Economie

Les rizières d’Ambohijanahary, dans le District d’Amparafaravola, Région Alaotra Mangoro, n’ont jamais été aussi prometteuses. Grâce à l’introduction de semences de riz hybride, dans le cadre du programme national de souveraineté alimentaire, les agriculteurs locaux constatent des rendements inédits. « On n’a jamais vu ça. A mi-parcours, on est déjà à 9 tonnes par hectare », s’étonne un riziculteur local. Les projections vont même jusqu’à 12 tonnes à la récolte finale, soit trois fois plus que les variétés traditionnelles.
Dans le cadre des préparatifs pour la fête des mères, prévue dimanche prochain, les grandes enseignes de la Grande île proposent plusieurs idées cadeaux, à l’instar des magasins Baolai, sis à Analakely, Soarano et Bazar-Be Toamasina. « Cette fois-ci, les mères de famille seront gâtées avec des promotions et un nouvel arrivage d’appareils de marque Hisense. Pour un réfrigérateur acheté, un Smartphone sera offert. Des articles neufs, à bon prix et au design « tendance » sont disponibles dans nos magasins.
L’Institut national du tourisme et de l’hôtellerie (INTH) s’apprête à franchir une étape historique avec le lancement imminent des travaux de modernisation de ses infrastructures. Ce projet de modernisation, soutenu par l’Agence française de développement (AFD), vise à renforcer le rôle de l’INTH dans la formation des professionnels du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration (THR), un secteur reconnu comme un levier de développement économique à Madagascar. Malgré les retards engendrés par la pandémie de Covid-19, toutes les études techniques sont désormais finalisées, et le permis de construire a été délivré.
Incisif. Lors des journées des branches de production, le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) n’a pas mâché ses mots. Son président, Tiana Rasamimanana, a ouvertement dénoncé la disparité criante entre les producteurs locaux et les importateurs. Au cœur du problème : un système fiscal taillé sur mesure pour favoriser les acteurs de l’import-revente au détriment des industriels nationaux. « Il ne s’agit pas de pointer du doigt les importateurs, mais nous exigeons simplement les mêmes règles du jeu pour tout le monde », affirme le président du SIM. Les industriels sont aujourd’hui étranglés par des taxes et redevances jugées…
La signature du Projet d’aménagement des corridors et de facilitation du commerce et des investissements entre Madagascar et les pays du Marché commun de l'Afrique orientale et australe -COMESA (PACFC III) a eu lieu ce vendredi à Antaninarenina. Cette étape fait suite au Conseil des ministres du mercredi dernier à Toliara. Le financement accordé atteint 165 millions USD. Le ministère de l’Economie et des Finances, représenté par Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, a conclu l’accord avec la Banque africaine de développement (BAD), représentée par Adam Amoumoun. « L’objectif du projet est de renforcer les infrastructures pour fluidifier le commerce régional », a…
La visite du vice-ministre chinois des douanes, Wang Lingjun, à Antananarivo du 14 au 16 mai 2025, marque un tournant stratégique dans les relations sino-malagasy. Officiellement, cette mission entend renforcer la coopération douanière et fluidifier les échanges commerciaux entre les deux pays. Mais derrière les formules diplomatiques bien rodées, certains observateurs s’interrogent sur les réels enjeux de ce rapprochement.
Avec 308 275 visiteurs en 2024, Madagascar affiche de grandes ambitions pour l’année 2025. Le pays vise entre 450 000 et 500 000 touristes, grâce à l’augmentation des vols internationaux et au retour des tour-opérateurs. Le tourisme joue un rôle important dans l’économie malagasy. En 2025, il pourrait représenter 14,9 % du PIB, tout en créant de nombreux emplois, surtout dans les régions reculées selon le ministère de l’Économie et des Finances. Mais sur le terrain, plusieurs difficultés freinent cette relance. Christina RT, co-fondatrice du tour-opérateur 261 EXP, explique que l’irrégularité des vols complique l’organisation des circuits. De plus, beaucoup…

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Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

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