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La saison des pluies arrivera bientôt. Les travaux de curage des canaux d’évacuation d’eau ont débuté la semaine dernière dans la Capitale. Selon la Commune urbaine d'Antananarivo, plus d’une quarantaine de kilomètres de canaux sont à vider et à nettoyer pour les six Arrondissements. A travers les travaux de haute intensité de main-d’œuvre (HIMO), 30 personnes par Arrondissement effectuent cette tâche durant une période de 20 jours. Pour le 1er Arrondissement, la mission consiste à curer un peu moins de trente kilomètres de canaux.

Une juste rétribution pour les propriétaires impactés par les projets d'infrastructures. La mise en place du projet « Tanisoa », approuvée lors du Conseil des ministres du 23 octobre dernier, a entraîné la nécessité de relocaliser le dépôt de carburant d’Alarobia vers Bongatsara afin de faciliter la construction d'une nouvelle route reliant Ankorondrano à Andohatapenaka. Cette décision a impacté un total de 65 terrains et a exigé que des compensations soient versées aux propriétaires affectés. C'est dans ce contexte que la société Logistique Pétrolière a pris en charge la gestion des indemnisations.

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Posture de veille permanente !

De la vigilance en permanence ! Le VIH/SIDA court toujours. En sourdine et dans l’ombre, le virus sévit et a tendance à gagner du terrain. Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) qui n’a jamais dit son dernier mot est toujours actif à Madagasikara. 
Lors de la XXème édition du colloque régional, pour l’océan Indien, au CCI Ivato, tous les intervenants dont en particulier la Première dame Mialy Rajoelina, la marraine de l’évènement, ont mis en évidence la nécessité absolue et urgente de redémarrer la mobilisation nationale. Les responsables de la Santé publique font part d’un chiffre sans cesse croissant mais seule une infime partie se présente pour les traitements. On connait que 74.000 personnes sont concernées par les infections du virus, elles vivent avec, mais 20.000 cas seulement se font enregistrer et suivent les traitements.

A l’occasion de son 10ème anniversaire, Filatex Immobilier renforce sa présence au Salon international de l'habitat (SIH) qui se tient du 24 au 27 octobre 2024 au parc d’exposition Forello Tanjombato. En tant qu’acteur majeur du secteur immobilier, Filatex se démarque cette année avec un stand impressionnant de 115 m2, reflet de son engagement en faveur de l'innovation et de la durabilité. Depuis ses débuts, Filatex s’est illustré par des projets diversifiés et ambitieux qui ont contribué au développement urbain de Madagascar. 

Les associations Tambohobe et First annoncent avec enthousiasme la tenue en deux dates de la 7ème édition du « Festi-sôva », à savoir ce samedi 26 octobre et le 16 novembre prochain. Cet événement emblématique, dédié à la culture, à l'art et aux traditions locales, vise à promouvoir l'unité et la convivialité au sein de la communauté malagasy. Le festival, dont la première édition a été initiée par l’association Tambohobe, se déroulera ce jour à partir de 13h au terrain de basket situé à Ambodin’Isotry, puis au Palais des sports et de la culture à Mahamasina, dès 9 h, le 16 novembre. 

Tirer profit des leçons retirées des succès émiratis. C’est dans cet esprit que s’inscrit le forum du Programme d'échanges d'expériences gouvernementales (GEEP). Cette rencontre de haut niveau, qui s’est tenue hier au Palais d’Etat d’Iavoloha, a réuni une délégation de vingt membres du Gouvernement des Émirats arabes unis (EAU), dirigée par Abdulla Nasser Lootah, Vice-ministre d’Etat chargé de la Compétitivité et des Echanges.
Ce forum avait pour objectif de favoriser le partage de connaissances et de pratiques efficaces entre les deux pays. En effet, les Emirats, emblèmes du développement rapide et de l'innovation, sont souvent cités en modèle à suivre pour des nations en quête de transformation. Le Président Andry Rajoelina a ouvert le bal, insistant sur la nécessité d'une coopération solide avec les EAU, notamment dans des domaines clés comme l'agriculture et l’économie.

« 24/7 ». Pour dire ouverture 24h sur 24 et 7 jours sur 7. C’est ce qu’affichent la plupart, sinon la totalité des pharmacies situées aux périphéries immédiates de la Capitale. Force est donc de reconnaître que, en matière d’accès aux médicaments, les banlieusards sont mieux lotis que les citadins, du moins durant les heures et jours non ouvrables. Car dans la circonscription d’Antananarivo-Renivohitra (ainsi que dans les grandes agglomérations du pays), les week-ends et jours fériés ainsi qu’en dehors des heures de bureau, le principe reste celui des « pharmacies de garde ». 

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La une du 26 octobre 2024

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On verra !


L’avenir nous le dira.Une séance plénière spéciale s’est tenue à Tsimbazaza entre les députés et le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) ce mardi dernier. En tant que présidente, Sahondra Rabenarivo représentait le Comité. La rencontre inédite que l’on pouvait qualifier de cruciale entre le CSI et le Parlement àTsimbazaza laissait entrevoir un brin d’espoir dans la lutte contre la corruption et par extension contre l’impunité à Madagasikara. Mais, gardons-nous de la tentation de trop anticiper. Les enjeux sont tellement complexes qu’il est difficile d’extrapoler d’avance. En fait, méfions-nous et évitons de généraliser trop hâtivement !
La séance du mardi portait au moins sur trois opportunités essentielles. En premier lieu, elle a permis au CSI par le biais de Mme Sahondra Rabenarivo de dresser le bilan des travaux du Comité ad hoc sur l’élaboration de Nouvelle stratégie nationale pour la lutte contre la corruption, N – SNLCC. La stratégie nationale en cours arrive à son terme le 31 décembre et la nouvelle devra débuter le 1er janvier 2025 et cela pour les 10 ans à venir. Ainsi, les travaux d’élaboration du Comité ad hoc ayant duré ces 12 mois de l’année à travers les consultations régionales touchent à leur fin. Les députés, en tant que représentants du peuple, ont la primeur des résultats des travaux. Le second volet portait sur la remise en état relative à la responsabilité des élus parlementairesdans la lutte effective contre la corruption. Sahondra Rabenarivo, éminente juriste de son état, fait part aux députés de leur « immense pouvoir » et donc, leur « grande responsabilité » dans cette lutte complexe et délicate.Il leur suffit, à travers la commission spéciale d’accusation, de donner leur feu vert pour que la machine de la lutte contre la corruption et contre l’impunité fonctionne. Et les corrupteurs, les grands délinquants et les gros bonnets trembleront. En troisième plan, le président du CSI profita de l’occasion pour interpeller les parlementaires sur l’inadéquation des privilèges statutaires et avantages corolaires qui s’érigent en blocages sur la lutte effective contre la corruption. Elle leur avait « prié » sinon convié à revoir ces indélicats privilèges. L’entreprise est difficile mais il fallait l’évoquer quelle que soit l’issue. En tout cas, il s’agit d’un test de grandeur nature auprès de ces élus du peuple. Eux qui ont juré de défendre à tout prix les intérêts du pays.
A Madagasikara, la lutte contre la corruption aura encore de long chemin à parcourir. Selon les récents rapports de 2023 et début 2024, de la Transparency Initiative Madagascar, l’Indice de perception de la corruption (IPC) de la Grande île stagne pour ne pas dire recule. La note de Madagasikara est de 25/100, 145ème sur 180 pays. Sur le continent, des dizaines de milliards de dollars sont détournés en Afrique. En fait, la corruption coûte 148 milliards de dollars dans l’ensemble des pays africains dont notamment à Madagasikara. Les frasques de délit de corruption dans le pays restent, du moins pour le moment, impunies. Les gros poissons courent toujours sans être inquiétés. D’où l’importance cruciale de cette séance de « sensibilisation et de conscientisation » auprès de nos parlementaires.
On verra à quoi va-t-elle aboutir cette rencontre du mardi 22 octobre. L’avenir nous le dira.
Ndrianaivo




Fanahimanana Tiaray, directeur de cabinet du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) explique pourquoi les élections municipales et communales, souvent sous-estimées, représentent un véritable défi organisationnel. Il revient sur les spécificités et les obstacles qui rendent ces élections de proximité bien plus complexes à gérer que les scrutins nationaux.

La Vérité (+): On dit souvent que les élections présidentielles sont les plus délicates à organiser. Qu’en est-il pour les élections municipales et communales?
Directeur de cabinet du président de la CENI (-): C'est une idée reçue. En réalité, plus les élections concernent la base, plus leur organisation est complexe. Contrairement aux présidentielles qui n’impliquent qu’une seule personne à élire, les élections communales touchent 1 695 circonscriptions à travers Madagascar. Cela signifie que 1 695 maires seront choisis et que la Commission nationale électorale indépendante (CENI) doit traiter 5 387 listes de candidats.

(+): Concrètement, en quoi cette organisation est-elle plus compliquée?

(-): D’abord, il y a l’impression des bulletins de vote. Chaque Commune doit avoir des bulletins uniques qui mentionnent non seulement le nom des têtes de liste, mais aussi ceux de tous les conseillers qui les accompagnent. Imaginez le travail titanesque : vérifier des milliers de noms et s’assurer que chaque détail est correct pour éviter toute erreur. A titre de comparaison, lors des présidentielles de 2023, il n'y avait qu'une dizaine de candidats. Le processus était bien plus simple.

(+): Et en termes de logistique, quelles sont les difficultés spécifiques aux municipales et communales?

(-): Contrairement aux présidentielles et législatives, où la logistique s'organisait autour de 120 Districts, cette fois, il s’agit de 1 695 Communes. Chaque Commune a ses particularités en termes de nombre de listes enregistrées, et parfois dans un même District, il peut y avoir plus d’une vingtaine de Communes. Cela rend la préparation logistique extrêmement complexe. Tout le matériel de vote, des bulletins aux enveloppes, doit être soigneusement préparé pour chaque Commune.

(+): En plus des noms des candidats, y a-t-il d’autres éléments à prendre en compte?

(-): Bien sûr. Il y a aussi les logos et maquettes des listes de candidats, soit 5 387 à vérifier également. La moindre erreur, même une simple omission d'une lettre, peut entraîner des conséquences fâcheuses. Il faut donc être rigoureux à chaque étape.

(+): Finalement, quels sont les défis majeurs auxquels fait face la CENI pour ces élections de proximité?

(-): Les défis sont multiples. En plus de la complexité logistique, il y a un enjeu démocratique important. Ces élections sont le reflet de la participation citoyenne à la base. Renforcer la démocratie locale, c'est aussi renforcer l'ensemble du processus démocratique à Madagascar. Notre objectif est de garantir la transparence et l’efficacité du scrutin malgré ces nombreuses contraintes.

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Editorial

  • L’autre sommet !
     « Un train peut en cacher un autre ! » Au mois d’août prochain, le pays s’apprête à accueillir un autre sommet, celui de la SADC (South African for the Development Community) ou Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Madagasikara, de sa situation géographique, fait partie intégrante de l’organisation sous régionale regroupant les Etats de la partie australe de l’Afrique.

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