Optimiste, la ministre de l'Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, a officiellement lancé, avant-hier les travaux de la mission du Fonds monétaire international (FMI) à Madagascar, marquant une étape de plus dans la coopération entre le pays et l'institution internationale. La délégation du FMI est conduite par Frédéric Lambert, chef de mission pour le département Afrique, et Kodjovi Eklou, représentant résident du FMI à Madagascar. Lors de son discours d'ouverture, la ministre de l’Economie a mis en lumière l'importance des discussions prévues pour renforcer la résilience économique du pays.
Après plusieurs années de silence en matière de manifestations culturelles majeures, la ville portuaire de l’Est s'apprête à célébrer la première édition du Festival Makua, un événement prometteur qui se tiendra du 31 octobre au 3 novembre. A travers le thème « Voyage et découverte », ce festival vise à revitaliser la scène culturelle de cette ville portuaire, tout en aspirant à établir un lien fort avec le public local. Le chanteur Shyn, l’un des organisateurs du festival, a souligné l'importance de cette initiative pour redonner à Toamasina une place de choix dans le paysage culturel.
Face aux problèmes liés à l’approvisionnement en eau et électricité qui sévissent à Antananarivo ainsi que sur l’ensemble du territoire national, le Président Andry Rajoelina a convoqué les responsables concernés pour une réunion d’urgence au Palais d’Ambohitsorohitra. Une réunion qui fait suite à la déclaration du Président sur la chaîne nationale visant à rassurer la population. Ainsi, le directeur général de la JIRAMA, Ron Weiss ainsi que les ministres de l’Eau et de l’Energie ont pris part à cette réunion. Ce fut l’occasion pour le chef de l’Etat d’exiger des solutions à court terme de la part de ces responsables, ainsi que la planification de la construction d’infrastructures sur le long terme. Le pays fait face à un problème de sècheresse lié à l’absence de pluies. Par conséquent, la production en électricité tout comme l’approvisionnement en eau potable est en baisse.
Le Gouvernement s'engage activement à établir une paix durable et à garantir la sécurité tant des Malgaches que des ressortissants étrangers vivant ou visitant Madagascar.
L'Association chinoise de Madagascar pour la réunification pacifique de la Chine a organisé un événement marquant pour célébrer le 75e anniversaire de la République populaire de Chine et la fête de la lune. Cette célébration a eu lieu au cercle chinois de Tananarive à Behoririka le 29 septembre 2024. Cet événement a vu la participation de personnalités importantes, y compris le Général Richard Ravalomanana, président du Sénat, et son épouse. L'invitation spéciale adressée à Ravalomanana Richard par l'Association était fondée sur son rôle significatif dans la protection des commerces chinois durant les émeutes de 2011. A cette époque, il a été reconnu pour ses efforts lorsque, en tant que commandant de la Gendarmerie nationale d'Antananarivo, il a dirigé les Forces de sécurité pour éviter le pillage et l'incendie des magasins chinois à Behoririka. Le Général a encouragé les investisseurs chinois à venir établir leurs affaires à Madagascar. Ce message a été réitéré lors de la 6ème rencontre régionale internationale pour atteindre les objectifs de développement durable, où il a dirigé une délégation du Sénat à Pékin en août 2024. L'objectif principal de ces initiatives est d'accroître la création d'emplois locaux et de développer les infrastructures dans les communautés décentralisées, afin de favoriser le bien-être des Malgaches.
La CENI invalide le dossier de candidature de Rivo Rakotovao. En cause, Siteny Randrianasoloniaiko, co-président du Firaisankina a adressé une lettre à l’institution d’Alarobia contestant la candidature de Rivo Rakotovao pour une simple et bonne raison que ladite candidature ne respecte pas la clause en interne du Firaisankina. Elle est taxée de vice de forme. En effet, le dossier de candidature de l’ancien Chef de l’Etat et président national du HVM Rivo Rakotovao n’a pas été contre signée par un co-président de la plateforme en question comme l’exige le règlement intérieur c’est-à-dire soit par Ravalomanana Marc, soit par Siteny Randrianasoloniaiko. Une raison bonne et suffisante aux yeux de la CENI de refuser le dossier.
La levée de boucliers des ténors du HVM ne se fait pas attendre. Selon eux, il s’agit là d’une « déclaration de guerre » du mouvement pro-Siteny à l’encontre du parti Hery vaovaon’i Madagasikara. Les ayants droit de la formation fondée par l’ancien Président Hery Rajaonarimampianina conteste catégoriquement la démarche empruntée par le député de Toliary I, chef de file Pro-Siteny. Au lieu de le jeter sur la place publique, Siteny Randrianasoloniaiko aurait dû discuter le cas en famille, entre les quatre murs. L’affaire aurait dû être débattue et réglée entre membres du Firaisankina. De son côté, Rivo Rakotovao, dirigeant national du HVM ne compte point lâcher sa candidature à Mahajanga. Il pourra se présenter sous la couleur « bleue » du HVM.
Il n’a fallu qu’un brin de cheveu pour que le Firaisankina, une faction plus ou moins importante de l’Opposition, vole en éclats ! A moins que Siteny Randrianasoloniaiko se ravise. Peu probable dans la mesure où une fois la chose est déclarée en public, l’auteur de l’acte se donne publiquement l’honneur de garder ferme à sa position. A moins que l’autre co-président daigne voler au secours pour recoller ce qui reste ! Oui, tout est possible !
A Madagasikara, le semblant unité de l’Opposition ne tient qu’à un fil. Le seul point d’ancrage de l’unité réside principalement sur le rejet du tenant du pouvoir. Le refus à la personnalité du Chef de l’Etat en place tient lieu de base de l’unité. Une unité de façade, superficielle et informelle, ne se fondant sur aucune base solide. Le château de sable s’écroule au moindre coup de vent! Une précarité à fleur de peau ! On ne peut fonder une unité sur le sable à travers une coquille vide ! A défaut d’un programme de société solide, il est impossible d’entretenir une quelconque unité ou n’importe quelle union.
Face à la solidité de l’édifice Orange, l’unité de façade du Firaisankina ou du Kaolektifa se fissurera certainement à longueur du temps. Dire qu’il n’y a aucune bisbille au niveau de la majorité, c’est faux ! Mais là au moins, le Chef veille à ce que l’ossature de l’unité soit gardée intacte. Justement, avec le conflit de leadership au sein de l’Opposition, il s’avère impossible de maintenir l’apparence d’unité.
Et même si Rivo Rakotovao parvient à surmonter le défi, le pot est déjà cassé. En tout cas, l’Opposition envoie un message négatif auprès de l’opinion. Difficile pour elle de convaincre le peuple d’aller voter en masse en leur faveur.
L’unité de façade de l’Opposition ne date pas d’hier !
Ndrianaivo
C’est officiel ! Madagascar est désormais à la tête de la Commission de l’océan Indien (COI). Le nouveau secrétaire général de ladite Commission, en la personne d’Edgard Razafindravahy a pris ses fonctions au cours d’une cérémonie qui s’est tenue dans la salle « Isle de France », de l’Hilton Mauritius à Maurice, hier. Suite à une proposition de l’Etat malagasy, l’ancien ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation prend désormais les rênes de la COI pour un mandat de 4 ans. Il est le 10ème secrétaire général de la COI et le 3ème malagasy à occuper ce poste après Rasolondraibe Henri en 1989 et Esoavelomandroso Monique Andréas en 2004. La Grande île renoue donc avec le poste de secrétariat général de la COI en cette 40ème année d’existence de l’organisation.
Le Président Andry Rajoelina a été spécialement invité à cette occasion et a effectué un discours. « Je tenais absolument à être présent ici aujourd’hui pour marquer mon attachement à notre organisation régionale car ensemble, nous formons une alliance forte et stratégique, ancrée par des valeurs de solidarité et de coopération », a souligné le Chef de l’Etat malagasy. Il ne manque pas d’évoquer les différents défis auxquels les pays de l’océan Indien sont confrontés tels que le changement climatique, la sécurité maritime et la gestion des ressources, tout en insistant sur l’importance de renforcer la coopération économique et les échanges commerciaux entre les Etats membres.
Visions et défis
Pour sa part, le nouveau SG de la COI a parlé d’une nouvelle aventure régionale qui commence à Maurice. Il a promis de maintenir les efforts dans la poursuite des réalisations de ses prédécesseurs pour les quatre prochaines années tout en faisant part de l’une de ses priorités pour son mandat à la tête de la Commission : la sécurité alimentaire. Pour ce faire, il propose d’ores et déjà la création d’un espace agricole dans l’océan Indien pour mettre en valeur les ressources de manière collaborative. Une vision qui rejoint le défi du Gouvernement malagasy afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire en comptant sur l’entraide et la solidarité des îles sœurs.
Plusieurs personnalités ont répondu présent à cette cérémonie d’installation du nouveau SG de la COI à l’instar du Premier ministre Pravind Kumar Jugnauth, ainsi que les représentants des ministères des Affaires étrangères des Seychelles, des Comores et de La Réunion, ainsi que des représentants de la communauté internationale. A eux s’ajoutent des invités du Gouvernement malagasy tels que le ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, Naina Andriantsitohaina, l’ambassadeur de Madagascar à Maurice, Albert-Camille Vital, ou encore le gouverneur de la Région Analamanga, Hery Rasoamaromaka, ainsi que les membres du personnel malagasy qui travaillent au sein de la COI.
Sandra R.
Les problèmes d'approvisionnement en eau et électricité de la JIRAMA à Madagascar ne sont plus un secret pour personne. Dans la Capitale, les robinets restent désespérément à sec dans de nombreux quartiers et les coupures d’électricité sont devenues monnaie courante. Face à cette situation, le Président Andry Rajoelina a pris la parole pour rassurer la population. Des solutions sont en marche, assure-t-il, lors d'une interview diffusée durant le journal télévisé de la TVM, hier soir. Parlant ainsi du manque d'eau qui est un problème critique à Antananarivo où la demande (300 millions de litres) dépasse largement les capacités actuelles de production (200 millions de litres). Rajoelina a reconnu que la ville, avec ses trois millions d’habitants, n’est plus adaptée aux infrastructures existantes. Il a donc annoncé la mise en place d’un plan d’urgence pour répondre aux besoins immédiats, évoquant notamment une rencontre avec les responsables. Le Chef de l'Etat annonce aussi la nécessité par la JIRAMA de renforcer la distribution de l’eau par camions-citernes dans les quartiers les plus touchés. Dans son intervention, le Président a aussi évoqué des mesures à plus long terme. Des projets de construction de nouveaux forages, la réhabilitation des anciens systèmes d’approvisionnement, et la modernisation de 78 kilomètres de canalisation sont en cours, avec l’appui de la Banque mondiale. Ces efforts visent à améliorer de manière durable l’accès à l’eau dans la Capitale. Autre chantier Outre la crise de l’eau, Madagascar fait face à une pénurie chronique d’électricité. La JIRAMA, la société nationale d’eau et d’électricité, est en grande difficulté financière, accumulant les pertes. Pour chaque kilowattheure produit, la société perd de l’argent, un problème que le Gouvernement entend résoudre par des réformes structurelles, rappelle le Président qui mise sur les énergies renouvelables pour sortir de cette impasse. Il a ainsi annoncé que d’ici 2024, 250 MW d’énergie solaire seront produits, réduisant la dépendance du pays aux coûteuses centrales thermiques. En parallèle, des discussions sont en cours avec des investisseurs pour développer de nouvelles infrastructures énergétiques plus propres. En attendant la concrétisation de ces projets ambitieux, le Gouvernement doit faire face à une réalité urgente. L’option des énergies renouvelables nécessitant plusieurs années pour se concrétiser, les solutions temporaires comme l’usage intensif de centrales thermiques continueront d’être appliquées pour garantir un minimum de service. Ainsi, le Chef de l’Etat a annoncé que deux turbines supplémentaires de la centrale thermique de Mandroseza, située à Antananarivo, seraient mises en service pour faire face aux pics de consommation, particulièrement entre 17h et 21h. Une solution qui a un coût : une seule turbine de Mandroseza consomme environ 40 000 litres de fuel toutes les quatre heures, soit un budget astronomique de 200 millions d’ariary par jour si elle fonctionne à plein régime. L’Etat est donc contraint de subventionner massivement la JIRAMA pour pallier cette dépendance aux énergies fossiles, avec des pertes financières qui pourraient atteindre 250 millions de dollars par an. Le Président Rajoelina en est conscient et a clairement indiqué que cette situation ne peut perdurer. Pour lui, ces efforts doivent être perçus comme un « mal nécessaire » pour assurer un minimum d’approvisionnement en électricité en attendant la mise en place des projets plus durables comme les centrales hydroélectriques de Sahofika et Volobe. A plus long terme, l'objectif est de sortir Madagascar de sa dépendance aux carburants coûteux et polluants, tout en assurant la stabilité énergétique du pays.
L.A.
Branle-bas de combat chez les passants et les riverains dans le périmètre du pont à Tanjombato, vers 8h du matin, hier. Certains d'entre eux auraient été les témoins du plongeon d'un inconnu dans la rivière de l'Ikopa, qui passe à l'endroit. Agé de 37 ans, le concerné qui fut domicilié à Anosibe, dans le 5e Arrondissement de la Capitale, se serait délibérément noyé dans le but de mettre fin à son existence la suite d'une déception amoureuse, selon une source. "Sa compagne l'aurait quitté. Et le malheureux ne l'a pas digéré. Son exaspération et sa peine du cœur l'ont donc poussé à commettre l'irréparable", s'est contenté d'avancer une source proche du dossier. Le hic, c'est que les témoins qui ont assisté à la scène n'ont pu rien faire pour sauver la victime car ils étaient loin de se douter de l'intention du trentenaire. Ce n'était qu'au bout d'un long moment de stupeur que ces curieux ont fini par réaliser ce qui s'est produit : le quidam n'a plus émergé de l'eau ! L'alerte fut donnée ! La Police était venue faire le constat tandis que les sapeurs-pompiers ont commencé l’exploration du fond de la rivière pour retrouver la victime. Il leur a fallu 3 tours d'horloge avant que les sauveteurs n'aient pu finalement repérer le corps déjà inerte et sans vie du trentenaire, enfin le remonter à la surface. Le BMH s'est chargé de la levée du corps après un constat médical. "Pour l'heure, aucun proche de l'homme ne s'est pas encore manifesté", a assuré une source au niveau du commissariat de Tanjombato, hier après-midi. De son côté, le service de la morgue d'Ampefiloha a assuré n'avoir fait aucune réception de corps du noyé, vers le début de soirée, hier. Aussi, cette information dissipe l'allégation de certaines sources affirmant qu'un couple se serait suicidé en plongeant dans l'Ikopa. D'ailleurs, la Police a confirmé qu'il n'y avait que cet homme à se suicider dans cette rivière qui ceinture la banlieue sud de la ville.
Franck R.