La sécurité routière est un enjeu crucial qui nécessite des mesures audacieuses pour réduire le nombre de morts sur nos routes. La visite de Jean Todt, l’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies à Madagascar, prévue du 9 au 13 avril prochains, illustre cette détermination à sensibiliser le public et les décideurs à l'importance de cette question, tant au niveau régional que mondial. A la suite de la quatrième Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière, qui s’est tenue au Maroc en février 2025, et des conclusions du Rapport mondial sur la sécurité routière 2023, cette mission se veut être un point de départ pour l'instauration de politiques plus efficaces et plus responsables.
S.O.S. les FDS ! Un bâtiment de guerre serait sur le point de couler, le commandant de bord lance d’urgence un appel de détresse. D’une brèche, encore une petite fissure, pour le moment, l’eau commence à pénétrer. Il faut agir vite ! Sinon, le pire.
Les entités de la défense et de la sécurité sur la sellette. Militaires et policiers se font coincer par des actes délictueux qui menacent la crédibilité et l’honorabilité de l’Armée, de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale. Ici, six gendarmes dont un officier supérieur et un policier font l’objet d’arrestation. Là, deux militaires appréhendés, l’un en situation de retraite et l’autre d’active. Ailleurs, un autre militaire, toujours en service, loue son arme de guerre aux bandits, etc.
Alors que la majorité des entreprises à Madagascar se sont longtemps appuyées sur des logiciels conçus à l’étranger, la société BICI (Bureau international de consultation en informatique) bouscule la donne avec une solution pensée pour les réalités locales. Présenté hier au Novotel, BICI a bâti sa réputation sur l’intégration de technologies avancées et son expertise à l’international, avec des collaborations prestigieuses allant de Mercedes à McDonald's. Aujourd’hui, c’est sur le marché local que l’entreprise concentre ses efforts avec le lancement d’ASYNC, une gamme d’applications innovantes.
La ville d'Antsirabe se prépare à vibrer au rythme de la joie et des festivités lors du Star Tour, prévu du 10 au 12 avril, à l’occasion du week-end de Pâques. Organisé par la brasserie Star, cet événement promet de transformer l’avenue de la Gare et d’autres lieux emblématiques en un véritable carrefour de convivialité et d'animations. Dès ce jour, les premières animations préliminaires débuteront dans des établissements prisés tels que cafés-hôtels, grandes surfaces et stations-service. Selon Sandrine Rakotobe, responsable GMD et SS chez Star, "le Star Tour se distingue par sa montée en puissance. Les festivités commenceront progressivement, atteignant leur apogée durant le week-end pascal.
Antananarivo s’apprête à accueillir, le 24 avril, le Ve Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission de l’océan Indien (COI). En prélude à cet événement majeur, les réunions préparatoires s’enchaînent. Les 15 et 16 avril 2025, les ministres des Affaires étrangères des Etats membres se réuniront à Eden Bleu, aux Seychelles, pour la 39e session du Conseil des ministres. Une rencontre qui elle-même fait suite à celle du comité des Officiers permanents de liaison, tenue les 4, 5 et 6 avril derniers à Maurice. A quelques jours du Sommet, Edgard Razafindravahy, secrétaire général de la COI, a accepté de répondre à nos questions. Il évoque un sommet « décisif », un moment « à ne pas manquer » pour insuffler un nouvel élan à la coopération régionale.
Hier, Anthony Ngororano est arrivé au Palais d'Etat d'Iavoloha pour présenter sa lettre de nomination en tant que nouveau Coordonnateur résident des Nations Unies à Madagascar au Président Andry Rajoelina. Sa rencontre avec le Président, qui a duré plus d’une heure, a permis d'aborder divers sujets, notamment la coopération entre Madagascar et les Nations Unies. Au cours de cette rencontre, Anthony Ngororano a salué les efforts du Président et de son Gouvernement dans la gouvernance du pays, tout en soulignant l'importance d'une collaboration renforcée. Il a mis l'accent sur la mise en œuvre des trois piliers de la politique du Gouvernement, rappelant que l'accord-cadre de coopération signé en 2024 entre les Nations Unies et Madagascar s'inscrit parfaitement dans le cadre du Plan général de l'Etat (PGE).
Il ne faut pas jouer avec le feu. Un jeu dangereux auquel tout joueur trop téméraire risque de se brûler et de provoquer des incendies causant au détriment des autres des dommages en vie humaine et matériels incalculables. Attention, on ne joue pas avec le feu, c’est un jeu dangereux !
A quoi riment-ils ces agissements des élus parlementaires de l’Opposition ? On se perd en conjectures ! Décidément, les comportements irresponsables de certains élus rendent perplexe l’opinion à plus forte raison les observateurs à même les plus chevronnés. Des pêcheurs en eau trouble qui dérangent. Le moment où traverse le pays requiert un minimum de sérénité et surtout de stabilité.
Le député de Toliara I, Siteny Randrianasoloniaiko, projette un rassemblement public à Anketraky (Toliara) pour, dit-on, « faire le rapport d’activités » auprès de ses électeurs et ce en présence d’autres élus de l’Opposition dont entre autres les députés Christian Afakandro de Mahajanga (Firaisankina), Jean Jacques Rabenirina et ceux du TIM. A noter au passage que Christian Afakandro fut la vedette du dernier Conseil des ministres dans la ville des Fleurs. En soi, l’objectif n’a rien de répréhensible. Selon le règlement intérieur régissant le fonctionnement interne de l’Assemblée nationale, le député est tenu de rendre compte des activités durant la session auprès de ses électeurs. Toutefois, il lui appartient de tenir compte du contexte socio-politique local avant de prendre toute disposition. Le maintien de la paix et l’ordre public doit primer avant toute considération !
La ville de Toliara, la capitale régionale de l’Atsimo – Andrefana , est en effervescence ces derniers temps. Pour cause, des mouvements de contestation suite à la levée de la suspension de Base Toliara décrétée par le Gouvernement. Depuis, des éléments de l’Opposition locaux trament sinon complotent des manifestations publiques pour contester la décision de l’Etat.
Des fois, on tombe des nues sur les comportements irresponsables de certains des acteurs politiques concernant les affaires nationales ayant des liens directs sur les intérêts propres de la Nation. Visiblement, on a l’impression de confusion sur le combat de la relance économique avec la dynamique de la démocratie. Quand il s’agit de défendre des intérêts réels du pays dans le domaine purement économique, toutes les forces vives de la Nation, le pouvoir et l’ensemble des entités nationales, doivent se donner la main. La mobilisation générale derrière tout projet économique crédible s’impose. Ce phénomène est valable dans tous les pays dignes de la souveraineté nationale. On voit mal, très mal, des députés de la FI ou du RN s’opposer à des projets apparemment bénéfiques pour l’économie nationale française. Ce sont des actes contre-productifs et du concept antiéconomique ! C’est une faute lourde vis-à-vis de la Nation.
Les élus parlementaires ou autres doivent être en premier sur le front pour défendre les intérêts du pays. Il leur incombe d’éclairer l’opinion sur le bien-fondé d’un projet économique. La population en général n’est pas censée saisir le pourtour d’un projet. Il faut l’éclairer. Le Gouvernement, pour sa part, tente d’apporter des supplémentaires techniques d’explication pour enlever toute ambigüité.
Cessons ce jeu dangereux mettant en péril les intérêts cruciaux de la Nation. Mettons fin à ces actes de déstabilisation qui finalement deviennent du sport national que nous préférons et excellons ridiculement.
Ndrianaivo
Le député élu à Toliara I et vice-président de l’Assemblée nationale Siteny Randrianasoloniaiko, a encore fait parler de lui. En fin de semaine dernière, il a bravé une interdiction formelle de la Préfecture et de l’Organe mixte de conception (OMC) local pour organiser une manifestation publique à Toliara. Officiellement, il s’agissait de « faire un compte-rendu » à la population. Mais personne n’est dupe de ce qui s’est réellement joué.
En tout cas, la manifestation, interdite pour des raisons d’ordre public, a été maintenue coûte que coûte. Résultat : des échauffourées entre partisans du député et Forces de l’ordre, plusieurs blessés, des arrestations. Voilà le type de « rapport » public que propose Siteny Randrianasoloniaiko à ses sympathisants. Pour beaucoup, il s’agit d’une opération politique menée à la hâte, sans considération pour les conséquences ni pour la légalité. Car oui, ce député qui se prétend respectueux des lois semble avoir quelques trous de mémoire quand il s’agit du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
L’article 207 est pourtant clair : tout député doit faire un compte-rendu à ses électeurs, dans sa propre circonscription, et à la fin de chaque session parlementaire. Siteny R., lui, invite des parlementaires venus d’Antananarivo et de Mahajanga, à son compte-rendu, au mépris total de ces dispositions. Une violation manifeste, qui tranche avec les discours du député sur le respect de la Constitution et des institutions. D’ailleurs, à ce sujet, l’opinion attend encore ses rapports des précédents mandats, tant il est connu pour son absentéisme chronique à l’Assemblée.
Derrière le prétexte du compte-rendu, c’est en réalité le projet Base Toliara qui est visé. Et le député ne s’en cache pas. Il multiplie les critiques contre ce projet stratégique pour le développement de la Région, agitant la menace écologique sans jamais produire la moindre donnée concrète. Aucune étude, aucune référence sérieuse, juste des déclarations creuses à répétition sur les réseaux sociaux.
Il est par ailleurs ironique que ce même individu, qui a eu à sa disposition un crédit d’investissement parlementaire censé financer des actions de développement local et n’en a rien fait de significatif, tente aujourd’hui de bloquer un projet susceptible de générer des milliards de dollars de revenus pour l’Etat, des milliers d’emplois directs, et des milliards injectés dans l’économie locale. Pourquoi ? Par pur calcul politique, par opposition systématique ou par haine envers le Président de la République.
Les notables de la Région ne s’y trompent pas. Nombreux sont ceux qui refusent de suivre les manœuvres de déstabilisation portées par ce député. Ils voient bien que derrière les discours environnementalistes se cachent des ambitions politiques mal dissimulées. Le ton menaçant adopté par certains de ses soutiens — prétendant que le régime tombera s’il ne cède pas sur le projet — en dit long sur la nature réelle de cette opposition.
En clair, cet homme n’incarne ni le sérieux, ni la cohérence, ni la crédibilité qu’on est en droit d’attendre d’un vrai homme politique et d’un opposant digne de ce nom. Il incarne une opposition bruyante, mais vide. Une opposition qui s’oppose pour exister et non pour être une force de proposition. Même au sein de l’Opposition, Siteny Randrianasoloniaiko peine à convaincre. Rivo Rakotovao du HVM, qui n’a pas pu se présenter sous l’étiquette Firaisankina, lors des dernières municipales à Mahajanga, à cause de Siteny R. et sa clique, garde un souvenir amer de ses méthodes. Le député Fidèle Razara Pierre, autre figure de l’Opposition, ne cache plus son agacement.
La Rédaction