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Invité de marque à l’investiture du Président du Sénégal, Macky Sall, à l’instar des 17 autres Chefs d’Etat, le Président Andry Rajoelina a revêtu le statut d’invité d’honneur à la célébration, hier, de la 59e année de l’indépendance du Sénégal. Accompagné de son épouse, Mialy Rajoelina, le Président de la République de Madagascar a eu tous les  honneurs incombant à ce statut. Les choix de la présidence du Sénégal de jeter son dévolu sur le Président malagasy ne sont pas fortuits mais amplement justifiés. Plusieurs raisons sont invoquées mais des sources locales relèvent quelques- unes les plus importantes.  Le fait qu’Andry Rajoelina est le benjamin des Présidents de la République du continent africain constitue une des raisons. L’accession d’un quadragénaire à la magistrature suprême a reçu un écho favorable auprès de la classe politique africaine et à certains peuples africains qui en aspirent.

Triste fin pour cette commerçante basée  de Toamasina. Son corps inerte et dénudé est retrouvé par un employé  d’une maison de passe au quartier de Valpinson (Toamasina) dans l’après-midi de mercredi.  Le constat d’un médecin légiste note que le décès de cette dame de 45 ans est causé par un étranglement. D’autant plus que du sang coulait de sa bouche lors de la découverte du corps.  De là à déduire à un assassinat, tout le monde épouse cette thèse. Et la disparition des  16 millions d’ariary que la victime aurait eu sur elle et son téléphone portable conforte la thèse d’un vol suivi d’un assassinat. Cette somme perdue est destinée à un achat de matériaux de construction d’après les proches de la défunte, venus récupérés le corps à la morgue dans la soirée de mercredi.

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La UNE du 5 AVRIL 2019

Chasser le naturel, il revient au galop. L’ancien Président Marc Ravalomanana semble reprendre ses mauvaises habitudes de mélanger affaires publiques et affaires personnelles. Simple conseiller spécial de la maire de la Capitale et non moins époux de celle-ci, le président fondateur du groupe Tiko use de nouveau de sa position au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo pour assouvir ses intérêts personnels.  Visiblement sur instruction de l’ancien président, la CUA bloque ainsi systématiquement tout traitement de dossier concernant la propriété dite  « Village Voara » à son niveau, selon les informations recueillies. Toutes les demandes de permis de construction formulées par la Société d’Equipement immobilier de Madagascar (SEIMad), propriétaire connu du terrain, se voient ainsi toutes rejetées. En novembre 2016, la SEIMad a sollicité la Commune urbaine d’Antananarivo pour la délivrance d’un permis de construire pour les travaux relatifs à l’accueil du 16è Sommet de la Francophonie. La CUA a refusé de délivrer ledit permis à la SEIMad. Toutefois, la SEIMad a pu exécuter les travaux conformément à deux arrêtés délivrés par le Mepate à l’époque, l’une portant autorisation d’aménagement et de viabilisation du site d’hébergement du Village de la Francophonie Andohatapenaka et l’autre précisant les prescriptions d’urbanisme régissant la zone d’activité mixte longeant la route digue à Andohatapenaka Ambohimanarina.

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Quid du Sénat !

Le pays a tourné définitivement la page de son histoire. Le peuple a opté pour la voie du changement. Un nouveau Président muni d’un programme bien élaboré, solide et réalisable s’installe au sommet de l’Etat. Ainsi, on se dirige vers une nouvelle direction pour une nouvelle orientation.  Bref, un régime diamétralement opposé par rapport à l’ancien existant prend quartier. Conséquence logique et immédiate, les nouveaux tenants du pouvoir font table rase. Mais, une institution, un des symboles vivants du régime HVM, s’accroche : le Sénat.  D’emblée, un lot de légitimes et pertinents questionnements s’interpose. Le Sénat, ce reliquat du défunt régime indélicat, a-t-il encore sa place dans ce concert du renouveau ? Le Sénat, vu sa configuration actuelle reflétant la caricature de l’ancien régime, mérite-t-il encore l’honneur de siéger dans cet ensemble de système nouveau ?

Ces derniers mois, une image négative du Centre hospitalier universitaire (CHU) gynéco- obstétrique de Befelatanana (GOB), un établissement offrant un service public, a été véhiculée par deux sages-femmes opérant auprès de cet établissement. Soumises par un règlement intérieur fixé par arrêté propre au CHU, elles ont été sanctionnées. Pour ce délit, elles ont été obligées de répondre à une demande d’explication. A cela s’ajoutent la réduction de 20 % de leur prime trimestrielle et leur transfert dans un autre service. Leur mauvaise foi a été découverte suite à des plaintes déposées par des patientes. « La semaine dernière, une sage-femme a convaincu une patiente sur la qualité médiocre des soins et le manque d’effectifs des médecins au sein de la maternité de Befelatanana. Cela dans le but de l’entraîner à poursuivre le suivi de sa grossesse et l’accouchement dans le cabinet privé qui l’a embauchée. Insatisfaits de la qualité de service et de soins dans cet établissement privé suggéré, ses clients se sont dépêchés pour nous exprimer leur déception », raconte le Professeur Hery Rakotovao Andrianampanalinarivo, directeur du CHU - GOB de Befelatanana. D’après ses explications, ces sages-femmes ont répandu la rumeur que les patientes risquent d’y perdre la vie puisqu’aucun médecin n’est disponible. De plus, elles ont avancé que ce sont les stagiaires qui s’occupent des internes dans la maternité. D’autres violations à savoir l’absentéisme, le retard considérable et surtout la corruption engendrent une telle sanction.

Les inscriptions aux examens du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE), du Brevet  d’études  du premier cycle ( BEPC), du Certificat  d’aptitude à l’enseignement dans  les  écoles primaires  ( CAE/EP) et du Certificat  d’aptitude  pédagogique  dans les écoles  primaires  (CAP/EP) sont gratuites, d’après la décision du ministère en charge de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Bon nombre d’écoles privées ont déjà terminé l’inscription. Ils ont pris cette décision afin d’éviter les confusions de dernière minute. Pourtant, beaucoup d’établissements font face à des difficultés lors de la remise des fiches d’inscription au sein du Collège d’enseignement général concerné, notamment ceux en dehors de la Capitale. D’après le ministère de tutelle, aucun frais ne devra être exigé aux candidats. Pourtant, il y a encore des  responsables de ces écoles publiques qui soutirent une somme d’argent aux écoles privées. Selon leur explication, cette somme est demandée afin de payer les indemnités des membres du jury et d’autres dépenses. Il est à noter que c’est le ministère, lui-même, qui couvre toutes les dépenses avant, durant et après les examens du CEPE et du BEPC. Malgré la gratuité des inscriptions, des responsables malveillants ne ratent en aucun cas une occasion pour chercher leur intérêt personnel.

La semaine dernière la Gendarmerie nationale a réussi à démanteler un gang de kidnappeurs. Selon les informations livrées, 11 membres du gang ont été arrêtés et l’un des commanditaires, qui tentait de fuir, a été blessé avant de rendre son dernier soupir à l’hôpital. Un arsenal de guerre utilisé par ce gang a été montré fièrement à la presse par la Gendarmerie qui, en plus, a listé les kidnappings réalisés par ces bandits. Presque tous les actes d’enlèvement ayant fait la Une des journaux leur sont imputés. Du kidnapping d’un indopakistanais à Mahajanga en 2009 à l’enlèvement d’un pharmacien de la même communauté au mois de décembre 2018 en passant par le rapt du fils d’un opérateur malagasy à Andranobevava, la veille de la fête de nativité en 2017. Bref, pendant une décennie, ces bandits dictaient leur loi et n’ont jamais été appréhendés.  Mieux, la Gendarmerie a avancé que les rançons obtenues à travers les rapts se chiffraient aux alentours de 6 milliards d’ariary  et investies  par les « bénéficiaires » dans l’achat de maisons ou de voitures.

Nouvelle responsabilité pour l’actuel directeur général du Bureau Indépendant anti – corruption, Jean Louis Andriamifidy. En effet, ce dernier vient d’être élu en tant que membre du Conseil Consultatif de l’Union africaine sur la corruption. Ce fut donc devant le président de la Commission de l’Union africaine qu’il a prêté serment au cours de la 29ème session ordinaire qui se tient depuis lundi au  Centre de Conférence Internationale à Arusha, en Tanzanie. D’après les précisions du BIANCO, il a été élu pour le compte de l’Afrique de l’Est au sein de ce Conseil le 08 février 2019, lors de la 32e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine,  tenue à Addis - Abeba, en  Ethiopie. Le Comité Consultatif sur la corruption est une Institution au sein de l’Union africaine. Il est composé de 11 membres élus pour un mandat de  2 ans renouvelable une fois, par le Comité  exécutif de l’Union
africaine à partir d’une liste d’experts réputés pour  leur grande intégrité, leur impartialité et leur haute compétence dans les questions relatives à la prévention et à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées.

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Echec criant !

Selon le dernier classement de l’ »Afrikmag. com », Antananarivo est la 1ère ville la plus salle d’Afrique et la 3ème  du monde ! Un triste record continental et un rang mondial honteux qui place la Ville des Mille dans le  « top 10 » des villes sales. Bref, une « sale prouesse » qui pulvérise tous les records à l’échelle planétaire. Une  descente aux enfers que les dirigeants de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) dirigés par le Maire TIM Lalao Ravalomanana ne réussissent à stopper. Certes, la part de responsabilité du précédent régime HVM de  Rajaonarimampianina n’y est pas à écarter.  Pour ceux ou celles qui ont eu la chance de voyager et ont pu fouler les pieds dans certaines grandes villes africaines ou européennes ou quelque part en Occident, ils ont pu faire facilement la différence. Personnellement, j’avais eu l’occasion pour des raisons diverses (missions, stages,  formations, …) de visiter des villes d’Afrique anglophone comme Nairobi, la différence en termes de propreté saute aux yeux et quelques unes d’Afrique francophone comme Yaoundé ou Dakar, bien entendu, ce n’est pas la grande propreté idéale mais à comparer avec celle d’Antananarivo, on est bien loin du compte ! Inutile de faire la même avec certaines villes européennes comme Genève ou Lausanne, Lyon ou Paris, sinon des villes américaines à l’image de Los Angeles ou de New-York que personnellement j’avais pu voir, la propreté ne se négocie point. Dans la Capitale malagasy, les immondices et les saletés de tout genre jonchent de partout.

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La Une

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Editorial

  • Retour
    Après ces quelques jours passés dans l’euphorie, dans la liesse ou dans l’allégresse afin de célébrer le 65e anniversaire du retour à l’indépendance, à la dignité et à la souveraineté nationale, il va falloir engager la vitesse – autre non pour une marche – arrière mais réellement pour un … retour, l’autre plus concret sinon plus palpable : le retour à la vie quotidienne. Une vie dure et difficile ! C’est la vérité, on ne peut pas l’ignorer ni le nier. C’était une belle fête ! Grandiose dont l’apothéose fut atteinte lors du grand et traditionnel défilé de l’armée plus exactement « des armées » à savoir l’Armée, la Gendarmerie nationale et la Police nationale précédé de l’incontournable séance de feux d’artifices au Lac Iarivo (Ivato). De la frime pour les uns, fête oblige pour les autres ! A chacun sa perception de la chose. Rappel, 26 juin 1960 c’est…

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