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Savoir perdre !

La sagesse des hommes dit « quand on sait perdre, on sort par la grande porte ». Nos Ancêtres le confirment « heureusement qu'on a trébuché, on saura se relever » (Soa lavo, hahay miarina). L'échec fait partie intégrante, un jalon parfois incontournable, de la réussite du moment qu'on sache le capitaliser à bon escient. Mitterrand avait dû concéder deux défaites humiliantes, quatorze ans durant, avant de décrocher, en 1981, la précieuse victoire à l'Elysée et pour y rester … quatorze ans.

 

Nos richesses minières ne seront plus désormais un secret. Le ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra, a rencontré jeudi dernier Michelle Rousseau, directeur du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) lors de son voyage à Paris. Un accord a ainsi été signé entre les deux parties. Comme il a été convenu lors de cette rencontre, le directeur du BRGM restituera tous les dossiers et archives concernant la ressource minière de Madagascar. En effet, cet établissement public a mené des recherches sur le sous-sol du pays depuis 1936. Le fruit de cette longue recherche sera alors remis à Madagascar.

La vingtaine d'anciens ministres candidats à un siège de député a connu des fortunes diverses. Irma Naharimamy ministre de la Population sous l'actuel Gouvernement de Christian Ntsay, qui avait démissionné pour se porter candidate à Toamasina I est bien partie pour l'emporter. Même cas pour Volahaingo Marie Thérèse, ministre de l'Education nationale démissionnaire, à Bealanana. Ces anciens ministres, porte-étendards de l'Isika rehetra miaraka amin'ny Prezida Andry Rajoelina devraient être suivis par d'autres ex-membres du Gouvernement présentés par les Orange.  

 

Réagissant à l'actualité brûlante du moment, marquée notamment par contestations électorales dans quelques Districts du pays, le Premier ministre Christian Ntsay a tapé du poing  sur la table. Alors que les résultats provisoires officiels ne sont pas encore connus, des contestations pointent déjà le bout de leur nez. Pour ne citer que les cas de Maroantsetra et de Bealanana où des candidats ont organisé des manifestations pour contester des « irrégularités » durant le scrutin.

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LA UNE DU 01 JUIN 2019

D’une part, il est avéré actuellement que la procédure de mise en place de cette Chambre haute a été entachée de vice de forme et d’autre part, depuis le 13 février, elle n’intervient plus dans la procédure législative. De là à dire que le Sénat ne sert plus à rien et peut être considéré comme caduc, il n’y a qu’un pas.
Dans sa décision n°10-HCC/D du 25 mai 2019 en effet, la HCC avait soulevé que  l’article 7 de la loi 2015-007 fixant les règles relatives au fonctionnement du Sénat ainsi qu’aux modalités d’élection et de désignation des sénateurs de Madagascar n’est pas conforme à la Constitution. Cet article 7 de la loi 2015-007 dispose en  effet qu’ « un décret pris en Conseil des ministres fixe le nombre des sénateurs ». Or, le texte fondamental stipule clairement dans son article 82 que « les règles de fonctionnement du Sénat, sa composition ainsi que les modalités d’élection et de désignation de ses membres sont fixées par une loi organique ». La question se pose alors de savoir si le Sénat actuel, mis en place conformément à  l’article 7 déclaré inconstitutionnel  ci-dessus, ne serait pas lui-même inconstitutionnel. Dans tous les cas, c’est suite à ce constat que la HCC a entériné l’Ordonnance n°2019-006, laquelle dans son l’article 7 (nouveau) a édicté que « en application des dispositions des articles 81 et 82 de la Constitution, le Sénat comprend dix-huit (18) membres, pour deux tiers élus en nombre égal dans chaque Province et, pour un tiers nommé par le Président de la République, pour partie, sur présentation  des groupements les plus représentatifs issus des forces économiques, sociales et culturelles, et pour partie en raison de leurs compétences particulières ». Une nouvelle composition déclarée conforme à la Constitution par la HCC mais qui, du coup, remet aussi en question celle de l’actuelle Chambre haute.

Commission mixte et dead-line. Pour la première fois, la France et Madagascar parlent d’une même voix concernant leurs différends sur les îles éparses. Les Présidents Emmanuel Macron et Andry Rajoelina ont annoncé à la conférence de presse commune à l’issue de leur entrevue de 45 minutes mercredi qu’ils sont tombés d’accord sur deux points quant au traitement de ce dossier épineux concernant les cinq îles autour de Madagascar. Il s’agit entre autres de la mise en place d’une commission mixte pour étudier l’affaire et de proposer les solutions d’un côté et la date limite de l’annonce des résultats de ses travaux avant le 26 juin 2020. Une date symbolique choisie  non pas par hasard car elle marque le 60e anniversaire de l’indépendance de Madagascar, après 64 années de colonisation jalonnées par la mort de plusieurs milliers de Malagasy avides de retrouver leur souveraineté nationale.
La séparation de ces îles éparses à la Grande île figure parmi « les séquelles de l’histoire qui fait encore mal aux 25 millions de Malagasy » révèle le Président Andry Rajoelina à son homologue français. A ce dernier, il a demandé d’une manière officielle « de trouver une solution pour la restitution des îles éparses à Madagascar. Pour le peuple malagasy, l’appartenance de ces îles est une question d’identité nationale ». C’est également une grande première qu’un Président malagasy adresse  une telle demande à un Président français les yeux   dans les yeux et ce contrairement aux démarches de ses prédécesseurs qui l’ont fait à travers la presse ou autre juridiction. Une démarche qui certainement a fait tilt auprès du locataire du Palais de l’Elysée.

Un scénario récurrent. Le résultat des votes n’est pas encore connu.  Pourtant des contestations pointent déjà le bout de leur nez. Les candidats donnés perdants par les tendances provisoires rendues publiques par la Commission électorale nationale indépendante commencent déjà à élever leurs voix. A Maroantsetra, les partisans d’un candidat soupçonné d’être impliqué dans des affaires d’exportation illicite de bois précieux sont descendus dans la rue pour contester les résultats des législatives dans ce District de la Région d’Analanjirofo. Des contestations qui sont intervenues moins de 12 heures seulement après la clôture des bureaux de vote et alors que les résultats provisoires officiels ne sont même pas encore connus. Se sait-il déjà perdant ? Les observateurs sont perplexes face à la réaction du candidat et de ses partisans qui s’apparente à des tentatives de déstabilisation. Le Cv du candidat ne plaide d’ailleurs pas en sa faveur. Recalé par la coalition présidentielle, le trafiquant avait cherché tous les moyens pour intégrer le Parlement de Tsimbazaza à tout prix, dans l’objectif d’obtenir l’immunité parlementaire, estimaient bon nombre d’observateurs. 

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Destination menacée

Un couple de touristes étrangers a fait, récemment, l’objet d’attaque des malaso dans le site naturel des Tsingy de Bemaraha à Bekopaka. Ils firent main basse sur les objets de valeur de ces victimes dont des espèces consistantes en devises étrangères, des appareils photos. L’année dernière, en 2018,  au même endroit et à la même époque, un convoi de quatre voitures 4X4 conduisant des touristes étrangers avait été la cible d’attaques, à deux reprises, par des dahalo. Pour la énième fois, des objets de valeur (d’importantes sommes d’argent en devises étrangères, en monnaie locale, des caméras de haute définition, etc.) firent les frais. Pire, toujours dans les mêmes endroits, un chauffeur-guide a été sauvagement attaqué. Ce fut la goutte d’eau qui provoqua l’indignation des opérateurs évoluant dans ce secteur porteur. Ils interpellèrent les autorités compétentes et les responsables de sécurité de se ressaisir et de prendre sérieusement leur responsabilité. Mais, il n’y a pas que dans les confins de Menabe et de Melaky où le problème d’insécurité fait rage, d’autres sites tout aussi emblématiques sont dangereusement menacés pour ne pas citer que le cas des Allées de Baobab ou dans le Parc naturel d’Andasibe Moramanga, etc. Sous d’autres cieux où le tourisme tient un rôle de choix dans l’affermissement de l’économie nationale, on ne … badine point sur la sécurisation optimale du secteur. Au Maroc ou en Egypte, l’Etat s’occupe directement de la sécurité des touristes étrangers dans tous les hauts lieux de visite. C’est une affaire d’Etat !

Un rendez-vous annuel. « Ny Asako Rahampitso » (mon métier de demain) arrive actuellement en sa 14è édition, laquelle se fera les 3, 5, 6 et 7 juin prochains. Cet évènement de quelques jours se focalise sur l’orientation des élèves en classe de seconde inscrits auprès des lycées d’Antananarivo et périphéries, afin qu’ils puissent se positionner pour mieux choisir leur avenir professionnel. Le Rotary club Antananarivo Ainga (RCA), principal organisateur en partenariat avec le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (MENETFP), est en quête d’intervenants pour orienter les lycéens.

Fil infos

  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires
  • Président Andry Rajoelina - « Exploiter nos ressources minières est la seule issue pour sortir la population de la pauvreté »
  • Déclarations du colonel Patrick R. - La polyclinique d’Ilafy rétablit la vérité
  • Intervention télévisée - Le Président attendu sur plusieurs sujets cruciaux
  • ACTU-BREVES
  • Tiavina Murah Carène - La lolita malagasy n’est plus
  • Conduite en état d'ivresse et excès de vitesse - Un Chinois décime toute une famille
  • Irrégularités dans l’utilisation de fonds publics - La Cour des comptes d’Antananarivo épingle plusieurs Communes
  • Sommet de la SADC 2025 - Une mission préparatoire à Madagascar pour assurer le succès
  • Bangladesh - Un lémurien en cours de transfert à Antananarivo
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Editorial

  • Ambition légitime !
    Encore et toujours dans le cadre global des deux évènements de haute importance et d’intérêt supérieur pour Madagasikara, à savoir la visite d’Etat et le Sommet de la COI, le pays vise à devenir le grenier de l’océan Indien. Une ambition légitime que les dirigeants de la Grande île n’ont pas cachée aux membres de la délégation à travers les réunions préparatoires et durant les cérémonies officielles. En réalité, le pays compte fermement redevenir le « Grenier de l’océan Indien ». En fait, la Grande île le fut déjà durant la Première République. L’autosuffisance alimentaire fut une réalité vécue au quotidien. On exportait, à part les produits de rente tels la vanille, le cacao ou autres, du riz (le fameux « riz rouge » ou le riz de luxe, le Madrigal) en Europe jusqu’aux Etats-Unis d’Amérique, sans parler des îles voisines. Epoque où la Grande île portait fièrement l’étiquette l’« …

A bout portant

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