Vendredi 20 décembre
Khaleba
Le célèbre chanteur natif de Morondava, capitale de la Région de Menabe, fait son grand retour avec de nouvelles compositions prometteuses. Khaleba, ancien batteur du groupe Dadah de Fort-Dauphin, continue de tracer un parcours en pleine ascension. S'inspirant des rythmes tropicaux, cet artiste polyvalent, accompagné de sa dynamique équipe, propose une variété de styles musicaux allant du slow au blues, en passant par le « tsapiky », le « kilalaky » et le « mangaliba ». Khaleba sait créer une ambiance électrisante qui marque les esprits du public. Ce soir, il enflammera la scène du Glacier, Analakely lors d'un cabaret exceptionnel. Rendez-vous à 21h !
Do Rajohnson
L’un des chanteurs qui a bercé les oreilles des mélomanes fera son apparition pour ce vendredi. Il s’agit de Do Rajohnson, un auteur-compositeur très célèbre dans les années 90 et 2000. Actuellement, il se fait plus discret. Bien que ses titres soient encore repris à tue-tête lors des évènements familiaux et dans les karaokés du coin, Do Rajohnson n’est plus tout à fait dans l’ère du temps. Le chanteur n’a pas décroché pour autant. Ce soir, il va donner un concert à l’hôtel de ville d’Ankazobe. Le show débutera à 20 heures. Il offrira aux heureux privilégiés un merveilleux moment de musique en réinterprétant ses tubes intemporels, à l’instar de « Miaraka aminao », « Tiako », « Raha ho lasa » ou encore « Ianao ilay mamiko ». Ce sera un concert qui réveillera sans doute autant de souvenirs.
Samedi 21 décembre
Arnaah
Depuis son retour sur la scène musicale malagasy, Arnaah connaît un succès fulgurant. En seulement quelques mois, elle s'est imposée comme une figure incontournable du paysage artistique local. Demain soir, elle se produira au Chez Papa Isoraka, un lieu prisé des noctambules, où elle ravira son public avec ses inoubliables chansons d'amour. Au programme de la soirée, des titres emblématiques comme « Lemberoa », « Tiangoty » et « Zah tegna izy ». Les amateurs de musique vont bénéficier d’une ambiance mémorable, pleine d'émotions et de mélodies envoûtantes. La fête commencera à 22h !
Iraimbilanja
Ce groupe légendaire de rock continue d’étonner ses inconditionnels. Demain à partir de 16h 30, les « Raimbl » vont s’élancer sur la petite scène du Karibotel Twenty Six, Analakely, pour un cabaret qui s’annonce électrisant. Comme à leurs débuts, les membres du groupe sont déterminés à démontrer qu’ils n’ont rien perdu de leur fougue et de leurs talents. Batata et sa troupe charmeront le public avec des morceaux tirés de leur riche répertoire de plus de 40 ans comme « Tao an-tsekoly », « Mosoara », « Tanin-dolo », « Raosy Jamba » et « Tsy ho ahy ianao », indéniablement parmi les plus grands tubes sortis par le groupe.
Rootsikalo
Demain soir, les fêtards, passionnés de musique urbaine se donneront rendez-vous à la salle du Karaoke Club III d’Anosizato pour une soirée qui promet d’être mémorable. Dès 19h, Rootsikalo, cet artiste de la nouvelle génération, enflammera la scène avec un spectacle au rythme effréné et aux couleurs vibrantes du genre « roots ». Rootsikalo, connu pour sa capacité à captiver le public, sera accompagné de ses musiciens pour interpréter ses plus grands succès. Les morceaux tels que « Tsio-drivotra », « Tsy tandrify », « Tiako ho avy » et « Mangina aty » résonneront certainement dans la salle, offrant aux fans une expérience unique et immersive.
Dimanche 22 décembre
Reko
Ce dimanche, le Palais des Sports de Mahamasina sera le théâtre d'un événement musical majeur. Il s’agit du concert de clôture de la célébration du 5ème anniversaire de « Reko Band ». Organisé par le Studio 58 et soutenu par Yas et Allianz, ce spectacle promet d'être une grande fête pour les fans. « Reko Band » présentera à cette occasion une trentaine de titres, mêlant succès emblématiques comme « Andao », « Hafa mihitsy » et « Misia » à des morceaux moins connus. Avec une production de haute qualité, le groupe s'engage à offrir une performance visuelle et sonore exceptionnelle, agrémentée de surprises et d'invités spéciaux pour une célébration inoubliable.
Si.R
Le football malgache est à un tournant décisif. Depuis hier, 19 décembre, et jusqu'à aujourd'hui, une journée de réflexion réunit l'ensemble des acteurs du ballon rond à Madagascar. Cette initiative vise à trouver des solutions concrètes pour sortir le football national de son impasse, marquée par les contre-performances des Barea et un essoufflement des compétitions locales.
Un rendez-vous fédérateur. Dirigeants de club, présidents de ligue, entraîneurs, techniciens, joueurs et journalistes sportifs sont au rendez-vous. Ensemble, ils échangent avec le comité exécutif de la Fédération malgache de football (FMF) et le directeur technique national pour dresser un état des lieux et proposer des actions.
« Il est essentiel de ne pas détourner les subventions destinées aux clubs. Une compétition doit rester une compétition, et une formation doit être bien structurée. Le développement d’académies pour les jeunes est également primordial, comme celles qui ont permis l’émergence de la génération des années 2000 », a souligné Henintsoa Rakotoarimanana.
La refonte du championnat national est l’un des principaux thèmes débattus. Il a été proposé de réduire le nombre d’équipes en Premier Football League (PFL), passant de 16 à 12, avec un format de matches aller-retour pour les conférences Nord et Sud, et un format aller simple pour la conférence Centre.
Pour soutenir cette réorganisation d’un championnat à pool unique, vu l’étendue du territoire alors que les clubs n’ont pas les moyens de déplacement, une subvention de 15 000 000 Ar par club a été demandée par la fédération. Cette mesure vise à garantir des compétitions de qualité, en adaptant les ambitions aux moyens disponibles. Le coup d’envoi du championnat est prévu pour le 18 janvier 2025.
Les participants ont également mis en avant l’importance d’organiser des compétitions zonales avant la coupe nationale et de publier un calendrier compétitif bien en amont. Des formations gratuites pour les entraîneurs en régions et l’imposition de licences CAF A pour les clubs d’élite figurent parmi les recommandations clés pour hausser le niveau général.
Les performances des Barea et des autres sélections nationales ont suscité de vives discussions. Parmi les solutions proposées : Une préparation renforcée avec des matchs de haut niveau, plutôt que des amicaux sans enjeu. Une meilleure gestion des fonds alloués par la FIFA, avec des projets concrets et mesurables. Une décentralisation des matchs pour renforcer la visibilité du football dans toutes les Régions.
Ces deux journées de réflexion représentent une opportunité cruciale pour reconstruire les bases du football malgache. Les acteurs du sport espèrent que les mesures discutées seront rapidement mises en œuvre afin d'inverser la tendance et redonner espoir à un public passionné, mais déçu par les récents échecs.
Le défi est immense, mais l’engagement des participants témoigne d’une volonté commune de redorer le blason du football malgache, à la fois sur la scène nationale et internationale.
Elias Fanomezantsoa
Le projet de la centrale hydroélectrique de Ranomafana a été lancé hier. Ce projet, situé sur le fleuve Ikopa, aura une capacité de production de 64 MW, représentant environ 24 % des besoins du Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). Avec un investissement total de 239 millions de dollars, le financement de ce projet est assuré par un prêt de la Banque EXIM de Chine. L'entreprise chinoise SINOHYDRO a été choisie pour la construction de la centrale. « Une fois en service, elle permettra de réaliser des économies considérables sur les importations de carburants fossiles, estimées à 300 milliards d’ariary par an » a déclaré Jean Baptiste Olivier ministre de l’Energie lors de son discours. Cet apport en énergie renouvelable se révèle d’autant plus nécessaire. Selon le ministre « Madagascar dépend actuellement de manière excessive des centrales thermiques alimentées par des combustibles fossiles. Ces dernières représentent plus de 70 % de la production énergétique nationale ». Cette dépendance a des conséquences économiques lourdes, avec un coût élevé pour la JIRAMA et pour les finances publiques. Chaque kilowattheure produit par les centrales thermiques revient à environ 1 200 ariary, soit bien plus que le prix de vente de l’électricité (760 ariary). En comparaison, l’hydroélectricité offre une alternative nettement plus économique, avec un coût de production d’à peine 4 ariary par kilowattheure.
Avenir énergétique
Le barrage de Ranomafana, dont la mise en service est prévue d’ici fin 2027 ou début 2028, sera équipé d’une chute de 40 mètres. Il disposera également d’un débit de 115 m³ par seconde. Ce projet s’inscrit dans un ensemble d’initiatives visant à augmenter la production d’énergie propre à Madagascar. Parmi les projets en cours, on trouve les centrales d’Andekaleka (90 MW), de Farahantsana (28 MW), et de Sahofika et Volobe, avec l’objectif d’atteindre une capacité totale de production de plus de 400 MW d’ici 2028. Ce développement permettra de réduire les délestages fréquents et d’assurer un approvisionnement plus stable en électricité pour les habitants. Mais cette nouvelle centrale hydroélectrique ne se limite pas à la production d’énergie. Le projet inclut également une vaste campagne de reforestation visant à restaurer les écosystèmes locaux. Cette initiative permettra également d'offrir des emplois aux communautés environnantes. Le ministre a rappelé l’objectif du Gouvernement d’augmenter significativement l’accès à l’électricité d’ici 2030. Ce projet s’inscrit dans un partenariat renforcé entre l’Etat et le secteur privé, notamment à travers les partenariats public-privé (3P). Il vise à fournir une énergie propre, moderne, durable et abordable à l’ensemble de la population malagasy.
Carinah Mamilalaina
Lors de la cérémonie organisée au Palais d’Etat d’Iavoloha afin de récompenser les athlètes malagasy médaillés aux Championnats du Monde et d’Afrique, une absence notable a soulevé des questions : Roumaica Benandro, médaillée d’or aux Championnats d’Afrique junior et médaillée de bronze à l’Open de Dakar 2024, n’a pas été honorée parmi ses pairs.
Actuellement, Momazil Abasse Goulam Houssen (29 ans) a la Gendarmerie à ses trousses, pour une affaire liée à une émission de chèques sans provision dont on l'incrimine d'ailleurs. Le préjudice s'élève jusqu'à 146, 27 millions d'ariary. Le comble, c'est que le concerné a pris la fuite et disparait totalement des radars, depuis. Car plusieurs personnes, précisément des propriétaires d'entreprise auprès desquels cet Indopakistanais a effectué des achats de matériaux divers, sans que la source ne précise la nature, porte maintenant plainte contre lui à cause du même motif.
« Imaginez des mères en train d’accoucher à la lumière d’un smartphone ou d’une bougie… Il s’agit d’une réalité dans certains centres de santé de base (CSB), surtout en milieu rural ». Patrick Pisal-Hamida, administrateur directeur général de Yas Madagascar, l’a affirmé hier. Ngoy Kishimba, représentant adjoint de l’UNFPA, confirme ce fait en racontant l’histoire d’une femme qui venait pour accoucher dans un CSB dans la partie Nord de l’île, en pleine saison cyclonique. Avec le délestage, la sage-femme a dû s’assurer de l’accouchement avec la lumière du smartphone.
La traditionnelle "magie de Noël" change de lieu cette année et se tiendra à Ambohijatovo, du 20 décembre 2024 au 5 janvier 2025. Ce spectacle d'illumination, habituellement présenté à Ambohitsorohitra se déplace pour offrir une expérience nouvelle et féerique aux habitants d'Antananarivo et aux vacanciers, dans le cadre d'un événement organisé en partenariat avec la Présidence de la République et la Commune urbaine d'Antananarivo.
La campagne nationale de reboisement de 2025 débute. Un peu en avant du calendrier habituel, le lancement officiel a eu lieu à Andekaleka le lundi 16 décembre en présence du Président de la République Rajoelina Andry Nirina. En effet, le Chef de l’Etat conduisant une forte délégation présidait la cérémonie du coup d’envoi officiel. Une cohorte de personnalités civiles et militaires participait à cet acte citoyen de portée nationale pour l’avenir des générations à venir.
Le choix du site, Andekaleka, revêt une importance cruciale. Il ne résulte point d’une circonstance fortuite. Dans la précédente édition, en lieu et place dans cette colonne, l’occasion nous a été offerte d’évoquer le pourquoi du site d’Andekaleka.
A l’approche des fêtes de fin d’année, la Direction générale des Douanes (DGD) a tenu une réunion tactique ce mardi. L’objectif de cette rencontre était de renforcer les mesures de sécurité face à l’intensification de la criminalité. Cette réunion, devenue une tradition annuelle, a réuni les acteurs chargés de la sécurité du territoire, avec la participation des bureaux provinciaux en visioconférence. L’objectif était de garantir pour que les stratégies de sécurité mises en place soient opérationnelles, notamment pour faire face aux tentatives de trafic durant cette période propice aux activités criminelles.