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L’explosion des nouvelles contaminations à la Covid-19 inquiète actuellement la population malagasy.  C’est encore pire de constater que de plus en plus de jeunes sont victimes de cette maladie virale. Quelques médecins exerçant à Antananarivo, approchés au cours de ces derniers jours, l’ont confirmé. « Ces enfants souffrant de rhume et de problèmes respiratoires, enregistrés récemment, constituent des preuves irréfutables que le virus a déjà frappé les jeunes et adolescents, sans que nous en sommes vraiment conscients (…) Nombreux présentent des symptômes et ont choisi de suivre immédiatement le protocole de traitement Covid-19. Et rares sont ceux qui n’ont pas contaminé d’autres personnes », ont-ils avoué.
Et aux dernières nouvelles, plusieurs grands établissements scolaires situés dans la Capitale sont actuellement contraints de terminer le premier trimestre avant l’heure. A commencer par le collège Saint-Michel, situé à Amparibe, qui a par exemple avancé d’une semaine les vacances de Noël. Ses élèves ne pourront ainsi rejoindre les bancs de l’école qu’à partir de 6 janvier 2022. Et cela afin de préserver ces derniers contre le rebondissement de la pandémie de coronavirus. « Le record de contaminations au coronavirus dans la Région d’Analamanga, annoncé samedi dernier par le ministère de la Santé publique, a alerté les responsables de l’école. De plus, hier, on a recensé plus d’une dizaine de porteurs du virus parmi les élèves dont une forme grave. Par contre, quelques élèves en classe d’examen continuent de suivre les cours à l’école, de même que les universitaires », a expliqué une source.
Même si cette décision a troublé certains parents d’élèves, quelques-uns d’entre eux se sentent quand même apaisés. « Certes, mes deux garçons, tous scolarisés au Saint-Michel à Amparibe, ont été testés positifs à la Covid-19. Depuis, ils ne sont pas allés à l’école et ont suivi le traitement à domicile. Actuellement, ils ont recouvré complètement la santé. Maintenant. Je pense qu’il dispose désormais plus de temps pour regagner des forces avec cette anticipation des vacances de Noël », s’est rassuré un parent d’élèves. Un autre établissement d’expression française, situé à Ankadilalana, Itaosy et une autre école sise à Mandrosoa ont également cessé leurs cours dès cette semaine, et ce pour les mêmes raisons.
Effectivement, une telle situation sanitaire ayant mené vers l’arrêt temporaire des cours ou encore la fermeture provisoire des établissements scolaires s’est déjà produite dans les Régions de Menabe et Haute-Matsiatra il y a quelques semaines.
Notons que suivant le bilan épidémiologique du 4 au 10 décembre dernier, sur 7 828 tests réalisés dans tout Madagascar, 994 échantillons sont confirmés positifs, ce qui correspond à un taux de positivité assez élevé de 12,70 %. Et sur les 17 Régions affectées par cette pandémie, plus de 50 % des cas positifs sont concentrés dans la Région d’Analamanga. Ladite Région a recensé 578 cas confirmés déclarés dont 543 d’entre eux résultent de la méthode « Contact tracing ».
K.R.


Ce n’est qu’après une semaine, jour pour jour, du procès de l’affaire Apollo 21 que les Généraux en cause ont finalement pris la parole pour se défendre tant bien que mal des accusations d’association de malfaiteurs, de complot ou tentative pour attenter à la vie du Président en exercice, enfin de renversement du Gouvernement, hier. Ils passaient tour à tour à la barre pour répondre de leurs actes devant la présidente de la Cour criminelle du Tribunal d’Anosy. Depuis le box des accusés, les arguments de défense de ces Généraux présentent tous une similitude, ou presque : avoir été victimes de tromperie !  Et que tous nient simplement toutes les accusations en affirmant n’être nullement au courant du projet Apollo 21 de Paul Rafanoharana, son initiateur. Car, tous affirment avoir été contactés par des intermédiaires chargés d’étudier leurs dossiers de candidature afin de postuler des postes à responsabilité en vue d’un éventuel remaniement ministériel en décembre 2020. Et une fois de plus, ils furent entraînés malgré eux dans l’incrimination de Paul Rafanoharana, alors pressenti chef du gouvernement à l’époque. Et comme nous l’avions suivi dès le début, c’est le Général Victor Ramahatra, qui a mis les noms de ces Généraux en cause dans une liste des ministrables avant de la confier à ces intermédiaires pour leur recrutement.
Dans le cas du Général Anthony de la Gendarmerie, il affirme avoir été conseillé par le SEG de l’époque de chercher un lobbying afin de l’appuyer pour devenir SEG. « Puisque Paul Rafanoharana fut conseiller de l’archevêque, donc personnalité influente, j’ai estimé que le premier est la personne sûre à qui je pouvais compter pour mon avancement. D’autant plus que je ne m’étais jamais rendu personnellement à son domicile pour lui demander de m’octroyer le poste de SEG,  et je ne connais pas le Gal Victor Ramahatra. Ce dernier a eu vent que j’appartenais à la 18 (Ndlr, 18e promotion) et il a mis mon nom sur cette liste, sans qu’il m’ait consulté. Je n’étais donc pas au courant d’Apollo », confie le Général Alphonse Anthony à la juge.
Même rejet des incriminations chez les Généraux Rapo Nicholson et Dabaka de l’inspection générale de la Gendarmerie. « La personne intermédiaire nous avait reçu à la plus haute institution de l’Etat pour l’entretien à l’époque. Mais je peux vous assurer madame le président et messieurs les avocats généraux qu’à l’inspection de la Gendarmerie, nous n’avons aucun soldat sous notre commandement, nous n’avons pas de magasin d’armes, etc., pour que nous puissions orchestrer un soulèvement militaire ou une quelconque rébellion comme on supputait », déclare le concerné.
Quant au Général Totoarisoa de l’Armée, il nie également toutes ses incriminations. « Je n’ai jamais été un malfaiteur. Et comme vous l’avez appris vous-même  de la bouche même du Gal V.Ramahatra, ce dernier s’est confondu en excuses pour n’avoir pas à nous consulter à l’avance avant de mettre nos noms dans cette liste des futurs grands chefs de différents corps composant nos Forces armées dont la Gendarmerie à l’époque », confirme le Général Totoarisoa. Et de poursuivre : « J’ai fait mon entretien au Buffet du jardin où l’intermédiaire expliqua qu’il faut trouver un remplaçant au Général à la tête du CEMA et qui allait prendre sa retraite à l’époque ».
Les propos du Général retraité Ferdinand Razakarimanana, était sans doute aussi le plus attendu, hier. « Pour dire la vérité, j’avoue que je n’ai plus l’ambition de devenir ministre de quoi que ce soit. Car à ma connaissance, aucun de mes co-accusés n’est malfaiteur. Donc, si on m’accuse de faire partie d’association de malfaiteurs, je serai donc le seul membre de celle-ci. De fait, soit, je suis complètement fou, soit je suis un suicidaire pour chercher la bagarre à tant d’éléments des Forces de l’ordre que j’aurais en face de moi », ironisa le Gal Razakarimanana.
Les propos de Paul Rafanoharana, lors de sa énième ré-audition semble confirmer sa volonté de dédouaner les généraux en cause, hier.  « Personne d’autre que moi ne connaissait le projet Apollo21.  Je déplore que ces généraux qui font la crème des élites sont victimes d’un acharnement, qui me fait honte », déclare Paul Rafanoharana.
Enfin, l’accusé prénommé Aina, ex-associé de l’entreprise Tsara First qu’il co-dirigeait avec Paul et Philippe François se défend également : « Je ne suis pour rien dans cette affaire », déclare simplement l’ex-assistant de projets à la banque centrale de Madagascar. Il rejette toutes les accusations de son statut présumé de « l’homme de la situation », encore moins de faire partie d’un commando. Enfin, son habitude de dire systématiquement « impeccable » à la réception des documents que Paul R. lui a fait passer par message téléphonique, lui a valu d’être trempé, selon son argument de défense. «Je ne lis jamais et je me contentais simplement de noter impeccable. Même Paul savais que je ne lis jamais, encore mois Apollo21 ».
Franck R.


La Fédération nationale vient de publier la liste définitive des 66 noms de joueurs et joueuse qui participeront aux championnats nationaux. A l'inverse de l’édition 2020, le plateau réunira ce qui se fait de mieux.
Cette fois, la Fédération Malagasy de golf a confirmé la liste des participants aux championnats nationaux pro qui se dérouleront les mardi 14, mercredi 15 et dimanche 19 décembre.

A noter qu’ils sont 66 messieurs et une dame qui disputeront le titre pro au championnat de Madagascar. Les quatre clubs sont représentés dans cette course pour le titre à savoir, le Golf du Rova, Galaxy Golf, Malaza, et Antsirabe. La bataille sera rude car chez les messieurs, Roalahy Emmanuel, champion en 2019, figure dans la liste. Sans oublier Ramarozatovo Jean Baptiste, tenant du titre 2020, qui sera bel et bien présent sur le green d’Andakana. La crème de la discipline avec notamment le seul joueur malagasy, actuel membre du PGA professionnel, Johary Raveloarison (DTN), sera aussi en lice. Tandis que Narraina Billy du Golf de Foulpointe, membre du « Professionnal Golf Association »,  vainqueur à l’île Maurice et ayant plusieurs titres et  Faber Maverick, multiple champion de Madagascar, figurent aussi parmi les engagés dans l’épreuve pro qui débutera ce jour.
Apre bataille car déjà après l’aménagement du Golf du Rova Andakana, aucun golfeur ne connait le secret du parcours récemment dessiné notamment sur les index, les difficultés dont les obstacles en font partie.
Mais aussi après avoir réalisé un strokeplay de 36 trous « Cut », seulement la moitié des golfeurs inscrits, autrement dit les meilleurs 35 au classement disputeront les prochaines étapes après ledit «Cut ».
Elias Fanomezantsoa




La situation se dégrade. Des femmes malagasy qui travaillent comme domestiques dans les pays arabes, notamment le Koweït et l’Arabie Saoudite, vivent un calvaire au quotidien. Selon les informations recueillies auprès de l’association « Zanak’i Gasikara », une femme domestique a récemment perdu la vie en Arabie Saoudite. Après plusieurs mois de maladie, elle a été évacuée d’urgence par la Police à l’hôpital mais les soins fournis n’ont pas pu la sauver. Le rapatriement du corps de la victime aurait dû se faire le 6 décembre dernier, mais en vain. D’un autre côté, 180 travailleuses migrantes de nationalité malagasy sont actuellement emprisonnées au Koweït, contre 100 en Arabie Saoudite. Cinq autres femmes sont également détenues à Oman. Aux dernières nouvelles, 8 femmes malagasy  viennent aussi d’être arrêtées par la Police saoudienne, faute de papiers. « Ces femmes n’ont commis aucune infraction mais ont été saisies par les autorités faute de papiers en règle. En voulant informer de leur situation ou dénoncer les cas de maltraitance aux responsables malagasy dans ces pays arabes, les travailleuses migrantes sont menacées », rapporte la présidente de ladite association.
Appels de détresse
L’association « Zanak’i Gasikara » a reçu des vidéos filmées secrètement par les femmes malagasy, montrant leur calvaire, outre les appels de détresse de leurs familles. Certaines d’entre elles sont devenues folles, d’autres malades. Elles dénoncent également l’indifférence des ambassades de Madagascar dans leurs pays d’accueil. Puisque les pays arabes veulent rapatrier tous les domestiques sans papiers, ils ont accepté de prendre en charge les billets d’avion de ces femmes malagasy. La compagnie aérienne Ethiopian Airlines a d’ailleurs été sollicitée pour ce faire. Cependant, aucune autorisation d’atterrissage sur le sol malagasy n’est accordée jusqu’ici. Pour sa part, Koweït a affrété un avion spécial pour le rapatriement de ces femmes. Mais cela n’a pas pu se faire, faute d’autorisation spéciale. « Nous sollicitons la collaboration avec le ministère des Affaires étrangères pour faciliter le rapatriement de ces femmes en détresse. Leur sort risque de s’aggraver dans les pays arabes, d’autant plus que bon nombre d’entre elles sont à la fin de leur contrat, outre celles qui sont déjà des sans papiers », implore la première responsable de ladite association. Notons que les cartes consulaires, en possession de ces travailleuses migrantes, ne sont pas reconnues dans ces pays arabes. Affaire à suivre !
Recueillis par E.F.

LA UNE DU 13 DECEMBRE 2021

Publié le dimanche, 12 décembre 2021

Après la billetterie, le Golf international du Rova à Andakana ouvre les inscriptions, pour les compétitions en pro senior hommes  et amateur hommes, dames et junior mixte qui se dérouleront sur le parcours d’Andakana, et seront clôturées ce 14 décembre à midi. A la dernière info 111 amateurs et une soixantaine de pros ont déjà confirmé leur engagement.

Jeudi dernier, les images de cette petite albinos de 12 ans dont il n’y avait plus que deux trous béants à la place des yeux car volés par des assassins à Betroka, mais qui a heureusement survécu à ces amputations inhumaines, a fait la manche des quotidiens du pays. L’acte du ou des suspects a été dicté par une croyance abjecte, barbare, voire simplement criminelle. Malgré pourtant le triste sort réservé à l’enfant, il y a pourtant un espoir afin de trouver la lumière sur ce drame. Car la Gendarmerie aurait déjà appréhendé un suspect.

Rien  ne va plus ! A plusieurs  reprises, les usagers des transports en commun, plus précisément les  taxis-be  exerçant dans les zones urbaines et suburbaines, se sont plaints des comportements barbares des chauffeurs et leurs aides. Outre le changement des itinéraires, l’abandon des voyageurs à mi-parcours, l’augmentation des tarifs, ils insultent les passagers et se montrent intouchables. Dernièrement, en raison de cette anarchie dans le domaine des transports en commun, une étudiante a été dépouillée de toutes ses affaires par des voyous. La jeune fille a été abandonnée à mi-chemin par un bus de la ligne 172, alors qu’il faisait déjà tard dans la soirée et la pluie tombait abondamment.

Vrai coupable ?

Publié le dimanche, 12 décembre 2021

Tout le monde plaide non coupable ! Jusque-là, tous les préjugés coupables de l’affaire « Apollo 21 », la tentative de coup d’Etat principalement d’atteinte à la vie de quelques hauts dirigeants du pays dont le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina, se dédouanent d’une manière ou d’une autre. Durant le procès, toute la semaine passée, du lundi à vendredi, de Paul Rafanoharana en tandem avec Philipe Marc François à Ramahatra Victor en passant par Randriazanakolona dit Sareraka, on ne se donne pas le moindre souci d’écarter d’un revers de la main à l’accusation de vouloir attenter à la vie du Président de la République Rajoelina. Le procès reprendra ce jour, gageons qu’on aura encore droit au même refrain. Mais qui est donc le coupable, le vrai ? 

Depuis plus d’une semaine, les abonnées de la Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) dans les quatre coins d’Antananarivo subissent des coupures à répétition. Effectivement, la JIRAMA rencontre de nouveau des problèmes en termes d’approvisionnement en électricité. Selon les explications du directeur général par intérim de la compagnie, Rivo Radanielina, la JIRAMA est obligée d’opérer à un délestage ces derniers jours pour des raisons techniques. 

Fil infos

  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
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  • Course pour Tsimbazaza - Une vingtaine de députés renoncent à un nouveau mandat
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  • Ministre des Affaires étrangères du Japon - En visite à Toamasina ce week-end
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  • Actu-brèves
  • Enseignement supérieur - L'université de Fenoarivo -Atsinanana officiellement inaugurée 

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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