Sécurisation de la ville et lutte contre les bouchons. Tels sont les objectifs principaux de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) dans le cadre de l’installation des caméras de surveillance dans les six Arrondissements de la Capitale. Le centre opérationnel de commandement de la CUA, sis à l'hôtel de ville, Analakely, a été inauguré hier. Il est opérationnel 24 heures sur 24.
L’utilisation des nouvelles technologies continue d’améliore l’accès à la santé pour tous dans les zones reculées de la Région d’Atsimo-Andrefana. En effet, la date du 2 octobre marque le succès du premier vol de livraison par drone de vaccins au Centre de santé de base (CSB II) de Beraketa, situé dans le District de Sakaraha. Le vol d’essai effectué a permis la livraison de 1.030 doses de vaccin, un moment symbolique et critique pour la communauté de Sakaraha. Le projet de livraison par drone participe à un effort global pour améliorer l’accès aux soins de santé, particulièrement pour les enfants de 9 à 59 mois qui nécessitent des vaccins contre la rougeole (VAR) et la poliomyélite.
Le pays traverse en ces temps-ci une passe critique. Comme si tous les grands maux se fixent un rendez-vous au même moment. Epreuves difficiles non seulement pour la population mais également et surtout d’ailleurs pour les responsables étatiques. La grogne monte en surface. Tout est urgent ! Tout est prioritaire !
Des routes nationales en état de dégradation avancée sinon préoccupante. Des axes routiers secondaires (les routes d’intérêt provincial, de district et communal) servant de desserte des populations et leurs produits du terroir sont quasiment … impraticables. Les coupures d’eau et d’électricité se muant en lot quotidien des usagers en particulier et de toute la population en général. Des cas d’insécurité troublants en milieu urbain et dans les zones rurales (vols à main armée, viols, rapts, des homicides quasi généralisés, etc.).
Au bout du rouleau. Les services d’approvisionnement en eau et électricité, combinés aux pénalités imposées en cas de retard de paiement par la JIRAMA, ont suscité de vives réactions de la part des consommateurs. Face à des services de plus en plus contestés et une gestion perçue comme opaque, les usagers se retrouvent confrontés à une situation complexe. "Nous comprenons la nécessité de redresser la JIRAMA, mais cette restructuration doit s'accompagner d'une plus grande transparence et de réelles améliorations sur le terrain", a déclaré un responsable d’une association de consommateurs.
Comme annoncé, le Président Andry Rajoelina et son épouse, Mialy Rajoelina sont arrivés à Paris, dans la matinée d’hier pour participer au 19ème sommet de la Francophonie qui débutera ce jour en France. Au moment de son arrivée à l’aéroport Charles de Gaulle à Paris, le couple présidentiel a été accueilli par la représentante permanente de Madagascar à l’UNESCO (Paris), Yvette Sylla.
Hier à Paris, la France et Madagascar ont officiellement lancé la première étape d’un processus de restitution d’ossements humains réclamés par les autorités malgaches, entamé lors d'une rencontre entre Rachida Dati, ministre de la Culture française, et son homologue malgache, Volamiranty Donna Mara. Ce moment, qualifié d’"historique" par Rachida Dati, marque une avancée symbolique dans les relations franco-malgaches, autour d'un sujet sensible qui touche aux mémoires postcoloniales.
La sécurité alimentaire, en d’autres termes l’autosuffisance alimentaire occupe la place centrale, la priorité de toutes les priorités. Elle se trouve au cœur de toutes les actions du secrétariat général de la Commission de l’océan Indien (COI) sous l’égide de Razanfindavahy Edgard, le nouveau patron de la Commission.
Investi officiellement et solennellement, Razafindravahy Edgard, le 10ème secrétaire général et 3 ème ressortissant malagasy après Henri Rasolondraibe et Monique Andréas Esoavelomandroso, adopte comme priorité prioritaire la « sécurité alimentaire » au sein de la région indianocéanie.
En présence de hautes personnalités régionales venant des cinq îles composant la COI ainsi que des représentants de diverses institutions internationales, Razafindravahy Edgard s’engage à militer en toute urgence à l’autosuffisance alimentaire. Le Chef de l’Etat malagasy Rajoelina Andry Nirina qui a tenu à honorer de sa présence la cérémonie d’investiture emboîtait le pas de l’engagement solennel de son concitoyen dans le sens de placer tout haut la lutte vaille que vaille contre l’ insuffisance alimentaire.
Madagasikara fait partie de ces pays en lutte féroce et sans merci contre toutes les formes d’insuffisance ou de malnutrition. Nous même ici à travers la colonne éditoriale, nous avions dû, à maintes reprises, monter au créneau pour dénoncer avec véhémence les manquements d’ordre alimentaires que les populations vulnérables subissent. Dans le grand Sud, la bataille contre la malnutrition bat son plein. La Première dame Mialy Rajoelina retrousse les manches pour venir en aide auprès de ses compatriotes. Le kere, la sécheresse à longueur de l’année, prend en otage les populations et les animaux d’élevage.
Le régime en place dirigé par Rajoelina Andry s’engage avec force par le biais du Programme général de l’Etat (PGE) à prioriser la dynamisation du capital humain. La priorité de la dynamisation, en question, concerne la sécurité alimentaire.
Il est légitime et nettement compréhensible l’approche du nouveau secrétaire général de prendre en considérant prioritairement l’autosuffisance alimentaire pour son mandat. Il faut reconnaitre que l’ensemble des îles de l’océan Indien a intérêt de placer haut la barre touchant le domaine alimentaire. C’est une question vitale à laquelle les dirigeants ne plaisantent point.
De toute manière, le défi pour atteindre le plein régime en sécurité alimentaire touche une grande partie de la population mondiale. Mise à part une infime partie localisée dans les pays dont la nourriture connait une situation excédentaire, la population mondiale doit faire face à une insuffisance alimentaire soit en quantité, soit en qualité. Pour le cas précis des îles sœurs de l’océan Indien, c’est un défi majeur auquel les dirigeants politiques sont appelés à trouver les voies et les moyens pour garantir sinon pour assurer les besoins sans cesse croissants des populations. A Madagasikara, vu la croissance démographique, il faut s’attendre à une croissance toujours en flèche des besoins alimentaires.
Les efforts entrepris par les différents responsables étatiques commencent à porter leurs fruits. Selon les statistiques mises à la disponibilité du public, les importations du riz ont affiché une diminution significative. Le riz étant l’aliment de base, on peut dégager une appréciation de l’évolution vers le bon sens de la sécurité alimentaire. On n’est pas encore à un niveau idéal mais c’est déjà mieux ainsi.
Il va falloir donc maintenir les efforts. Le plus important consiste à garder le rythme et l’améliorer.
Ndrianaivo
Pas de repos pour le Président Andry Rajoelina. A peine revenu de son voyage à l’île Maurice pour honorer l’installation du nouveau secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI), le Président de la République s’est attaqué à la résolution des problèmes d’eau et d’électricité auxquels est confrontée la population dans plusieurs parties du pays. Après ce rythme effréné, le Chef de l’Etat et son épouse sont déjà attendus à Paris ce jour pour prendre part au 19ème sommet de la Francophonie qui se tiendra à partir de demain et après-demain en France. A son arrivée dans la capitale française, le couple présidentiel sera accueilli par la représentante permanente de Madagascar à l’UNESCO, Yvette Sylla, à l’aéroport Charles de Gaulles.
Le Président et son épouse sont à la tête d’une délégation composée de la ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, la ministre de la Communication et de la Culture, Mara Donna Volamiranty ainsi que de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Loulla Chaminah.
Enjeux politico-économiques et culturels
Une centaine de délégation d’Etats et de Gouvernements est attendue à ce sommet qui revêt une importance particulière puisque c’est la première fois, en 33 ans, que la France accueille à nouveau le sommet de la Francophonie qui se tient tous les deux ans. L’évènement dont les enjeux sont à la fois politiques, économiques, numériques et culturels est considéré comme l’un des « temps forts internationaux » de l’année 2024 pour la France qui vient d’accueillir les jeux Olympiques et Paralympiques, entre autres. En tant que membre de l’Organisation de la Francophonie, Madagascar participe activement à ce rendez – vous des pays francophones, ainsi qu’aux évènements y afférents, qui aboutira à la signature de plusieurs résolutions.
Un programme chargé attend le Président malagasy dans le cadre de cet évènement. Le couple présidentiel participera notamment à la cérémonie d’ouverture du sommet qui se tiendra, demain, à la cité internationale de la langue française, à Villers – Cotterêts. Le Chef de l’Etat prendra également part à la séance plénière ainsi qu’à la table ronde dont les discussions porteront sur le thème du sommet « Créer, innover et entreprendre en français » qui se tiendront à Paris.
Sandra R.