Ahmad, le président de la Confédération africaine de football (CAF), a réagi aux récentes informations véhiculées par la presse internationale, africaine et malagasy à son sujet. Le patron de cette organisation panafricaine, dans un article, daté du 17 avril, publié par le magazine basé à Paris Jeune Afrique,  « se défend et invoque un coup monté ». Il nie en bloc les accusations contre lui.
L’ancien patron de la Fédération malagasy de football (FMF) aurait détourné à son profit d’importantes sommes appartenant à la CAF et se serait livré à des harcèlements sexuels. Les informations ont commencé à circuler la semaine passée après la révocation du jeune secrétaire général de la CAF , Amr Fahmy (36 ans) dont le père et le grand-père occupaient eux aussi la même fonction au sein de cette organisation comme si elle était leur pré-carré familial. L’Egyptien était mis à la touche pour cause… d’incompétence. Et il a eu vent de ce limogeage programmé depuis des mois et acté au début du mois d’avril. Mais, pour se venger de ce qu’il aurait pu juger être une injustice, il a transmis à la haute instance de la Fédération internationale de football (FIFA) un « courrier explosif » accusant lourdement son ancien patron de nationalité malagasy.

Publié dans Sport
jeudi, 18 avril 2019

Le chemin du filet

Les grandes formations européennes de football s'affrontent, en ce moment, dans les phases éliminatoires des coupes tant au niveau national qu'européen. En France, les équipes de la Ligue 1 disputent à mort les meilleures places pour  la fameuse et légendaire Coupe de France. Et on y va de grosse surprise à la débâcle. Quand un PSG se fait étriller par 5 buts à 1 par une « équipe de province » Lille, il y a de quoi s'étonner ! En Europe, à l'UEFA, les âpres matches éliminatoires  comptant pour le championnat européen battent leur plein et arrivent à leur terme. En général, la hiérarchie est respectée. Les grandes équipes comme les Barça ou les Ajax trouvent toujours l'opportunité de faufiler pour se frayer un itinéraire vers le chemin du filet.

Publié dans Editorial

L’indépendance de la Justice et le respect de sa décision constituent une des sécurités de l’investissement. Alors que l’appel à l’endroit des investisseurs est maintes fois répété par les dirigeants, la réalité sur terrain soulève toutefois des inquiétudes et risque à les faire réfléchir mille fois avant de franchir les pas. L’un des freins à ralentir les investissements des locaux qu’étrangers a trait à la non-exécution de la décision de la Justice. Des cas multiples sont cités depuis mais les cris semblent résonner dans le désert. Une famille malagasy résidant à Nosy Be est victime de ce refus par les autorités d’exécuter les décisions de la justice.  Propriétaire d’un terrain à proximité de l’aéroport international de Fascène, la famille a vu du jour au lendemain, des dizaines de personnes s’installant sur leur bien en 2004. Sur ce terrain, titré et borné dès son acquisition se trouvaient des cultures d’ylang ylang, de cocotiers, des caféiers et d’autres plantes ainsi que quelques têtes de bétail. Le tout sous la protection des employés des propriétaires dont certains habitent à l’étranger et d’autres dans la Capitale de Madagascar. Ces intrus débarquent un beau jour de l’année 2004 et ont menacé les employés de la famille propriétaire d’emprisonnement si ces derniers s’opposent à leur installation.

Publié dans Politique

La fonction publique affiche 215.629 fonctionnaires et agents de l'Etat au compteur. Ce chiffre comprend aussi bien les Employés de courte durée que les fonctionnaires fixes. 2.432 milliards d'ariary par an sont nécessaires pour payer les salaires de ces fonctionnaires, dont 2.407 milliards d'ariary pour les fonctionnaires et 25 milliards d'ariary pour les ECD. Une évidence s'impose. La facture est trop salée. Le paiement du salaire de ces fonctionnaires représente 28,6% du budget du pays par an, soit plus d'un quart du budget. La faute aux fonctionnaires fantômes, bien sûr, mais aussi à des habitudes contre-productives.

Publié dans Politique

Le projet d'exploitation d'ilménite de Base Toliara toujours sujet à polémique. Effectivement, mercredi dernier, une dizaine de personnes ont vandalisé et incendié le site de cette entreprise situé à Ranobe dans la Commune d'Ankilimanilike. Ce site abritait notamment les échantillons d'ilménite récupérées par l'exploitant pour ses différents tests. Ce vandalisme est surtout une manière de montrer « soi-disant » le mécontentement de la population face à la réalisation de cette exploitation dans leur région. Pourtant, d'autres communautés s'injurent sur cette action qu'elles qualifient de mauvaise foi. « Nous sommes vraiment attristés face à ce qui se passe. Ceux qui s'opposent à ce projet ne sont qu'une minorité.

Publié dans Economie

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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