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Intouchables !

Suite à la décision du ministère de la Justice, quatre substituts dont trois femmes et un homme près du Parquet d’Anosy Antananarivo, ont été suspendus de leurs fonctions, une sanction assortie de suspension de solde. Du coup, la levée des boucliers des membres du Syndicat des magistrats (SMM) ne se fait attendre.

Les résultats de l’Enquête de conjoncture économique (ECE2) d’octobre 2024 dévoilent une croissance plus faible que prévu des entreprises formelles au troisième trimestre. L’Indicateur synthétique des activités des entreprises (IAE), qui permet de mesurer cette croissance, n’a atteint que 1,7%, bien loin de la prévision initiale de 19,8%. Cette situation reflète une activité économique en demi-teinte, marquée par une dynamique plus lente que ce qui a été anticipé. Malgré cette progression modeste, certaines entreprises continuent d’enregistrer une croissance positive.

Depuis sa création en 2010, le concours Miss & Mister Malagasy s'est imposé comme l'un des événements les plus emblématiques de la diaspora malagasy en Europe. Organisé à Nanterre, en France, cette compétition annuelle a rassemblé dès sa première édition un millier de participants et de spectateurs, posant ainsi les bases d'une belle aventure solidaire qui continue de grandir. Treize ans après ses débuts, le concours de beauté a su conquérir le cœur d'un public toujours plus vaste à travers l'Europe. Mais ce qui distingue Miss & Mister Malagasy des autres compétitions de beauté, c'est son engagement humanitaire.

Depuis plusieurs jours, la Capitale de Madagascar est le théâtre de manifestations de citoyens exaspérés par les délestages successifs qui affectent la vie quotidienne de nombreux quartiers. Ce mécontentement populaire est compréhensible. En effet, les coupures d’électricité paralysent non seulement les activités domestiques mais affectent aussi les entreprises locales, les services publics et l'éducation. Cependant, des indices inquiétants laissent penser que certaines de ces manifestations pourraient être dévoyées de leur but initial par des individus aux intentions moins nobles.

Dans le cadre de la lutte contre la prolifération de substances narcotiques, une patrouille composée d'éléments de la brigade de Gendarmerie d'Anaborano Ifasy, accompagnés par des quartiers mobiles, ont été déployés dans les zones limitrophes séparant la compagnie de Vohémar à celle d'Ambilobe, dans les Communes rurales d'Anaborano Ifasy et Manambato, tous situés dans le  District d' Ambilobe. L'opération s'est déroulée dans une période comprise entre le 15 octobre et le 3 novembre derniers.

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La Verite du 07/11/24

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Duel fratricide !


Une belle bataille, à mort, entre frères se profile en perspective. Tahiana Razafinjoelina (n° 2) du Tia Tanindrazana (TT) et Tojo Ravalomanana (n° 4) du Tiako i Madagasikara (TIM) s’entretuent. Le scrutin du 11 décembre pour les communales et municipales d’Antananarivo, la Capitale, va être fatal pour la grande famille de l’Opposition, en général, pour le TIM, en particulier. Les deux frères issus de la même famille politique (Firaisankina) du moins de la même souche (TIM) vont se livrer à un duel sans complaisance.
Tahiana Razafinjoelina, un ancien lieutenant, un proche parmi les plus proches de Ravalomanana Marc, se démarque. Las d’être un éternel second, Tahiana se crée un chemin … politique. Comme beaucoup d’autres d’ailleurs qui voulaient se délier de l’emprise contre-productive de Dada, le candidat du Tia Tanindrazana s’émancipe. Il vise le fauteuil de la Mairie de la Capitale. En fait, il voulait être calife à la place du calife. Quelle audace !
Tojo Ravalomanana, fils de l’ancien chef de l’Etat Marc Ravalomanana et fondateur du parti TIM, candidat naturel du parti d’Opposition TIM, veut relever le défi pour reprendre le flambeau à la place de son père. C’est un ersatz, un produit de remplacement, un candidat de remplacement en lieu et place de son père. En effet, l’OVEC a rejeté la candidature du père Ravalomanana principalement à cause de l’irrégularité du dossier fiscal selon le certificat établi à partir de l’état 211 bis. Mais, le père tient mordicus que son nom figure, d’une manière ou d’une autre, sur la liste des candidats à Antananarivo, la Capitale, il propose sinon il impose le nom de son fils Tojo. Et comme d’habitude, tout le monde (état-major et partisans  TIM) accepte plutôt se soumet ! Au nom du père et du fils et ainsi soit-il !
Ayant perdu la mainmise d’Antananarivo, considérée comme son fief personnel ou familial, Ravalo cherche par tous les moyens de le « récupérer » et éventuellement ou en même temps faire un « saut » à Iavoloha, l’autre fief perdu de l’ancien chef d’Etat. Avoir perdu l’un des plus beaux trésors,  la ville des Mille, et être déchu du trône le plus convoité du pays, le Palais d’Iavoloha, sonnent trop dur en tout. C’est l’amer à boire jusqu’à la lie ! Surtout quand il est bloqué en travers de la gorge. En somme, la famille Ravalomanana a une précieuse victoire à remporter contre vents et marées, la Mairie de la Capitale !
Le duel fratricide au sein de la mouvance « Firaisankina » ouvre une voie royale aux autres concurrents. En particulier, le porte-flambeau de la majorité présidentielle, Harilala Ramanantsoa (n° 7), et l’état-major qui l’accompagne doivent être à même de savoir tirer l’épingle du jeu. C’est une aubaine  qu’il ne faut pas laisser s’échapper. Harilala a intérêt à exploiter toute situation surtout quand celle-ci met en évidence les points faibles des adversaires. L’intelligence d’action s’avère toujours nécessaire afin de marquer des points. En tout cas, savoir tirer profit des faiblesses du camp d’en face n’est point du tout un péché ou un délit. Il ne faut jamais avoir honte ni scrupule de gagner la victoire par une tactique de guerre bien rodée. Sois courageuse et battante Madame ! A la guerre comme à la guerre !
Ndrianaivo

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Actu-brèves


Le projet de loi portant sur le fly-over « Maki » adopté. L’Assemblée nationale a adopté mardi le projet de loi 005/2024 du 7 février 2024 autorisant la ratification de l’accord de prêt relatif au financement du projet aménagement du fly-over « Maki » croisement entre la route de la « Francophonie » et le boulevard de « l’Europe », conclu le 11 octobre 2023 entre la République de Madagascar et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA). La commission I (finances, économie et développement durable) au Sénat examinera le même projet de loi ce jour. Son adoption en séance plénière aura lieu demain. Le projet dont l’accomplissement est prévu en 2028 est intégré dans le pack au sujet duquel une mission d’évaluation venue du Golf arabo-musulman a rencontré en octobre le ministre des Travaux publics, Richard Théodore Rafidison.



Du 28 au 31 octobre 2024, un atelier de formation des formateurs sur l’enregistrement systématique des naissances et l’attribution d’un numéro unique d’identification a eu lieu à Ampandrana, dans le cadre de la réforme du système de gestion de l’état civil et de l’identité. Organisé par le ministère de l’Intérieur, via le Centre national de l’état civil et de l’identité (CNECI), l’atelier a réuni des représentants de plusieurs ministères, notamment ceux de la Décentralisation, de la Justice et de la Santé publique, ainsi que d’autres entités engagées dans la réforme de l’administration. Quarante et un formateurs, provenant des Préfectures et Districts, auront la responsabilité de former et d’accompagner les officiers d’état civil, secrétaires d’état civil et agents de santé dans leurs Districts pour la mise en place de ce système d’enregistrement.



Le syndicat des magistrats de Madagascar a annoncé hier matin qu’ils reprendront le travail normalement au sein des Tribunaux à partir d’aujourd’hui, mercredi, après une assemblée des membres. Malgré la « Journée d’indignation » pour exprimer leur mécontentement face à la décision du ministère de la Justice de suspendre quatre substituts du procureur dans l’exercice de leurs fonctions, certains juges ont choisi de travailler hier, par solidarité avec leurs compatriotes. Mbitanarivo Andriantsihorisoa, président du SMM, a confirmé que les discussions avec le ministère de la Justice se poursuivront. Il y a eu des audiences judiciaires hier dans certaines salles du Tribunal de première instance, bien qu’il y ait eu des retards.



Au cours de sa visite dans la Région de Fitovinany, le ministre de la Justice a profité de l’occasion pour se rendre à la prison de Manakara. Il a eu des échanges avec les responsables pénitentiaires et a rencontré des détenus. Lors de cette visite, il a souligné l’importance de lutter contre la corruption et a promis de veiller au bien-être des agents pénitentiaires. Le ministre a encouragé les détenus à faire preuve de patience et a exprimé son engagement à les aider à acquérir des compétences professionnelles pour faciliter leur réinsertion dans la société. Il a également mentionné la mise en œuvre de techniques de compostage visant à améliorer l’autonomie alimentaire de la prison. Les autorités pénitentiaires ont remercié le ministre pour sa visite, qui est perçue comme un signe d’espoir et de renouveau pour l’établissement.











 Alors que les coupures de courant et d’eau continuent d’aggraver le quotidien des Malgaches, le député Fetra Rakotondrasoa a annoncé son intention de demander l’ouverture d’une enquête parlementaire sur la gestion de la JIRAMA, la compagnie nationale d’eau et d’électricité. L’élu, visiblement exaspéré par l’inefficacité des mesures de la compagnie, souhaite comprendre les raisons qui maintiennent le pays dans le noir malgré les investissements et efforts conséquents de l’Etat.
« Ce qui se passe avec les délestages, particulièrement à Antananarivo et dans les régions interconnectées, est incompréhensible. Des solutions ont été trouvées et des moyens importants ont été mobilisés par le Gouvernement, mais la situation s’aggrave », a-t-il déclaré lors d’une interview. Le député Rakotondrasoa déplore un paradoxe : malgré l’augmentation des fournitures de carburant, le recours à des machines puissantes et coûteuses, et la visite du Président Rajoelina lui-même à Ambohimanambola pour soutenir la JIRAMA, le calvaire des délestages semble s’intensifier.
La JIRAMA, confrontée à des problèmes de maintenance et à un besoin constant de fuel lourd en raison de la baisse du niveau des eaux dans les centrales hydroélectriques, ne parvient toujours pas à satisfaire la demande en énergie. En outre, les coupures répétées nuisent directement à l’économie locale, privant de nombreux foyers et entreprises des ressources essentielles à leurs activités. Pour Rakotondrasoa, il est légitime de se demander si la situation actuelle ne profite pas à quelques responsables internes qui tireraient un intérêt du chaos ambiant.
L’élu de la nation se dit d’autant plus déterminé à agir qu’il constate la colère grandissante des habitants, exaspérés par la dégradation continue de leurs conditions de vie. Toutefois, il appelle ses concitoyens à éviter toute violence, alors que les tensions sociales s’exacerbent. « Les manifestations ne feront que retarder la résolution du problème », a-t-il insisté. Et lui de remettre d’ailleurs en doute la spontanéité de certaines des récentes manifestations dans la Capitale.
Une enquête parlementaire pourrait ainsi éclaircir les dysfonctionnements persistants au sein de la JIRAMA, malgré les fonds colossaux alloués par l’Etat – pas moins de 9 milliards d’ariary chaque mois pour prévenir les délestages – . « Cet argent pourrait servir à bâtir des infrastructures vitales dans chaque District. Nous devons savoir pourquoi, malgré cette aide, la JIRAMA ne parvient pas à répondre aux besoins de la population », a souligné Fetra Rakotondrasoa.
Avec cette demande d’enquête, le député espère obtenir des réponses sur la chaîne de responsabilité et identifier les obstacles réels, voire les éventuels intérêts en jeu dans cette crise énergétique qui pénalise gravement la population et freine l’essor économique du pays.
Lalaina A.



Bourbier. Lors d'une conférence de presse à la centrale CTA2 d'Ambohimanambola, où la JIRAMA réalise ses dépotages de carburant, Ron Weiss, directeur général de la compagnie nationale de l’eau et de l’électricité, a évoqué les défis auxquels l’entreprise fait face. Il a souligné que les instructions claires du Président de la République visaient à réduire l’ampleur des délestages qui touchent la population.
Les causes de cette situation sont principalement liées à deux facteurs : la réduction de la production hydroélectrique, due à une période d'étiage exceptionnellement sévère, et la baisse de l’approvisionnement en fuel lourd. En temps normal, les centrales hydroélectriques fournissent environ 190 mégawatts, mais cette année, la production est tombée à seulement 65 mégawatts, en grande partie à cause de la baisse de la capacité d’Andekaleka, la principale centrale du pays. Cette chute considérable aggrave les délestages, d'autant plus que la production thermique a elle aussi été impactée par des pénuries de fuel lourd. Une situation que subissent de plein fouet tous les usagers de la JIRAMA.
"Le délestage est devenu un véritable cauchemar pour nous. Mon commerce repose sur l’utilisation d’équipements frigorifiques pour conserver mes produits. Maintenant, je suis obligé de jeter une partie de ma marchandise. Ce sont des pertes financières énormes pour une petite entreprise comme la mienne. On nous promet une amélioration, mais je ne vois aucun changement. La situation ne fait qu'empirer et c'est de plus en plus difficile de gérer le quotidien" peste Ranaivo, 45 ans, commerçant à Ankadifotsy.
Mesures d’urgence
Face à la situation pressante, le Président de la République a ordonné l’activation des Turbines à combustion (TAC) de la JIRAMA à Ambohimanambola. Bien que coûteuse, avec une dépense de 300 millions d'ariary par jour pour cinq heures d’utilisation, soit près de 9 milliards par mois, cette solution vise à limiter les coupures d’électricité. Des instructions ont également été données pour mobiliser les groupes fonctionnant au fuel lourd afin de réduire les délestages de 80 % et garantir une alimentation continue de 6 h à 22 h.
Cependant, la situation reste tendue en raison des difficultés d’approvisionnement en fuel lourd. Selon Ron Weiss, la production thermique, qui pourrait atteindre 130 mégawatts en période de sécheresse, n'a généré que 25 mégawatts ces derniers jours. Ce déficit est en partie dû à la fermeture de la raffinerie de Galana à Toamasina les 2 et 3 novembre. Sur ce point, Donald Emerant, directeur général de Jovena de rassurer sur la disponibilité de 24 000 m3 de fioul à Toamasina et que sa compagnie va négocier avec les transporteurs pour mobiliser une vingtaine de camions pour l’acheminement de tout ce volume.
Ainsi, avec une production totale combinée de seulement 65 mégawatts d’hydroélectricité, 30 mégawatts d’énergie solaire (pendant la journée) et 25 mégawatts de thermique, l'approvisionnement en électricité du réseau interconnecté d’Antananarivo reste fragile. Pour l’heure, la JIRAMA s’efforce de maximiser l’utilisation de ses ressources disponibles, mais la situation exige des actions concertées et des investissements durables pour garantir une stabilité énergétique à long terme.
Hary Rakoto

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Editorial

  • L’autre sommet !
     « Un train peut en cacher un autre ! » Au mois d’août prochain, le pays s’apprête à accueillir un autre sommet, celui de la SADC (South African for the Development Community) ou Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Madagasikara, de sa situation géographique, fait partie intégrante de l’organisation sous régionale regroupant les Etats de la partie australe de l’Afrique.

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