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Reboiser autrement !

La campagne nationale de reboisement de 2025 débute. Un peu en avant du calendrier habituel, le lancement officiel a eu lieu à Andekaleka le lundi 16 décembre en présence du Président de la République Rajoelina Andry Nirina. En effet, le Chef de l’Etat conduisant une forte délégation présidait la cérémonie du coup d’envoi officiel. Une cohorte de personnalités civiles et militaires participait à cet acte citoyen de portée nationale pour l’avenir des générations à venir. 

Le choix du site, Andekaleka, revêt une importance cruciale. Il ne résulte point d’une circonstance fortuite. Dans la précédente édition, en lieu et place dans cette colonne, l’occasion nous a été offerte d’évoquer le pourquoi du site d’Andekaleka. 

 

A l’approche des fêtes de fin d’année, la Direction générale des Douanes (DGD) a tenu une réunion tactique ce mardi. L’objectif de cette rencontre était de renforcer les mesures de sécurité face à l’intensification de la criminalité. Cette réunion, devenue une tradition annuelle, a réuni les acteurs chargés de la sécurité du territoire, avec la participation des bureaux provinciaux en visioconférence. L’objectif était de garantir pour que les stratégies de sécurité mises en place soient opérationnelles, notamment pour faire face aux tentatives de trafic durant cette période propice aux activités criminelles.

Le rap sera mis à toutes les sauces dimanche prochain au CCI Ivato. Cela faisait un moment que des grandes pointures du rap malagasy n’ont pas eu l’occasion de se réunir sur une grande scène. Ce dimanche 28 décembre, le CCI Ivato sera le théâtre d'un événement exceptionnel célébrant le rap malagasy. Intitulé "Okay noho ny omaly", ce concert mettra à l'honneur les figures emblématiques de la scène rap d'hier, réunissant ainsi des artistes de renom pour une performance unique. Organisé par Okay Live et CSam, cet événement promet de plonger le public dans l'univers riche et varié du rap malagasy.

Frapper là où cela fait le plus mal. En effet, comme l’appât du gain est la principale source de motivation pour les corrompus et les corrupteurs, c’est dans cette motivation qu’il faut agir. C’est ainsi que le directeur général du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Gaby Nestor Razakamanantsoa, définit la récente avancée fait par son équipe dans son intervention, hier à l’occasion des 20 ans de cette institution. Selon les chiffres évoqués, depuis sa prise de fonction, les valeurs des objets saisis du 15 août au 15 décembre représentent environ 4 milliards d’ariary.

Sans attendre la date limite du 24 décembre imposée par la loi, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) s’apprête à dévoiler les résultats provisoires des élections municipales et communales du 11 décembre dernier. Cela débutera ce vendredi 20 décembre 2024 à Antananarivo, au sein du SPATREC (Structure provinciale Ad hoc de traitement des résultats des élections communales) Antananarivo, situé au siège de la CENI à Alarobia, selon une communication de celle-ci. 

Les yeux restent rivés sur la Capitale où les deux principales forces politiques, IRMAR et TIM, s’affrontent dans une course serrée. Dans ses dernières tendances publiées deux jours après le scrutin, la CENI a confirmé avoir validé les données issues de 978 bureaux de vote sur les 1.139 que compte la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). 

 

Le gouverneur de la Région d’Analamanga, Hery Rasoamaromaka, a fait un premier bilan de l'année 2024 lors d’une conférence de presse lundi dernier. Il a laissé échapper sa frustration face aux interruptions liées aux élections. Le numéro Un du gouvernorat souligne en effet que les élections législatives de la mi- année et les communales d'il y a quelques semaines ont "ralenti" les activités du gouvernorat, empêchant la mise en œuvre de nombreux projets.
Selon lui, les élections ont par exemple perturbé les programmes en cours et retardé certaines distributions. Il a précisé que la perception de ces actions comme de la "propagande électorale" a freiné leur réalisation. Malgré cela, des infrastructures routières ont été réalisées, bien que le gouverneur se montre mitigé sur les résultats. Il promet ainsi que l’année 2025 serait marquée par un redoublement d'efforts, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, des infrastructures routières, des forages d'eau et des panneaux solaires.
Il a insisté sur l’importance de commencer ces projets dès janvier. Dans ce contexte, le gouverneur a également critiqué la lenteur administrative, évoquant le cas des panneaux solaires destinés à un projet présidentiel entreposés à Toamasina pendant plusieurs mois. Il a appelé à une plus grande réactivité des autorités pour éviter de telles situations.
Dispersion de voix
Sur le plan électoral, Hery Rasoamaromaka a rejeté les accusations de fraude, les qualifiant de "cinéma politique". Selon lui, si des fraudes avaient eu lieu, des candidats de l’Opposition auraient été élus maires. Il a souligné que chaque candidat avait des représentants dans les bureaux de vote, garantissant la transparence.
Touchant mot de l'Opposition, il pointe du doigt l'incapacité de celle-ci à se regrouper, citant notamment l'exemple de Tahina Razafinjoelina qui a dispersé les voix. En revanche, Harilala Ramanantsoa, candidat de l’IRMAR, domine à Antananarivo selon les résultats provisoires. Il a regretté que l’unité du mouvement "Firaisankina" n’ait été qu’une façade, facilitant ainsi la victoire de l’adversaire.
Enfin, le gouverneur a assuré que les fonds de la Banque mondiale pour les familles en difficulté ont été utilisés conformément aux exigences, rejetant les accusations d’utilisation à des fins électorales. Il a conclu en réaffirmant que le gouvernorat d’Analamanga travaillera avec tous les maires pour favoriser le développement local.
Lalaina A.

Les faits sont survenus la nuit du 12 décembre dernier et concernent une entreprise privée sise à Ambohimahitsy. Elle fut la cible d'un détournement de fonds, soit une somme de 40 millions d’ariary prévue pour le paiement des employés, selon une source. Des suspects dans l'affaire, qui sont au nombre de trois, ont été épinglés, depuis. Et l'un d'entre eux n'est autre que le gardien, pourtant considéré comme un homme de confiance aux yeux de son employeur, selon toujours nos sources. Il fut arrêté le lendemain même des faits, à la suite de l'aide d'un chien pisteur par les enquêteurs. Nous y reviendrons encore. Quant aux deux autres, ils sont des complices du suspect principal.
Pourquoi le soupçon pèse ainsi sur ce gardien ? Lors de la « casse » du bureau de ladite société, les gendarmes constatent que les caméras de vidéosurveillance ont été toutes mises hors service, sinon délibérément détruites. « Or, seul le gardien en cause connait leurs emplacements dans le local », rapporte-t-on. Et preuve de son implication supposée, le chien renifleur de la Gendarmerie n'a pas voulu bouger devant son domicile. Une perquisition effectuée à l'endroit a permis de trouver des liasses de billets, soit 180.000 ariary. La poursuite de l'enquête a conduit ensuite les gendarmes sur la piste d'un ami de l'agent de sécurité en cause. Lors de l'arrestation de ce dernier, les Forces de l'ordre lui ont trouvé la somme de 1,6 millions ariary, donc une partie de l'argent volé. A son tour, cet autre suspect dans l'affaire dénonce le troisième larron. Cependant, celui-ci a pris rapidement la fuite. Mais les éléments d'une unité spéciale de la Gendarmerie l'ont rattrapé, tôt lundi matin dernier. Le fugitif était ainsi tombé à son tour dans le filet. Et pas les mains vides ! Il avait sur lui 15,2 millions d’ariary.
Les éléments sommaires du dossier indiquent que ce sont les complices du gardien, qui se sont occupé de la destruction des caméras de surveillance, et ce, à la suite d'une sollicitation du gardien. Une tâche qui a préludé au fractionnement du coffre contenant les salaires. Les deux larrons ont agi parfaitement incognito grâce au port de masques et de bonnets de laine.
Si les liquidités saisies sur les suspects ont été remis à l'entreprise, ces derniers seront bientôt déférés au Parquet.
Franck R.

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La une du 16 décembre 2024

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Education de qualité


De qualité ! Il en faut bigrement dans ce pays. Conditions d’existence de qualité ! Train de vie de qualité ! Infrastructures de qualité ! Service public de qualité ! L’air de qualité ! Etc. Tous les domaines des activités de la vie nationale exigent de la qualité. Entre tous, l’éducation.
L’éducation est l’apprentissage et le développement des facultés intellectuelles, morales et physiques, les moyens et les résultats de cette activité de développement. (Wikipédia)
L’éducation est un droit fondamental, largement soutenu et défendu à travers la « Déclaration universelle des droits de l’Homme » reconnue par l’assemblée générale des Nations unies (1948), un puissant vecteur de développement et l’un des meilleurs moyens de réduire la pauvreté, d’élever le niveau de santé, de promouvoir l’égalité entre les sexes et de faire progresser la paix et la stabilité. En somme, toute une panoplie sinon un arsenal d’éléments basiques pour affronter les difficultés et surmonter les défis généralement complexes. Au niveau individuel, l’éducation contribue à franchir le difficile cap de l’emploi, à améliorer l’accès à la santé et surtout à la réduction de la pauvreté. Pour tout annoncer qu’une éducation de qualité ouvre de fait la voie à l’essor du pays. Une grande fenêtre qui donne l’opportunité à l’épanouissement de la vie de toute la population.
A Madagasikara, la qualité de l’éducation accuse un déclin déconcertant. Les partenaires techniques et financiers ont à plusieurs reprises attiré l’attention du pays. Plus d’une fois, la Banque mondiale et certains pays partenaires soucieux de la gravité de la situation tiraient la sonnette d’alarme. En six décennies d’indépendance, le pays marche à reculons. On est très loin du niveau de la qualité de l’éducation des années 60 – 70. L’abandon scolaire atteint un niveau alarmant. Selon le ministère de l’Education nationale, l’année scolaire précédente 48 % seulement des élèves primaires ont atteint l’étage supérieur, le secondaire Niveau I (6ème en troisième). Encore faut-il savoir « quel serait le pourcentage des élèves qui arriveront en fin du secondaire Niveau I ? » Et le chiffre baisse drastiquement jusqu’en terminale. Le taux d’analphabétisme, un des critères reflétant le niveau de l’éducation, est élevé à Madagasikara : 21 %  des personnes sont sans instruction et selon le troisième recensement général de la population, 48 % de personnes interrogées ont le niveau primaire. Ceci étant, il va sans dire que des efforts titanesques doivent être orchestrés conviant tous les responsables.
La semaine dernière, les trois départements concernés directement par les activités liées à l’éducation à savoir le ministère de l’Education nationale, le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle et le ministère de l’Enseignement supérieur et tous les acteurs touchés de près ou de loin aux questions d’éducation nationale se sont mis autour d’une table pour débattre la « revue de suivi du plan sectoriel de l’éducation de 2018 à 2023 ».
Les mêmes acteurs du secteur éducatif se réuniront à partir de demain 19 au 20 décembre pour un suivi des performances sectorielles session 2024 à l’Asia and Africa Hôtel à Ivato.
Les efforts pour parvenir à atteindre une éducation de qualité sont une affaire de tous ! Le dialogue sectoriel inclusif impliquant toutes les parties prenantes de l’éducation offre une opportunité précieuse pour redresser la situation. Il en faut !
Ndrianaivo



16 femmes dont 14 débutantes et 2 ouvrières, issues de familles défavorisées, ont suivi une formation spécialisée dans le domaine de la coupe et couture durant 9 mois. Cette formation, a été offerte par l’association « Wednesday Morning Group » (WMG) dont l’objectif principal est l’autonomisation de la femme. Issues de la promotion « Tsimoka », les bénéficiaires ont reçu leur certificat hier.

Actuellement, ces femmes savent réaliser à la fois le patronage, des modèles, montages et finitions et elles sont arrivées à l’exécution de 66 ouvrages. Elles ont également bénéficié de formations supplémentaires axées sur la fabrication de serviettes périodiques, pochettes, boutonnière et surjeteuses. En 3 mois, elles ont réalisé 4.090 articles. Ces ouvrières ont bien avancé grâce à l’utilisation de 15 machines à coudre dont 10 électriques, une machine à boutonnière, une brodeuse industrielle et 5 ciseaux professionnels. Les deux meilleures de ladite promotion vont poursuivre leur formation et obtenir un certificat  de perfectionnement en mars 2025.

« Cet atelier de coupe et couture accueille les jeunes filles et les femmes vulnérables qui, en arrivant, ne savent pas tenir une machine. Mais grâce au soutien des professeurs compétents, les résultats escomptés se font sentir progressivement, notamment dans l’art de créer des modèles, dessiner des patrons et confectionner des habits et des serviettes écologiques lavables », a déclaré la présidente de l’association WMG, Fiona Tsiranana.

A l’issue de leur formation dans cet atelier, ces femmes peuvent entrer dans la vie active. Elles sont recrutées par des zones franches ou travaillent avec des particuliers. Certaines d’entre elles créent même leur propre atelier de couture. Cette formation est génératrice de revenus, ce qui leur permet de contribuer aux charges de la famille, élever leurs enfants, et surtout acquérir l’autonomie et le développement personnel. Chaque année, le WMG ambitionne de former au moins 100 femmes en coupe et couture. La formation est gratuite. Les élèves de la 3ème promotion débuteront leurs études ce jour.

La cérémonie est placée sous l’égide de la marraine de cette promotion, Son Excellence Mme Rabab Saïd Abdou Abdelhadi, ambassadrice d’Egypte à Madagascar.

Anatra R.
         


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Editorial

  • Ixième évasion ! 
    Passoire ! Rien n’a changé, au contraire tout s’aggrave. On sort comme on entre dans ce pays … librement. En dépit de bons mots, de belles promesses et de beaux engagements, les défaillances d’hier se répètent aujourd’hui et demain, à chacun de nous de le deviner. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry tape pour la énième fois sur la table. Lors de son célèbre intervention radiotélévisée du 4 mai, le Président de la République dénonce énergiquement et juge inacceptable la faille permettant au désormais le fugitif, le colonel Patrick Rakotomamonjy fauteur de délits avérés, de prendre le large en parvenant à se faufiler entre les mailles d’un Camp réputé hyper sécurisé en pleine Capitale. Inadmissible et impensable !

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