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Ambiance festive. A l'approche de la fête de Noël, les rues d'Antananarivo prennent une allure joyeuse, avec des magasins décorés. Les familles se préparent à cet évènement en recherchant des objets de décoration, vêtements et cadeaux pour marquer cette période. Les mères de famille, particulièrement occupées, sillonnent les marchés et magasins à la recherche des articles essentiels pour les festivités, notamment des vêtements et des chaussures pour leurs enfants. Malgré une hausse des prix, de nombreux malagasy parviennent à trouver des solutions pour maintenir la magie de Noël. Dans les quartiers populaires comme Analakely et Andravoahangy, les prix sont souvent plus abordables.

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Chutes !

En France, le Gouvernement Michel Barnier censuré ! En Syrie, le raïs Bachar al-Assad déchu ! En Corée du Sud, le Président Yoon Suk-Yed en instance de destitution ! A Madagasikara, le guru de l’Opposition entrevoit sa chute tandis que son groupe se disloque ! L’air du temps !

Michel Barnier n’a pu empêcher l’adoption de la motion de censure de son Gouvernement. La « conspiration » des sensibilités politiques émanant des extrêmes droite, gauche et tous les partis hors circuit de la planète macronienne ont réussi leur pari. Au plaisir évidemment des élus du RN et du LFI au Palais Bourbon. A rappeler que depuis 1963, le Gouvernement de la République Française n’a jamais connu autant de déconfiture. Un véritable séisme qui a secoué voire ébranlé la classe politique dirigeante du pays. Le Palais de l’Elysée en a eu pour son grade. Le Chef de l’Etat français Emmanuel Macron dut recomposer une nouvelle équipe gouvernementale avec d’autres formations tout en excluant l’hypothèse de travailler avec les RN et les LFI.

 

Madagascar accueillera « The Climate Show » du 16 au 18 décembre 2024, un événement organisé par la Commission de l’océan Indien (COI) et l’Union européenne dans le but de sensibiliser les jeunes aux défis climatiques. Ce spectacle gratuit incite ces derniers à réfléchir collectivement au sujet de l'urgence climatique et les solutions possibles. La Grande île, comme d’autres Etats insulaires de l’océan Indien, subit de plein fouet les impacts du changement climatique : cyclones, sécheresses, inondations soudaines et érosion côtière. Ces phénomènes aggravent les conditions de vie des communautés locales.

 

Un événement important va marquer l'histoire de l'art à Madagascar. Il s’agit de la réédition de l'ouvrage « La peinture malgache », une sorte de construction de notre identité picturale, réalisée par l'historien de l'art Hemerson Andrianetrazafy. Publié aux éditions Foi et Justice, ce livre est considéré comme le premier écrit sur l'histoire de l'art et de la peinture à Madagascar. Epuisé depuis sa première sortie en 1991, il sera de nouveau disponible dans les librairies d'Antananarivo, répondant ainsi à une demande croissante. 

 

Les tendances des résultats des élections municipales et communales de mercredi dernier continuent de tomber. Au fur et à mesure de la publication de celles-ci, une évidence semble se dégager. Tojo Ravalomanana, fils de l’ex-Président Marc Ravalomanana, vient de s'offrir une défaite. 

Un revers électoral qui s'ajoute à la déculottée présidentielle de papa en décembre dernier, marquée par un boycott aussi hasardeux que contre-productif. Antananarivo, bastion autrefois indéboulonnable des Ravalomanana, semble avoir viré sa cuti. Pourquoi ce désamour pour la famille qui régnait encore hier sur la Capitale ?

 

Encore une victoire pour Madagascar sur la scène internationale. Dans le cadre des « African Leadership Magazine Persons of the year awards 2024 », le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, a été désigné Leader Politique Africain de l'année. Selon les résultats du vote lancé par l’African Leadership Magazine, il a obtenu 65,69 % des voix. Ce résultat le place largement en tête devant deux autres Chefs d'Etat. En effet,  Wavel Ramkalawan, Président des Seychelles a terminé deuxième avec 20,48 % des voix tandis que  Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo a obtenu 13,83 % des voix. 

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La une du 13 décembre 2024

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Pour la culture démocratique


Le scrutin du 11 décembre se déroulait globalement sans incidents majeurs. Toutefois, des incidents mineurs ou majeurs selon l’angle de vue où l’on se place ont émaillé la journée du mercredi.
Les électeurs des 1695 des Communes que compte le pays ont rejoint les bureaux de vote ce 11 décembre 2024 pour s’acquitter de leur devoir de citoyen autrement dit choisir leurs maires et les membres des conseils municipaux. Une date cruciale et un évènement de taille dans la vie de la Nation du fait que le peuple élit les responsables directs de leurs Communes. Les maires et les membres des conseils municipaux sont appelés à diriger et gérer les affaires qui touchent directement, en coordination avec les chefs Fokontany, la vie quotidienne de la population. La réussite des maires conjointement avec les conseils municipaux se traduit par l’essor des conditions de vie du peuple. Evidemment, le ratage de la gestion des Communes conduit tacitement vers la galère. Le Chef de l’Etat l’a bien signalé que la responsabilité sinon le pouvoir d’un maire et des membres du conseil municipal est délicate pour ne pas le dire énorme ou stratégique. Autant dire que le dernier scrutin revêt une importance capitale pour le devenir de la Nation.
 L’ambiance électorale, avant – pendant – après le vote, évolue vers la surchauffe ces deux dernières décennies. De la Première République jusqu’à la fin de la Deuxième et début de la Troisième République soit environ les trois décennies, les élections manquaient d’enjeux majeurs et n’attiraient pas trop les attentions. Les taux de participation pouvaient atteindre les 80 ou 90 % et même 100 % dans les localités retirées. Les résultats du vote ne faisaient point l’ombre de doute. Le pouvoir en place se taillait la part du lion pouvant recueillir souvent les 100 %. Durant la Première République, le parti au pouvoir, le Parti social démocrate (PSD), gagna sans surprise à toutes les élections (présidentielle, législatives, élections générales). L’Opposition incarnée principalement par l’Antokon’ny Kongresin’ny Fahaleovantenan’ny Madagasikara (AKFM), se contentait des miettes. Ibidem pendant la période de la Deuxième République, seules les formations politiques du Front national pour la défense de la révolution (FNDR) étaient autorisées à aligner les candidats. Ces partis-membres raflaient les sièges à la Présidence, au Parlement et aux Communes. 
Après que ces régimes autocratiques passaient à la trappe, la culture démocratique fondée essentiellement sur la liberté d’expression et le respect de la voix du plus grand nombre s’installent progressivement et les élections démocratiques ravivent l’ambiance. Le scrutin devient de plus en plus des enjeux où personne, normalement, ne peut plus prétendre obtenir l’onction populaire avant le vote.
Certes, le pays franchit le cap des valeurs démocratiques. Toutefois, il va falloir apprendre le respect du minimum des fondements de la démocratie, à savoir se soumettre aux exigences de la liberté d’expression et accepter le verdict des urnes, des socles de la fondation du « vox populi ».
Il est important d’avoir chassé les fondements de la dictature, mais il va falloir maîtriser en même temps la culture de la démocratie. Inutile de faire des vagues ni des fantasmes avant la publication officielle des résultats. En effet, il faut apprendre à respecter le verdict des urnes. Sans broncher, laissons les responsables travailler sereinement.
Ndrianaivo
 


A force de viser haut, on finit par tomber de plus haut. Les ténors de l’Opposition malgache en ont fait l’amère expérience lors des élections communales de mercredi dernier. Les premières tendances, distillées à petites gouttes par la CENI, révèlent une véritable débâcle pour les figures de proue de l’Opposition, Firaisankina et Kolektifa confondus.
Le premier à boire la tasse est Rivo Rakotovao. Son naufrage à Mahajanga, annoncé par lui-même sur les réseaux sociaux, est un régal pour ses détracteurs. Pour les observateurs, les querelles internes au sein du Firaisankina ont sabordé le bateau de l’Opposition. Cette plateforme s’est déchirée sur sa candidature. Dénonçant un parachutage, les pro-Siteny sont allés jusqu’à le déposséder du titre de candidat officiel du Firaisankina. L’ancien Chef d’Etat par intérim s’est vu contraint de candidater au nom unique de son parti HVM. Résultat : un échec pour le premier test électoral de Zoky Rivo Rakotovao comme il aime à s’appeler. L’ex-président intérimaire découvre ainsi que gouverner à la tête d’un parti moribond ne suffit pas à se faire aimer des urnes.
Crépuscule
Pendant ce temps, à Toamasina, candidat issu de la plateforme d’Opposition Kolektifa mais soutenu par l’autre plateforme rivale du Firaisankina, Roland Ratsiraka – qui n’en est pas à sa première campagne – est sur le point de se prendre un camouflet. Au vu de ses précédents succès électoraux, l’actuel député élu dans cette circonscription pense que Toamasina lui appartient. Mais les électeurs lui ont montré qu’ils en avaient assez et qu’il ne pouvait plus compter sur leur soutien. Quand les premières tendances sont tombées, il n’a d’ailleurs pas accepté la défaite. Au lieu d’admettre que les électeurs avaient d’autres priorités, il a préféré crier à la fraude, en parlant de fraudes électorales…
Dans la Capitale, le spectacle est tout aussi jubilatoire pour les pro-pouvoirs. Marc Ravalomanana, l’ancien Président, a pensé pouvoir transformer l’élection en affaire de famille. Il a imposé son fils Tojo comme candidat à la Mairie, en dépit des murmures de protestation à l’intérieur de son propre parti. Dépourvu du charisme paternel, l’héritier Ravalomanana se retrouve à l’heure actuelle en ballottage très défavorable, dans les tendances publiées par la Commission électorale nationale indépendante.
A Toliara, le tableau n’est guère plus reluisant pour l’autre cador du Firaisankina, Siteny Randrianasoloniaiko. Son poulain, soutenu par les pro-Siteny, s’est fait battre à plates coutures. L’Opposition espérait, en lançant ses ténors dans l’arène, pouvoir damer le pion aux tenants du régime actuel. Au final, la question qui va inévitablement se poser est de savoir si ces élections communales ne vont pas être un crépuscule pour ces ténors de l’Opposition…
La Rédaction



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Actu-brèves

 Installation du PAC Fianarantsoa. Hier, le directeur général du BIANCO, Razakamanantsoa Gaby Nestor, a effectué une visite dans la Région  de Matsiatra- Ambony. Cette visite a été marquée par des rencontres avec des autorités locales et a coïncidé avec l'inauguration imminente du tribunal anti-corruption, également connu sous le nom de Pôle anti-corruption (PAC), qui se tiendra ce jour à Fianarantsoa. L'inauguration du PAC à Fianarantsoa représente une étape significative dans la lutte contre la corruption à Madagascar. Ce tribunal a pour mission de traiter les affaires de corruption et de promouvoir la transparence au sein des institutions publiques. Il est prévu que le PAC soit de suite opérationnel. Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'un effort plus large visant à renforcer la lutte contre la corruption, en rapprochant les institutions de l'Etat des citoyens. Le BIANCO, en tant qu'organisme de lutte contre la corruption, cherche à sensibiliser et à impliquer les communautés locales dans cette démarche.


La voie pour Volobe est ouverte.
Le projet « Volobe » a franchi une étape significative avec la signature d'une convention le 12 décembre 2024. Cet accord a été établi entre la Compagnie générale d'hydroélectricité de Volobe (CGHV) et la Région Est. L'objectif principal de cette convention est de faciliter la construction de routes, essentielles pour le transport des outils et des marchandises nécessaires à la mise en œuvre du projet. Les points clés de cet accord incluent la rénovation de la route existante entre Fanandrahana  et le site de Volobe. Cette étape est cruciale pour assurer un accès adéquat aux sites de construction. En effet, la réalisation de cette route est considérée comme la première garantie pour le transport efficace des matériaux nécessaires au projet. Selon le Directeur régional de l'énergie et de l'eau (DIEH) de Toamasina, « la route en question est déjà existante et sera rénovée. Cependant, l'ouverture d'une nouvelle route vers Volobe est encore en attente. Ce projet de route améliorée est essentiel pour soutenir les activités liées à la centrale hydroélectrique ». Le projet « Volobe » s'inscrit dans une initiative plus large visant à promouvoir le secteur des énergies renouvelables à Madagascar. La construction de la centrale hydroélectrique de Volobe est un élément clé de cette stratégie, visant à améliorer l'accès à l'énergie durable dans la Région.



Madagascar a été sélectionné pour participer au programme « U.S. Study Abroad Engagement Grants » (SAEG), une initiative du département d'Etat américain. Cette bourse d'engagement pour études à l'étranger vise à renforcer les échanges éducatifs entre les Etats-Unis et Madagascar. Hier, Craig Ferguson, conseiller en communication et aux affaires culturelles de l'ambassade des Etats-Unis, a rencontré des membres clés du programme. Parmi les participants figuraient le Dr. Muhammad Ali Khan et des enseignants du Département d'anglais de l'Ecole normale supérieure (ENS) d'Antananarivo. Cette rencontre a permis de discuter des avancées du partenariat, qui a contribué à l'apprentissage de la langue anglaise grâce à l'enseignement à distance. En outre, le Dr. Muhammad Ali Khan est à Madagascar pour participer à plusieurs conférences académiques, avoir des rencontres avec des partenaires éducatifs et animer des ateliers d'échanges culturels. Ces activités visent à renforcer les relations entre l'ENS et les partenaires américains. Ce partenariat illustre la volonté des Etats-Unis de promouvoir la collaboration entre les établissements d'enseignement supérieur malgaches et américains. Les objectifs principaux incluent l’amélioration de l'éducation, la promotion de l'innovation et le développement des étudiants à l'échelle internationale.


Lutte contre la corruption, Madagascar veut adhérer au groupe EGMONT. Mardi dernier, l’Agence de recouvrement des avoirs illicites (ARAI) a accueilli une délégation de la Cellule de renseignement financier angolaise, dirigée par son directeur général. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre du processus d'adhésion de Madagascar au groupe EGMONT, une organisation internationale qui regroupe les cellules de renseignement financier du monde entier. Au cours de cette visite l'accent a été mis sur la nécessité d'une coopération renforcée entre l'ARAI et le SAMIFIN (Le service de renseignement financier à Madagascar) pour lutter efficacement contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. En plus de cela, la délégation a examiné les progrès réalisés par Madagascar concernant les critères d'adhésion au groupe EGMONT. Le groupe  a été créé pour faciliter la coopération entre les cellules de renseignement financier. Ses principaux objectifs incluent la lutte contre le blanchiment de capitaux, la prévention du financement du terrorisme et la collaboration internationale pour traiter les infractions financières. L’Angola, en tant que membre actif de ce groupe, joue un rôle clé en tant que parrain de Madagascar dans ce processus d'adhésion.

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Editorial

  • Ixième évasion ! 
    Passoire ! Rien n’a changé, au contraire tout s’aggrave. On sort comme on entre dans ce pays … librement. En dépit de bons mots, de belles promesses et de beaux engagements, les défaillances d’hier se répètent aujourd’hui et demain, à chacun de nous de le deviner. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry tape pour la énième fois sur la table. Lors de son célèbre intervention radiotélévisée du 4 mai, le Président de la République dénonce énergiquement et juge inacceptable la faille permettant au désormais le fugitif, le colonel Patrick Rakotomamonjy fauteur de délits avérés, de prendre le large en parvenant à se faufiler entre les mailles d’un Camp réputé hyper sécurisé en pleine Capitale. Inadmissible et impensable !

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