Publié dans Editorial

Le social en pole position

Publié le jeudi, 06 août 2020

Une priorité parmi les priorités du régime MAPAR, le « sosialim-bahoaka » passe devant. Tel un véhicule prioritaire, une ambulance transportant à bord une personne gravement malade nécessitant des traitements d'urgence, qui ne peut pas attendre. Les besoins vitaux des humains priment envers et contre tout. Le Président Rajoelina ne minimise nullement les conditions de vie de ses concitoyens surtout en cette période de dures épreuves vécues par tous.

 

Rajoelina Andry Nirina, bien avant qu'il reprenne les manettes du pouvoir, au sommet de l'Etat, s'engageait publiquement à sauver le peuple malagasy. Il mettrait tout en œuvre pour venir en aide de la population meurtrie par la misère et l'insécurité sous toutes ses formes dont entre autres l'insécurité alimentaire. Un défi énorme qu'il entend relever coûte que coûte.

En pleine guerre contre la pandémie de Covid-19, les dirigeants du pays ne perdent pas le Nord sinon le cap. La crise sanitaire frappe de plein fouet la Grande île. Tous les efforts, humains et matériels,  se conjuguent de telle sorte que l'ennemi soit repoussé vers les abîmes de la désolation. L'Etat ne lésine point sur les moyens. Les agents de santé civils et militaires concentrent leur savoir-faire et ne ménagent pas leurs efforts afin que la propagation de la maladie soit endiguée dans les meilleurs délais. Le combat que nous menons fait appel à la mobilisation générale de tous sans exception. Toutes les forces vives, les gens de bonne volonté sont concernées et personne ne doit aucunement se sentir en dehors de la lutte. Mais attention, rien ne découle de l'évidence ! Chacun doit faire le maximum de ses possibilités dans la mesure où il s'agit de sauver des vies humaines. Sans vouloir se contempler bêtement dans un triomphalisme déplacé ni s'égarer dans un optimisme naïf, il faut reconnaitre en toute modestie que les efforts commencent à porter leurs fruits. Le taux de guérison grimpe sensiblement.

Mais les tenants du pouvoir ne minimisent guère le côté social de l'état d'urgence sanitaire. Rajoelina, l'homme fort du pays et commandant en chef de la guerre contre la Covid place le « sosialim-bahoaka » en pole position. En effet, en bon stratège, le Président ne sous-estime pas l'importance du volet social de la bataille. Au contraire, il se fait du souci personnel des difficultés que la population vulnérable endure durant cette crise sanitaire sans précédent. Et le couple présidentiel s'investit personnellement à fond dans la mêlée.

Après la déroute de la première vague de la distribution des Vatsy Tsinjo et des Tosika Fameno,  les dirigeants ont dû chercher comment améliorer la démarche. L'échec à plate couture du Komity Loharano  les oblige à recadrer la stratégie. Les éléments fidèles voire radicalisés des détracteurs du régime répartis dans les 192 Fokontany des six Arrondissements de la Capitale font le tout pour le tout pour faire capoter l'initiative du Gouvernement afin  d'alléger la tourmente de la population.

Mais le Président Rajoelina, fidèle à ses engagements, ne renonce jamais. Animé d'une ferme volonté d'apporter le soutien nécessaire au « vahoaka » en détresse, il va de l'avant et affronte, dans certains cas, la colère de la foule.  C'est lui en personne, assisté de son épouse, qui supervise la nouvelle vague de distribution du « sosialim-bahoaka ». Des denrées alimentaires de base  destinées à chaque foyer sans distinction.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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