Le système ayant évolué dans l'océan Indien était situé à environ 730 km à l'Est de Toamasina, hier à 15 heures locales. Il a regagné en intensité avec des vents pouvant atteindre 55 km/h et des rafales de 75 km/h près de son centre. Il se déplace vers l'ouest à une vitesse de 20 km/h. Il devrait s'intensifier et se transformer en tempête tropicale à partir de demain matin. Après son escapade dans les Grandes Mascareignes, ce système devrait atterrir sur la côte Est de Madagascar, probablement mardi prochain au stade d’une forte tempête tropicale modérée. A ce stade, il sera accompagné d’un vent pouvant atteindre 120 km/h.
Amélioration de la production agricole, création des opportunités d’emplois aux ruraux, davantage d’accès aux ressources et infrastructures résilientes face au changement climatique. L’approche « Haute intensité de main d’œuvre » (HIMO) structurée, mise en œuvre dans le cadre du programme DEFIS (Développement de l’agriculture par le financement inclusif et structurant) par l’Organisation internationale du travail (OIT) ainsi que le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, a porté ses fruits dans les Régions de Haute-Matsiatra et Amoron’i Mania.
La nouvelle Stratégie nationale de la lutte contre la corruption (SNLCC) a été officiellement présentée ce vendredi 31 janvier 2025 au Novotel, Alarobia Antananarivo. Sahondra Rabenarivo, présidente du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) et présidente du comité ad hoc chargé du pilotage de l’élaboration de la nouvelle stratégie pour les dix ans à venir, n’était pas allée sur le dos de la cuillère pour dénoncer le mal et s’attaquer aux racines du problème.
Ici c’est la France. Encore une fois, Madagascar hérite d’une nouvelle opportunité, ou devrions-nous dire, d’un marché laissé vacant. Selon un média en ligne de l’hexagone : « L’armée française, symbole de prestige national, a pris une décision stratégique car ses uniformes seront désormais cousues à Madagascar ». Après 25 ans à habiller les militaires français depuis Calais, le site de production ferme ses portes, laissant 65 ouvrières textiles sur le carreau. La raison étant qu’un concurrent français qui fait aussi dans l’externalisation a décroché le contrat, délocalisant une partie de la production dans notre pays, où la main-d’œuvre est évidemment beaucoup plus abordable.
L’équipe malagasy, dirigée par le chef Lalaina Ravelomanana, a su faire vibrer le cœur de toute une Nation lors de l’« International Catering Cup 2025 » qui s’est déroulée à Lyon (France), en se classant à une honorable quatrième place. Bien que la marche vers le podium ait été manquée, la performance de l’équipe a été saluée comme un véritable exploit, tant par les médias que par le public. Devant un parterre de journalistes présents à l’aéroport international d’Ivato, le chef Lalaina a exprimé sa fierté envers son équipe, composée de deux jeunes talents, à savoir Fenosoa Rahajamalala et Bodosahondra Hantanirina. « C’est un grand honneur de représenter Madagascar sur une scène internationale. Nous avons travaillé dur et je suis satisfait de nos résultats », a déclaré le chef.
Le Gouvernement malgache annonce l’envoi d’une équipe de médecins militaires dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), où un conflit armé persiste entre les forces gouvernementales et plusieurs groupes rebelles, dont le M23. Cette décision a été prise dans le cadre des engagements de Madagascar au sein de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et fait suite à la participation du Président Andry Rajoelina au sommet extraordinaire de l’organisation, tenu vendredi à Harare, au Zimbabwe. Lors de cette rencontre, la situation sécuritaire en RDC a été au centre des discussions, et le communiqué final du sommet a confirmé la volonté de Madagascar d’apporter une assistance médicale sur le terrain.
Visite de l'ambassadeur Ji Ping et célébration du Nouvel an chinois à Antsirabe.
Jeudi dernier, le Vakinankaratra a eu l’honneur d’accueillir M. Ji Ping, ambassadeur de la République de Chine, pour une célébration marquante du Nouvel an chinois à l'hôtel Impérial. Cela a non seulement symbolisé la richesse des traditions culturelles chinoises mais a également renforcé les liens amicaux et économiques entre la Chine et Madagascar. Au cœur de cette célébration, des ressortissants chinois vivant et travaillant dans la Région ont pu se rassembler afin de partager des moments festifs empreints de convivialité. Cette visite de courtoisie de l'ambassadeur Ji Ping a également été l'occasion de discuter des relations bilatérales qui unissent les deux pays. La rencontre avec le gouverneur Vyvato Rakotovao, a mis en lumière l’importance de ces collaborations dans le développement économique de la Région. La Chine et Madagascar sont des partenaires économiques de longue date, et leur coopération se renforce à travers divers projets de développement. Parmi les initiatives, la réhabilitation de la Route nationale 7 (RN7) a été entre autres citée. La coopération ne s’arrête pas là, car le développement du secteur touristique est également à l’ordre du jour. Un projet de collaboration avec le centre thermal de Ranomafana à Antsirabe est en préparation, visant à promouvoir les richesses touristiques de la Région.
La ville portuaire sur la côte est de Tanzanie, Dar-es-Salaam, a abrité le Sommet de tous les espoirs. Madagasikara participa activement à la Rencontre.
Tanzanie, le pays de Julius Nyerere, née de la fusion de Tanganyika et de Zanzibar en 1964, donnant face à l’océan Indien est un pays de l’Afrique de l’Est. D’une superficie, presque le double de la Grande île, de 950.000 km2 de même d’une population de 67 578 209, plus de deux fois celle de Madagasikara, la Tanzanie est un grand pays de l’Afrique de l’Est. Il partage la Sous-région avec la Grande île.
Les 27 et 28 janvier 2025 s’est tenue à Dar-es-Salaam l’assise de l’ « Africa Energy Summit ». Il s’agit d’une action globale entrant dans le cadre de la « Mission 300 » dont l’ambition principale consiste à réussir « l’accès universel des 300 millions africains à l’énergie d’ici l’an 2030 ». Un projet ambitieux que certains Etats africains, 12 plus précisément, réunis à Dar-es-Salaam comptent relever le défi avec la contribution effective des partenaires traditionnels, le Groupe de la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) et quelques partenaires identifiés.
Douze pays dont, entre autres, Nigéria, République Démocratique du Congo (RDC), Côte-d’Ivoire, Madagasikara s’engagent sur 5 domaines clé compris dans la « Déclaration de Dar- es-Salaam » : la production d’électricité à faible coût ; l’intégration énergétique régionale ; l’amélioration de l’accès à l’énergie ; promotion des investissements privés et le renforcement des services publics.
Les efforts entrepris par le régime Orange à Madagasikara s’inscrivent déjà de plain-pied dans les 5 dits domaines clé pour le développement énergétique dans le pays. La transition énergétique fait partie des urgences prioritaires de la Grande île. La défaillance chronique de la compagnie nationale d’eau et d’électricité fait souffrir au plus haut point les usagers, en particulier, et la population en général, oblige le pouvoir en place à réagir. Les délestages et les coupures d’eau intempestives créent des vagues de mécontentement et d’incompréhension que le pays est en passe de devenir la proie à des secousses politiques. La « Déclaration de Dar-es-Salaam » vient à point nommé pour accompagner efficacement les efforts accomplis.
Les « Pactes nationaux » ayant fait l’objet d’engagement ferme de la part des douze pays dont Madagasikara confortent les fondements de la « Mission 300 » visant l’accès universel à l’énergie d’ici l’an 2030.
L’intégration énergétique dans tous ces états est incontournable dans tout objectif visant à développer le pays. Il est hors de question d’envisager la relance économique sans passer par l’intégration de l’accès généralisé à l’énergie. Le continent africain est victime d’un retard flagrant de l’accès universel à l’énergie. Plus de 600 millions de la population africaine vivent encore les impacts négatifs des insuffisances à l’accès énergétique. Ils ignorent encore en ce début du IIIème millénaire les retombées positives de l’accès universel à l’énergie.
La transition énergétique que Madagasikara entreprend à réaliser coûte que coûte est la seule option efficace et durable pour un pays qui possède des atouts non négligeables mais qu’il faille mettre la main dans la pâte. L’engagement de tous sans exception s’avère plus que nécessaire.
Tous les Malagasy se doivent de retrousser les manches !
Ndrianaivo