dirigeants de la CAF ont envisagé de déplacer ailleurs leur siège à défaut de cet accord. Dorénavant, la CAF, comme les organisations internationales et les missions diplomatiques, bénéficiera de plusieurs avantages entre autres des concessions fiscales et douanières. L’accord de siège accepté par l’Egypte est valable pour deux décennies et renouvelable automatiquement, précisent les deux parties dans un communiqué conjoint, faisant du coup le pays des Pharaons le siège officiel de la CAF, une personnalité juridique internationale en tant qu’organisation non-gouvernementale internationale.
Cet accord de siège figure parmi le programme de réforme entrepris par Ahmad depuis son élection à la tête de la CAF en 2017. « Nous avons désormais un statut juridique qui confirme l’extra-territorialité de la CAF », a confié le président Ahmad à la presse égyptienne. Avec cet accord, les employés de la CAF en Egypte et qui venaient de tous les pays et de nationalités différentes disposent désormais de visas de travail et non plus de visas touristiques comme auparavant.
Concernant les soi-disant détournements de la subvention de la FIFA, le 1er vice-président a démenti les informations. « La FIFA a viré pour le compte de la CAF, via une banque égyptienne, la deuxième tranche de FIFA Forward, dont le montant s’élève à 24 millions de dollars américains. Cette somme fut bloquée par la banque égyptienne qui, pourtant, devait alimenter le compte de la CAF.
Informée de la situation, la FIFA a, à travers une autre banque égyptienne, envoyé le même montant à la CAF. Au même moment, la première banque a, à son tour, crédité le compte de la CAF. La CAF handicapée par la révocation de son financier, constate ce transfert en retard et va ensuite reverser cet argent. L’audit mené au sujet de ce dossier a tranché en faveur de la CAF », a expliqué Constant Omari qui s’interroge également l’objectif de cette campagne médiatique dénigrant le comité exécutif de la CAF.
La rédaction