Economie

Continuité. La prolongation des contrats de location des deux ATR 72-500 est désormais sécurisée jusqu’en janvier 2028 et novembre 2029 pour la compagnie aérienne nationale. Une étape décisive, selon le directeur général Thierry De Baileul, qui y voit un symbole fort du retour en grâce de la compagnie auprès de ses partenaires internationaux. « Nous avons commencé l’année 2023 avec une dette lourde comme un avion sans ailes.
Jeudi dernier, les résultats préliminaires de l’Evaluation du financement pour le développement (EFD) ont été présentés et validés lors d’un atelier organisé par le ministère de l’Economie et des Finances (MEF), avec le soutien du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à Antananarivo. Quatre points importants ont été validés. D’abord, la liste complète des sources de fonds, qu’elles soient publiques, privées, nationales ou internationales. Ensuite, l’analyse des flux d’argent et de leur efficacité.
Dans le quartier d’Ambohimanambola, quelques poteaux flambant neufs avaient récemment surgi comme des champignons. Une lueur d’espoir pour des familles longtemps privées d’électricité ? Pas vraiment. Derrière ces installations improvisées se cachait un réseau de branchements frauduleux, mis en place par des entrepreneurs privés, non agréés, attirés par le profit rapide. Selon la JIRAMA, ces individus ont monnayé leurs services directement auprès des habitants, qui ont eux-mêmes acheté les poteaux et les équipements nécessaires. Résultat : plusieurs foyers se sont retrouvés raccordés illégalement au réseau électrique national. Mais cette fois, la compagnie publique n’a pas laissé passer. Les auteurs de…
La panique paralyse la distribution. A cause des intoxications alimentaires signalées dans plusieurs villes de Madagascar, avec des décès et des hospitalisations, les consommateurs ont perdu confiance. « L’impact a été immédiat », témoigne Dyah Andrianiaina, responsable des ventes chez Charcut’Dyah, un fournisseur. Une semaine après les événements, la clientèle a chuté de 70 à 80%. « Pour le reste des clients, soit 20 à 30%, ce sont nous-mêmes qui avons décidé de suspendre les livraisons », ajoute-t-elle. Les produits ne sont pas vendus.
Madagascar produit chaque année environ 80 000 tonnes de raphia. Cependant, 70 % de cette production est encore exportée sous forme brute. Cela limite les revenus pour le pays. En 2021, cette exportation brute a généré 4 millions de dollars seulement. Pour changer cette situation, trois ministères se sont réunis à Antananarivo. Il s’agit des ministères de l’Artisanat, de l’Environnement et du Commerce. Leur objectif est de structurer et de renforcer la filière. Ils veulent aussi la rendre plus durable et compétitive, notamment sur les marchés internationaux. La transformation locale du raphia peut multiplier la valeur de cette ressource par…
Renouveau. Depuis le 2 juillet 2025, les passagers des vols intérieurs à l’aéroport international d’Ivato vivent une nouvelle expérience. Ils sont désormais accueillis dans l’ancien terminal international. Une décision qui, à première vue, pourrait sembler anodine, mais qui cache une volonté affirmée de transformer en profondeur le visage du transport aérien domestique à Madagascar. En effet, cette relocalisation n’est pas qu’un simple déplacement logistique. Elle s’inscrit également dans une démarche de modernisation ambitieuse. Le terminal national, jusqu’ici resté figé dans le temps, est entré dans une phase de travaux de grande ampleur visant à lui redonner une seconde jeunesse.
A Madagascar, beaucoup de grandes entreprises sont encore dirigées par des étrangers. Pourtant, les Malagasy ont du talent et de l’ambition, que ce soit sur place ou dans la diaspora. Alors, pourquoi les Malagasy ne prennent-ils pas plus souvent la tête de leurs propres entreprises ? Ce sujet a été discuté samedi dernier lors de « Samedi Oser parler », une initiative de JPM – Juniors pour Madagascar. L’idée était de comprendre ce qui bloque les jeunes entrepreneurs et pourquoi ils ont du mal à diriger de grandes entreprises. Herizo Randria, entrepreneur et vice-président de l’Ordre des architectes malagasy, explique…

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Editorial

  • Engagement solennel !
    A l’occasion d’une rencontre initiée par le locataire du Palais d’Iavoloha ayant une allure de concertation nationale, le maître des céans, le Chef de l’Etat Andry Nirina Rajoelina promet. Devant Dieu et les hommes, le ciel et la terre, en face des personnalités diverses, Andry Nirina Rajoelina, s’engage solennellement à en finir définitivement les affres des délestages et des coupures d’eau dans un délai formel de un an à compter du jour du 8 octobre 2025, date de proclamation de l’engagement. Pour un engagement, c’en est un solennel ! On ne peut pas être plus clair et sans ambages. Une promesse d’homme, d’un homme d’Etat ! Rajoelina met en jeu son mandat en cas de manquement de sa part.

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