La démolition du nouveau bâtiment situé devant l’Ecole primaire publique de Behoririka avait fait grand bruit à la fin du mois de mars dernier. Près de deux semaines plus tard, les personnes qui sont passées devant le bâtiment n’ont pas manqué de remarquer que les travaux de démolition semblent être en suspens.  Si le rez-de-chaussée du bâtiment est presque entièrement détruit, les étages supérieurs sont toujours intacts. Une situation qui a créé une polémique sur les réseaux sociaux. Face à cette situation, des précisions ont été apportées par le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics. Dans une communication hier, ce département ministériel rappelle que la poursuite de l’action de démolition du bâtiment est de la responsabilité de la Commune urbaine d’Antananarivo, qui doit notifier le propriétaire du bâtiment.

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Des têtes vont – elles bientôt tomber ? La Cour spéciale qui s’occupe des affaires de trafic de bois de rose et de bois d’ébène est actuellement en train de traiter 16 dossiers chauds. Des affaires sulfureuses qui concernent, a priori, de gros trafics de bois de rose. D’après les confidences du procureur de cette Cour spéciale, relayées par un  média hier, un ancien ministre du régime HVM serait sur la sellette concernant particulièrement l’exportation de bois de rose saisis à Singapour. Au début de l’année, l’ancien ministre en question avait fait l’objet d’une convocation par le Bureau indépendant anti – corruption pour audition. Il a, par la suite, été présenté devant le Pôle anti – corruption (PAC) avec ses anciens collaborateurs puis reparti libre.

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A Antananarivo comme dans les autres Régions, les scooters envahissent les rues. Ils sont partout et il faut dire que toutes les classes sociales peuvent actuellement s’en procurer, étant donné que les produits, que ce soient d’occasion ou neufs, sont de plus en plus nombreux, exactement comme les réparateurs et garages qui offrent des services de réparation sur place. Quoi qu’il en soit, il ne faut pas nier que les motos, scooters ou autres catégories de véhicules sont parmi les causes des embouteillages monstres dans la Capitale. Puisque leur taille n’est pas si grande et que les motos peuvent circuler entre les voitures, beaucoup sont les motards qui abusent et gênent les trafics, notamment dans les ronds-points ou dans les virages. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que les scooters de moins de 50cc ont été interdits de circuler dans les rues de Tana avant, pendant, et après le 16e Sommet de la Francophonie en 2016. Ceci afin de préserver la fluidité de la circulation. Par ailleurs, moto, particulièrement à Antananarivo, rime souvent avec incivilité. Ce type de véhicule est le premier en ce qui concerne les irrégularités et le non respect du Code de la route. En tout cas, nombreux sont les pilotes qui conduisent sauvagement leur deux-roues.

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En janvier dernier, le ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), Alexandre
Georget, a émis une note-instruction concernant l’interdiction de toute coupe, exploitation, circulation et exportation de produits forestiers sur tout le territoire national. En effet, cette note ne concerne pas que les bois précieux comme les bois de rose, ébène et palissandre. Par conséquent, ceci entraine la suspension des autorisations, agréments, convections et permis d’exploitation ainsi que l’exportation et la circulation desdits produits. Cette mesure provoque en effet des problèmes au niveau de la source d’énergie domestique, c’est-à-dire le charbon de bois, puisque le prix de ce produit ne cesse de grimper à l’échelle nationale. Effectivement, à Madagascar, le bois est utilisé par plus de 90 % des habitants comme source d’énergie domestique. Les foyers des grandes villes utilisent principalement le charbon de bois. Depuis des décennies, la situation n’a pas beaucoup évolué. Il s’agit donc d’un combustible plus que nécessaire pour toute la population. Pourtant, le charbon de bois est en passe de devenir inaccessible pour beaucoup de gens.

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La ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo avait annoncé que la réforme du Code de la communication médiatisée, inscrite dans son « contrat-programme », ferait partie de ses priorités. La concrétisation de cet engagement prend forme. Première étape de la réforme de ce texte à polémique, la ministre fait appel aux patrons de presse pour débattre de l’élaboration de ce projet de loi. « Suite à des études menées par l’équipe juridique du ministère de la Communication et de la Culture sur la législation relative à la communication médiatisée, il a été constaté diverses dissensions causées par celle-ci. Pour mener la réforme, le ministère entend franchir la prochaine étape et veut consulter les différentes parties prenantes », peut-on ainsi lire dans une invitation signée par le directeur général de la Communication auprès du MCC, Fanahimanana Tiaray. Prônant une démarche participative et inclusive des acteurs du monde des médias, la nouvelle ministre a insisté sur des débats partant de l’avant projet de loi élaboré avec les partenaires tels que le Programme des Nations Unies pour le Développement. « Afin de permettre à toutes et à tous, et surtout aux acteurs des médias de s’exprimer dans une démarche participative ; pour valoriser la culture malagasy du  « teny ierana » et de la démocratie ; le ministère de la communication et de la Culture a l’honneur d’inviter tous les patrons de presse (écrite-papier ou en ligne-, audiovisuelle) à une rencontre valant consultation qui se tiendra au siège dudit ministère à Nanisana le vendredi 12 avril 2019 à 9h du matin », est précisé dans l’invitation du DG de la Communication auprès du ministère.

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Très en colère. Le ministre de l’Environnement et du Développement durable Alexandre Georget l’est, selon un de ses conseillers spéciaux. Joint au téléphone, celui-ci dit que le ministère suit de très près l’évolution de la très médiatique affaire de Vohibola, la seule forêt humide restante du littoral est située à 60 km de Toamasina sur les rives du canal des Pangalanes (cf. notre édition du 2 avril). La forêt vit ses dernières heures à cause des activités illicites sans précédent qui menacent sérieusement sa survie.
« J’étais avec le ministre ce matin (ndlr : mardi) lorsqu’il donnait l’ordre au directeur régional de l’Environnement et du Développement durable (DREDD) d’Atsinanana de relâcher immédiatement les gens de Vohibola. Le ministre était très en colère », a révélé le conseiller spécial. Sur ordre du DREDD, Christian Ratsimbazafy, deux femmes de Toamasina et trois hommes de Brickaville, tous sous son autorité, avec six gendarmes (trois d’Ambinaninony et trois autres de Brickaville) ont arrêté samedi douze villageois.
«  Ils m’ont pris chez moi à 6 heures du matin. Ils ont sur-le-champ confisqué mon téléphone. Voilà pourquoi je n’ai pas pu informer les autres. Mon bien ne m’a été restitué que lundi matin », a raconté une des victimes qui a été relâchée hier soir après des heures d’enquête et de tracasseries inutiles au bureau de la DREDD à Toamasina. Joël Talata, 84 ans, le plus vieux du groupe a aussi retrouvé sa liberté avec elle après avoir subi le même traitement au même endroit.

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mardi, 09 avril 2019

L’IEM sur le circuit

 L’Initiative pour l’émergence de Madagasikara démarre et marche. Comme dans un circuit de Formule 1, après le top de départ, les bolides démarrent en trombe. Sur une piste d’envol, l’aéronef  décolle à merveille. A ce rythme, il atteindra la vitesse de croisière d’ici peu. Les grands chantiers prévus par l’IEM et promis dans les actes treize du Velirano débutent. A peine débarqué au pays après un voyage fructueux à l’île Maurice, le Chef de l’Etat descendit sur Toamasina, le Grand Port de l’Est et ce pour constater de visu l’arrivée à bon port le navire transportant les 16.500 tonnes de « Vary mora » que le candidat n° 13 avait promis lors de la campagne électorale. Rajoelina Andry tenait à être présent pour la réception de ce PPN hautement stratégique que la population a besoin dans la vie quotidienne. Il n’y a pas un jour sans que le riz ne soit présent dans les repas du vahoaka. Et c’est une peine indescriptible de l’avoir raté à même une fois dans la journée. Dans la même foulée, le Président a fermement promis aussi le démarrage effectif de la construction de l’autoroute reliant le port à la Rn2 B, une portion de 7 km, facilitant bien sûr la circulation dans la ville. Une promesse de campagne que le candidat Rajoelina, élu Président de la République, tient à honorer. Tout démarrera lors de la prochaine descente. En même temps, il a donné un ordre formel aux responsables locaux de réhabiliter illico les rues de Toamasina, en état de délabrement avancé. Sitôt atterri au pays après une visite d’Etat très prometteuse en terre de Maki Shall, le Président Rajoelina Andry rejoint, pour la énième fois, le Grand Port de l’Est. Cette fois-ci, l’objet de la tournée consiste à superviser le démarrage effectif des travaux de l’autoroute promise et de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation des tronçons de rue qu’il avait ordonné d’exécuter.

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 Ra Jean-Bà (nom d’emprunt) croupissait depuis deux ans dans une prison malagasy suite à un vol de deux poules et trois canards. Là, il attend tranquillement son procès, bien que ce soit son droit absolu, il n’a demandé ni une liberté provisoire encore moins une évacuation sanitaire dans un centre hospitalier de la Capitale. Jean Bà savait que ce genre de demande nécessite une mobilisation financière dont il ne possède pas. Vie de Nabab Contrairement à Jean Bà, une certaine C.R., a les moyens financiers pour se soustraire à une détention préventive à la prison d’Antanimora. C.R, n’est pas effectivement n’importe qui. Cadre supérieur et bras droit d’un investisseur français possédant 3 usines en zone franche, une à Madagascar et deux à l’étranger, C.R et son époux, A.F., étaient des personnes de confiance de l’investisseur et au fil des mois, le couple faisait partie du cercle d’ amis intimes de celui-ci..

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« L’eau c’est la vie ! », tel fut les premiers mots du Président de la République, Andry Rajoelina, lors de la cérémonie de réception officielle de 459 pompes à eau venant de l’UNICEF hier au port de Toamasina. Des dons qui vont profiter à plusieurs régions de la Grande île qui souffrent des problèmes d’accès à l’eau potable. D’emblée, le Chef de l’Etat a adressé ses vifs remerciements au représentant de l’UNICEF à Madagascar, Michel Saint-Lot qui a remis personnellement les dons. Il a salué ce geste qui, selon lui, résoudra les difficultés de plusieurs ménages. Parmi les zones les plus fragilisées en matière d’accès à l’eau potable figure le Grand Sud. Au lendemain de son arrivée au pouvoir, cette partie de l’île a été le premier endroit visité par le Chef de l’Etat qui fut entouré des partenaires techniques et financiers. Le Président de la République a également promis un suivi étroit de l’installation de ces pompes à eau. Pour sa part, le représentant de l’UNICEF a salué la réactivité et la rapidité du numéro un de l’Exécutif dans ses actions pour le développement de Madagascar. « Vous portez – bien votre nom de TGV » a – t – il souligné.

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mardi, 09 avril 2019

Malin piégé !

En voulant être plus malin que le diable (devoly), Ravalomanana Marc finit par se faire piéger. Porté au pouvoir suite à de nébuleuses machinations 2002, Ravalomanana abusait du pouvoir d’Etat pour assouvir son « appétit insatiable », pour le compte des profits personnels. Il confondait le statut de Chef d’Etat à celui de PDG de Société, la caisse de l’Etat et celle de Tiko. Tous les marchés publics furent raflés, sans autres formes d’issues, par tous les démembrements du géant Groupe Tiko. Mais le malin Ravalomanana ne se contentait pas de « fondre » les biens de l’Etat avec ceux du Tiko, il accapare aussi les meilleurs terrains domaniaux du pays et s’appropriait des produits agricoles stratégiques. A Ambatondrazaka, les paysans rizicoles menaient la vie dure à cause des agissements du Groupe Tiko dans la région. A Andohatapenaka, périphérie immédiate de la Capitale, le Groupe par le biais de Tiko Agri avait acheté en 2008 un terrain de 8 ha 59 ca à … 5.000 Ar le mètre carré. Un terrain domanial que le malin Ravalomanana Marc enviait et ne se gênait point de se l’approprier
« honteusement » à des prix de brèdes (vidin’anana). Il abuse de son autorité de Chef d’Etat pour escroquer voire saccager le patrimoine national.

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Editorial

  • A vos marques !
    Par Délibération n° 056 / CENI / D du 16 avril 2024 portant arrêtage et publication de la liste des candidats pour les élections législatives du 29 mai prochain, la CENI rend finalement publique la liste définitive des candidats retenus. Au total, on compte 473 candidats admis à concourir pour les 163 sièges prévus à l’Assemblée nationale.Comme il fallait s’y attendre, la mouvance présidentielle IRMAR est la seule plateforme ayant pu couvrir le territoire national de candidats pour le scrutin de 29 mai. Dans certaines Circonscriptions, il n’y a que des prétendants sous la bannière Orange. Ce qui présuppose une victoire déjà acquise. Quant aux autres formations politiques de l’Opposition (« Firaisan-kina » et « Kaolektifa »), elles peinent à couvrir le territoire. Elles ont dû se contenter de ne se présenter que dans certaines Régions. Le paiement de la caution est y pour beaucoup ! Tandis que les « …

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