Super User

Super User

Mémorable. Une cérémonie s'est déroulée hier au complexe sportif de la CnaPS, situé à Vontovorona pour marquer la fin du concours DFC Challenge et désigner le représentant de Madagascar au niveau international. Cet événement a rassemblé des centaines d'enfants et de jeunes venant de toutes les Régions de Madagascar. Ces jeunes innovateurs ont participé à cette compétition qui encourage la résolution de problèmes et le partage d'expériences pour un monde meilleur. 

40 millions d'ariary ! C'est la somme totale que les bandits ont dérobé à une famille d'Anosiala, Ambohidratrimo, lors d'un assaut armé qu'ils ont perpétré dans la nuit de jeudi dernier. Leur victime : un fonctionnaire domicilié dans cette localité mais dont le service  dans lequel il travaille n'a pas été révélé.  Mais à la différence de toutes les autres attaques de bandits que la Capitale et ses environs aient connu au cours de ces deux dernières années, celle survenue en milieu de journée, mercredi dernier, a été aggravée par la ruse diabolique des assaillants pour tromper les locataires et se frayer plus facilement un passage à leur domicile.

« Les personnes malentendantes ont aussi le besoin et le droit d’être à la page des actualités et toutes les informations sur la situation actuellement. Pourtant, seule une minorité d’entre elles en profitent, faute d’interprétariat en langue des signes ». Noelson Ravelosaotra, de l’association des interprètes en langue des signes à Madagascar, reconnait ce fait. Bon nombre de malentendants sont dépassés par la situation actuelle, que ce soit la campagne électorale ou les grèves. Ils composent pourtant 1 % de la population dans la Grande île, selon la Fédération des personnes malentendantes. Autrement dit, environ 270.000 malentendants sont négligés, voire privés d’actualités. La langue des signes constitue le seul moyen de communication avec eux, d’où l’importance de l’interprétariat.  

%PM, %03 %983 %2023 %22:%Nov

Question de leadership !

Au rythme où vont les choses, de la politique, le pays se dirige vers le pire. La paralysie et l’asphyxie guettent. Sur une pente raide, Madagasikara risque, pour la énième fois, de re-faire une chute libre.

Mais quel est le problème ? Dans ce pays qui est le nôtre, on ne cesse de se débattre contre un insaisissable ennemi. Problème ou faux problème, la Grande île s’enlise dans un sable mouvant. En fin de compte, c’est faux de clamer que le pays a un problème (politique) pouvant découler à une crise (politique). Mais, c’est juste de dire que le pays souffre d’une maladie à cause d’un vrai … problème ! Un imbroglio qui, à terme, finira par saper à la base tout espoir de voir venir, un jour, le redressement de la Nation. Tout risque de s’écrouler en un clin d’œil ! Adieu veau, vache, cochon !

Le ministère des Transports et de la Météorologie a réaffirmé hier son engagement à attirer un million de touristes dans les cinq prochaines années. Dans le cadre de cette initiative ambitieuse, une réunion cruciale a eu lieu entre le ministère et la compagnie aérienne Flydubaï, introduite par Ravinala Airports. Le Moyen-Orient offre une opportunité importante à la fois sur le plan touristique et économique, étant donné qu’il s’agit de la seule Région à avoir dépassé de plus de 20 % le niveau des arrivées de touristes d'avant la pandémie. 

Avec 8,55 millions de visiteurs internationaux enregistrés au cours des trois premiers trimestres de l’année 2023, Dubaï se positionne comme une destination de choix, en particulier dans le tourisme de luxe. Flydubaï, une compagnie aérienne desservant actuellement 120 destinations à l'échelle mondiale, offre à Madagascar une occasion en or d'exploiter ce vaste réseau de transport pour renforcer ses capacités en matière de tourisme. 

L’événement unique consacré aux « geeks ». Le programme du prochain « Novembre numérique » est déjà dévoilé. De nombreux  programmes attendent le public. La 6ème édition ouvrira officiellement ses portes aujourd’hui et se clôturera au 18 novembre prochain. Comme à l’accoutumée, elle se déroulera à l’Institut français de Madagascar (IFM), sis à Analakely à chaque mois de novembre, et ce depuis 6 ans. Il s’agit d’un événement incontournable pour les passionnés de la culture numérique.

Deux rendez-vous, deux objectifs ! Antananarivo sera le théâtre de deux événements politiques différents ce jour. D’un côté, il y a le collectif des candidats qui prévoit de forcer l’entrée sur la place du 13 mai. Après de multiples détours dans plusieurs quartiers de la Capitale et ses périphéries, le collectif compte abattre sa dernière carte dans son défi de « renverser le Gouvernement », selon ses propres aveux. 

De cette manière, les Marc Ravalomanana, Hajo Andrianainarivelo, Paraina Auguste et compagnie entendent redonner un nouveau souffle à leur mouvement qui semble être au bord de l’essoufflement ces derniers jours.

Pas d’autorisation de manifestation ce jour pour le collectif des candidats. L’insistance à être présent sur la place du 13 mai est hors de tout cadre légal.

« La manifestation prévue ce jours et illégal. Cela peut être puni d’un emprisonnement allant de 15 jours à 6 mois et une amende de 100 000 ariary », indiqua la ministre de la Justice Landy Randriamanantenasoa, hier lors d’un point de presse.

Cette dernière a également réitéré que la demande d’autorisation doit être adressée, pour la ville de d’Antananarivo au préfet dont dépend la Commune. Pour les autres Communes de Madagascar, cinq jours au moins avant la date de la manifestation est nécessaire. Comme l'indique l’article 9 de l’Ordonnance n° 60-082 du 13 août 1960 relative aux réunions publiques et aux manifestations sur la voie publique. Tous ceux qui oseront braver la loi seront ainsi punis en conséquence.

%PM, %02 %904 %2023 %20:%Nov

La une du 3 novembre 2023

Situé de l'autre côté de la plaine à l'ouest d'Antananarivo, dominant la vallée de la Sisaony, sur la route nationale numéro 1, Antsahadinta une Commune à 20 km de la Capitale, est un véritable lieu atypique chargé d’histoire.  A une heure d’Antananarivo se révèle une merveille : le Rova d’Antsahadinta. Une cité qui avait été fondée vers 1725 par Andriamangarira, petit-fils d’Andriamasinavalona. Mais vers la fin du 18ème siècle et le début du 19ème siècle, le roi Andrianampoinimerina, dans son dessein d’unification de l’Imerina, y avait installé son épouse Rabodozafimanjaka, fille d’Andriatsiramanjaka, roi d’Alasora. Celle-ci y avait alors emmené son frère Ratsimisotry dont le tombeau se trouve également sur la colline et fait partie intégrante du Rova. Antsahadinta, une colline autrefois infestée de sangsues est un des 12 berceaux de la royauté de l’Imerina, recèle un patrimoine, un monument exceptionnel qui témoigne de la richesse de son histoire. Un site historique qui a su garder son authenticité grâce aux énormes efforts que la population a faits  pour entretenir le lieu. Malheureusement, Antsahadinta a quasiment sombré dans l’oubli. Le petit nombre de visiteurs enregistrés semble symboliser le manque d’intérêt ou l’ignorance manifeste de la population à l’endroit de l’histoire et de la culture. Néanmoins, l’Office régional du tourisme réalise des sorties et randonnées pour faire découvrir la beauté de ce site historique aux visiteurs. Sur les lieux, de nombreux vestiges tels que le Rova, l’enclos royal, l’ancien tombeau d'Andriamangarira fondateur du site, la maison en madrier, le lieu de sacrifice de zébus,  la pierre de seuil, la forêt sacrée comme à Ambohimanga, le portail, l’édifice religieux, attestent encore de la magnificence passée du site.  Le public malagasy et surtout les jeunes sont vivement conseillés d’aller  visiter ce patrimoine historique unique d’Antananarivo. Les visites contribuent  fortement à la conservation et la valorisation de ce patrimoine.
Drame
Dans la nuit du mercredi, la case de Rabodozafimanjaka, l’une des épouses du roi de l’Imerina Andrianampoinimerina, a été réduite en cendres. Cette case qui fait partie intégrante du Rova d’Antsahadinta avait encore sa forme de « trano kotona » (maison en bois), dans son architecture ancienne du début du 19ème siècle. Il s’agit d’un « drame » pour la colline d’Antsahadinta, pour l’Imerina et pour l’ensemble du pays dans la mesure où la colline d’Antsahadinta est un patrimoine national. A noter que le Rova d'Antsahadinta est sous la gestion de l'Association « Fikambanan’ny taranaka », mais pas du ministère de la Culture et de la Communication. Durant la soirée du drame, le Premier ministre Ntsay Christian est venu constater la situation sur place, en compagnie du maire d'Androhibe- Antsahadinta et des responsables du ministère de la Culture et de la Communication. Le chef du Gouvernement  a annoncé que la sécurité des lieux sera renforcée et que l'association « Fikambanan’ny taranaka »,  serait assistée dans les travaux de restauration de ce site historique.
Si.R.

Fil infos

  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin
  • ACTU-BREVES
  • Ouverture de la session parlementaire - Richard Ravalomanana dénonce les fauteurs de troubles
  • Évasion du colonel Patrick - Le président Rajoelina dénonce une faille inacceptable
  • Session du Parlement - Une rentrée tout à fait ordinaire

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

A bout portant

AutoDiff