Super User

Super User

La campagne nationale de reboisement pour l'année 2024-2025 a été officiellement inaugurée à Andekaleka, dans la Région d'Atsinanana, ce 16 décembre 2024, sous la présidence du Chef de l’Etat Andry Rajoelina, en présence du Premier ministre Ntsay Christian et de plusieurs membres du Gouvernement.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'un effort national pour lutter contre la déforestation et promouvoir une gestion durable des ressources naturelles. Le thème de cette année, « La forêt, source d'eau et d'énergie », met en lumière l'importance cruciale des forêts pour l'approvisionnement en eau et en énergie, notamment pour la centrale hydroélectrique d'Andekaleka, qui alimente en électricité Antananarivo et ses environs.

 

La déforestation mondiale est l'un des défis environnementaux les plus pressants de notre époque. Et dans la majorité des cas, l’homme est au cœur de ce sinistre. Le rapport « Madagascar Protected Area Outlook 2024 », présenté par le Consortium des aires protégées de Madagascar, apporte des révélations alarmantes sur la situation critique des forêts de l'île. En effet, l'analyse des 109 aires protégées terrestres du Système des aires protégées de Madagascar (SAPM) révèle une réalité préoccupante : près de 90 % de la couverture forestière primaire ont été détruits principalement en raison des activités humaines, notamment l'agriculture, la coupe de bois et l'exploitation des ressources naturelles. Selon les projections, sans intervention notable, la moitié de la couverture forestière restante pourrait disparaître d'ici 2026.

 

%PM, %16 %999 %2024 %22:%Déc

Premier anniversaire !

Les premiers trois-cent-soixante-cinq jours du second mandat du Président de la République Rajoelina Andry Nirina touchent à leur fin. Un premier anniversaire à la date du 16 décembre 2024 qui marque le début de la deuxième année du second mandat assorti des défis qui se compliquent d’une année à l’autre. Rappel incontournable de la devise annoncée par le Chef de l’Etat au cours de son investiture le 16 décembre 2023 : consolidation du capital humain – renforcement de la bonne gouvernance – dynamisation de l’industrialisation. Bref, les trois piliers de la Politique générale de l’Etat (PGE).

 

WeLight continue d’affirmer son rôle clé dans la transition énergétique à Madagascar en s’associant à « Health Electrification and Telecommunications Alliance » (HETA). Ce partenariat stratégique, annoncé le 12 décembre dernier, marque une avancée significative dans l’électrification des zones rurales de la Grande île. En effet, grâce à ce projet ambitieux, 163 centres de santé, répartis dans 14 Régions du pays, seront alimentés en énergie propre et continue via des mini-réseaux électriques spécialement conçus pour les zones isolées. Le projet s’étendra sur cinq ans et bénéficiera directement à plus de 400.000 personnes.

 

Après trois mois d'une résidence enrichissante à la Cité internationale des arts, l’artiste malagasy, à la fois designer, chercheur et créateur d'images, Tsiriniaina Hajatiana Hirimboangy, lauréat du prix Paritana 2024, s'apprête à dévoiler les premiers jalons de son projet intitulé « Ridô-devoiler les souvenirs ». Cette exposition préliminaire se tiendra à la Fondation H de Paris à partir du 18 décembre, offrant au public un aperçu fascinant de son parcours créatif et des thèmes qui nourrissent son œuvre. 

 

Dans un discours prononcé lors de l'ouverture officielle de l'année 2024-2025 des plantations à Andekaleka, le Président malgache Andry Rajoelina a souligné l'importance de surmonter les critiques pour avancer dans le développement du pays. A cette occasion, il a insisté sur le fait que les critiques ne devaient pas être perçues comme un frein, mais plutôt comme un "engrais" nécessaire pour progresser.

 

Madagascar, comme de nombreux pays, se trouve à la croisée des chemins face aux défis globaux posés par le commerce des armes. Dans un contexte international marqué par des conflits armés persistants et croissants, la nécessité de réguler ce commerce est d'une importance capitale. C'est dans cette optique que s'inscrit l'atelier sur le contrôle du commerce des armes et des biens à double usage, inauguré par l’ambassadeur de l'Union européenne, Roland Kobia, et en présence de représentants du ministère des Forces armées et de la Gendarmerie.

Lors d’un point de presse tenu hier dans ses bureaux, Mara Volamiranty Donna, ministre de la Communication et de la Culture, a dénoncé avec fermeté les dérives constatées sur les réseaux sociaux et dans certains médias à la suite des élections. Elle a rappelé que seuls les résultats provisoires annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et les résultats définitifs proclamés par le Tribunal administratif sont reconnus comme officiels. Toute autre communication relève, selon elle, de la manipulation politique.
La ministre a souligné que la diffusion de fausses informations ou de rumeurs visant à semer le doute et à provoquer des troubles constitue une infraction à la loi. « Les appels à la désinformation et à la violence ne peuvent être tolérés dans un Etat de droit », a-t-elle déclaré, insistant sur l’importance de préserver la stabilité nationale en cette période sensible.
Elle a également appelé à la responsabilité des médias et des citoyens dans le traitement de l’information. « Publier des informations vérifiées, équilibrées et fiables est indispensable pour éviter de perturber l’ordre public et garantir la transparence du processus électoral », a-t-elle continué.
Liberté
Enfin, la ministre a lancé un appel au calme et à la sérénité, exhortant chacun à attendre patiemment les résultats électoraux, conformément aux procédures prévues par la loi. « Nous avons confiance dans l’indépendance de la CENI et dans les institutions compétentes pour mener ce processus à son terme », a-t-elle conclu.
Le Secrétaire général du MCC Fetra Rakotondrasoava a rappelé que la liberté d’expression et de communication, bien qu’essentielle et garantie par la Constitution, est encadrée par des lois pour préserver l’ordre public et la sécurité nationale. Ces derniers temps, des stations de radio et des utilisateurs des réseaux sociaux ont diffusé de fausses informations et incité à la haine, ce qui constitue une infraction selon la loi sur la communication médiatique et celle sur la cybercriminalité, dit-il. Ces textes interdisent explicitement les actes diffamatoires, la diffusion intentionnelle d’informations erronées et les incitations à la violence, tout en prévoyant des sanctions pour ces comportements.
Il insiste sur la responsabilité des médias et des utilisateurs des réseaux sociaux dans la promotion d’un usage respectueux et éducatif de ces espaces d’expression. Bien que les autorités disposent de moyens légaux pour sanctionner les abus, l’objectif principal de ce point de presse était de sensibiliser et de prévenir les dérapages. La liberté d’expression s’arrête là où commencent le respect des droits d’autrui, la sauvegarde de l’ordre public et la sécurité de l’Etat.
Lalaina A.


%PM, %15 %943 %2024 %21:%Déc

La une du 16 décembre 2024

%PM, %15 %939 %2024 %21:%Déc

Des enfants fantômes !


La Grande île serait-elle un pays hanté ? Squattée par des fantômes ! Des enfants visibles et existants mais invisibles et inexistants. Tels des fantômes !
L’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies, via la résolution 44 / 25, décréta la journée du 20 novembre comme étant « la Journée de la convention mondiale des droits des enfants ». Inspirée des fondamentaux  de la Déclaration universelle des droits de l’Homme en 1948, l’AG de l’ONU adoptait la Convention susmentionnée le 20 novembre 1989. Madagasikara la ratifia en 1992.
La célébration de la Convention mondiale des droits des enfants consiste à rappeler encore mieux à « bousculer » les esprits, les autorités en place sur la protection des droits fondamentaux des enfants, à mobiliser toutes les forces vives de la nation (les parents, les dignitaires de la communauté villageoise, la société civile, les représentants de l’Etat locaux (chefs Fokontany, maires), les responsables des mouvements associatifs et religieux, etc. Bref, tous responsables de près ou de loin publics et privés tournant autour de ce grand sujet qui intéresse la vie nationale d’aujourd’hui et de demain à savoir les droits des enfants.
« Ecoutons l’avenir. Défendons les droits des enfants ». Tel est le slogan choisi cette année afin de déclencher une mobilisation générale sinon nationale dans le cadre de la Journée internationale des droits des enfants. Soyons conscients et attentifs à la situation qui prévaut sur les conditions auxquelles les enfants du pays se trouvent englués.
Le Fonds des Nations unies en charge de la mère et  de  l’enfance (UNICEF) de concert avec les départements de la Population et des Solidarités et du ministère de l’Education nationale, pilotent les actions à entreprendre. Cette année, les efforts vont se concentrer dans la Région d’Atsimo- Andrefana. Une Région  cible dont les réalités provoquent les sensibilités. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Sur le plan national, les taux de mariage des enfants avant les 18 ans atteignent les 66 %, l’accès à l’eau potable limité à 59 % et abandon scolaire alarmant. Dans la Région d’Atsimo- Andrefana, les taux de mariage précoce et l’abandon scolaire avoisinent les chiffres à l’échelle nationale. En outre, l’accès aux services relatifs aux soins de base est des plus aléatoires. Les Centres de santé de base (CSB) les plus proches se situent en moyenne à 5 km. Tandis que le taux de couverture vaccinale est parmi les plus faibles à l’échelle nationale à raison de 25%.
En outre, il est un problème qui interpelle à savoir la baisse significative des taux d’enregistrement des naissances à Madagasikara. Dans le monde, on constate globalement une progression des enregistrements de la naissance. Par contre, en une décennie, on assiste à Madagasikara selon les rapports de l’UNICEF à une forte régression passant de 83% en 2012 à 74% en 2021. A titre d’illustration, le maire d’Ambatolava (Vangaindrano) souligne « de nombreux enfants ne sont pas déclarés chez nous. Les parents ignorent la nécessité de le faire … ». Le cas d’Ambatolava est loin d’être un cas isolé.
Pour tout dire que beaucoup d’enfants malagasy existent, physiquement, mais introuvables nulle part. En fait, ce sont des enfants fantômes ! Ils risqueraient de ne pas jouir de ces avantages fondamentaux si leur cas ne soit pas de sitôt régularisé.
Ndrianaivo

Fil infos

  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin
  • ACTU-BREVES
  • Ouverture de la session parlementaire - Richard Ravalomanana dénonce les fauteurs de troubles
  • Évasion du colonel Patrick - Le président Rajoelina dénonce une faille inacceptable
  • Session du Parlement - Une rentrée tout à fait ordinaire
  • Agrément à recevoir des fonctionnaires - Précision de la polyclinique d’Ilafy
  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires
  • Président Andry Rajoelina - « Exploiter nos ressources minières est la seule issue pour sortir la population de la pauvreté »
  • Déclarations du colonel Patrick R. - La polyclinique d’Ilafy rétablit la vérité

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Ixième évasion ! 
    Passoire ! Rien n’a changé, au contraire tout s’aggrave. On sort comme on entre dans ce pays … librement. En dépit de bons mots, de belles promesses et de beaux engagements, les défaillances d’hier se répètent aujourd’hui et demain, à chacun de nous de le deviner. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry tape pour la énième fois sur la table. Lors de son célèbre intervention radiotélévisée du 4 mai, le Président de la République dénonce énergiquement et juge inacceptable la faille permettant au désormais le fugitif, le colonel Patrick Rakotomamonjy fauteur de délits avérés, de prendre le large en parvenant à se faufiler entre les mailles d’un Camp réputé hyper sécurisé en pleine Capitale. Inadmissible et impensable !

A bout portant

AutoDiff