Pour sa participation au concours « First global Challenge » (FGC), Madagascar sera représenté cette année par une équipe 100 % féminine. Il s’agit de la septième édition du mondial de robotique, organisée en partenariat avec « Stem for good Madagascar ». L'objectif est d'encourager ainsi ces jeunes filles à se lancer dans les domaines de la Science, la Technologie, l’Ingénierie et les Mathématiques (STEM). L’équipe nationale de robotique « Robotikoo » est composée de Manasoa, Tsaroana, Harena, Laetitia et Grâce Gloria. Durant la présentation de la « Team Madagascar » qui s’est tenue la semaine dernière, nous avons eu l'occasion de connaître un peu plus sur les membres de cette équipe.
Aina Laetitia
Ramilison Ny Aina Laetitia est la capitaine de l'équipe. Elle a 17 ans.
« Depuis que j’ai atteint le niveau secondaire, j’ai éprouvé de l’enthousiasme particulier pour les matières scientifiques telles que les mathématiques et la physique-chimie, alors que mes pairs éprouvaient davantage de la réticence. Pour embrasser cette dévotion pour les STEM, j’ai notamment participé au Rallye Mathématiques et aux Olympiades de Mathématiques. A cette époque, j’étais en classe de 4ème et 1ère. J’ai récemment décroché la deuxième place au niveau de l'océan Indien. Ces épreuves n'ont fait que renforcer mon désir de pousser plus loin mes compétences et de me mesurer à des défis scientifiques toujours plus exigeants. C’est pour cela que j’ai intégré le STEM Club, ce qui m’a donc mené à participer à la compétition " First Global Challenge 2023". En parallèle à mon engagement dans le domaine des STEM, je nourris un intérêt particulier pour les jeux d'échec. Mon adhésion au club "IKM Chess Club" en 2016 a représenté un terrain propice pour cultiver des compétences stratégiques qui ont enrichi ma perspective dans divers domaines, y compris mon rôle en tant que capitaine au sein de notre équipe ».
Pour Laetitia, faire partie de l’équipe nationale de robotique est une occasion de mettre en exergue la valorisation de la technologie qui peut être un outil de développement pour le pays, ainsi que de porter haut le flambeau de Madagascar.
Harena Sarobidy
Tolojanahary Tiana Harena Sarobidy est âgée de 16 ans. Elle est aussi passionnée par l’évolution de la science, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques.
« Mon intérêt se focalise particulièrement sur l'intelligence artificielle, la robotique et la data science. J'ai d'ailleurs entamé des cours de langages de programmation tels que Java, Python et Matlab. J'ai aussi pris des cours en matière d'Arduino et réussi à concevoir un robot fonctionnel. Cette année, j’ai décidé de participer à la compétition " First Global Challenge 2023 ", une opportunité qui me permettra d'explorer de nouvelles expériences dans le domaine de la robotique. Mon objectif est également de représenter dignement Madagascar et de mettre en avant la présence de jeunes scientifiques talentueux dans notre pays. Mon parcours a débuté au sein du club "STEM For Good", puis j'ai été sélectionnée pour intégrer l'équipe de Madagascar. En dehors de mon engagement dans le domaine des STEM, je m'intéresse vivement aux cultures étrangères. Particulièrement attirée par la culture coréenne, j’étudie aussi la langue coréenne au King Sejong. Par ailleurs, j’apprécie la musique et la danse K-pop. Mon auto-discipline m'a permis d'apprendre le japonais par le biais des plateformes en ligne et des applications dédiées ».
Côté professionnelle, elle voudrait devenir ingénieure spécialisée en robotique et en intelligence artificielle.
Grace Gloria
Ramarolafy Grace Hafaliana Gloria est âgée 18 ans. Son ambition est de devenir ingénieure en mécatronique.
« Afin d'accomplir cette visée, j'ai poursuivi mon cursus académique au sein de l'enseignement technique, ce qui m’a permis d'acquérir des compétences supplémentaires dans le domaine de la technologie industrielle. "STEM For Good Madagascar" est un guide précieux qui me permet d’établir une trajectoire professionnelle adéquate et de me préparer aux défis du monde du travail. Ma participation au FGC constitue un moyen de contribuer au développement de Madagascar et de représenter dignement le pays à l'échelle mondiale. Cette compétition m'offre également une plateforme pour l'acquisition de nouvelles compétences, favorise l'établissement de relations avec d'autres participants et une meilleure connaissance de soi-même, tout en renforçant ma visibilité. Au-delà de mes études et de ma passion pour la robotique, j'ai une appréciation particulière pour les jeux d'échec. En témoignant de mes titres de championne de Madagascar en 2018 et 2019, ainsi que ma participation au Championnat africain et à l'Olympiade en 2020, la pratique des jeux d'échec m'a transmis un esprit d'autonomie, de prise en charge personnelle et de stratégie. D’autre part, les jeux d’échec ont considérablement renforcé ma capacité de réflexion et de concentration, tout en cultivant mon endurance pour aborder et accomplir diverses tâches ».
Manasoa
« Je me nomme Randriamiarinjatovo Manasoa Ranto Meek Hery et j'ai 17 ans. Je suis originaire de Miarinarivo, Région d’Itasy. Depuis ma tendre jeunesse, je suis captivée et émerveillée par les préceptes universels de la science. Chaque jour, je nourris un désir ardent de percer davantage les mystères de ses innombrables composantes, en particulier dans les domaines de la Science, la Technologie, l’Ingénierie et les Mathématiques ainsi que les avancées médicales. Cette année, j'ai eu l'opportunité de rejoindre le STEM Club où je peux concrétiser ma passion pour la robotique et la programmation. Grâce à ce club, j'ai non seulement enrichi mes connaissances, mais j'ai également acquis des stratégies précieuses pour gérer ma vie et trouvé des moyens de fusionner la robotique avec mes projets futurs. Après avoir acquis une certaine expérience au sein du STEM Club, j'ai eu l'honneur d'être sélectionnée pour intégrer l'équipe représentant Madagascar lors du " First Global Challenge " 2023 qui se déroulera à Singapour. Ce défi se profilera assurément comme une épreuve de taille, mais il représentera également une occasion pour nous, l'équipe malgache, de mettre en lumière les compétences des jeunes scientifiques malgaches dans la résolution des problèmes auxquels notre monde est confronté ».
Pour elle, cette compétition constitue une manière de laisser une empreinte dans l'histoire du pays, en mobilisant l'ensemble des connaissances et des compétences. Ce sera aussi une opportunité sans pareille de hisser bien haut la fierté de tous les Malagasy.
Tsaroana
« Je m’appelle Tsaroana et j'ai 17 ans. Je fais partie de la « Team Madagascar », et dans l'équipe je suis la pilote. Je m'occupe principalement du design du robot. J'aime créer et démonter des choses pour les reconstruire ensuite. C'est pourquoi la robotique et la mécanique m'ont intéressée. Et c'est en entrant dans le STEM Club que j'ai pu vraiment expérimenter et comprendre ce domaine. Pour moi, la compétition " First Global Challenge " est un moyen de promouvoir Madagascar et d’apporter du changement à travers la science, l'ingénierie, la technologie et les mathématiques. Cette année, j'ai commencé à partager des opportunités dans le domaine des sciences auprès de collégiens. Ce défi me porte à cœur parce qu'à Madagascar, trop peu de gens connaissent et participent à ce genre de concours. Je voudrais m'engager à l’intégration de jeunes malagasy dans les domaines des STIM et les aider à faire avancer les choses dans leurs propres communautés. Après le lycée, je voudrais poursuivre des études en biotechnologie et en informatique ».
La compétition « First global Challenge 2023 » se déroulera du 7 au 10 octobre prochain à Singapour. Plus de 180 pays vont y participer. Le thème sera axé sur le changement climatique. Le challenge a déjà débuté en ligne le 5 juillet dernier.
Recueillis par Anatra R.
Un rendez-vous incontournable pour les passionnés de danse. Du 29 aout jusqu’au 16 septembre, l’Institut français de Madagascar (IFM) va se transformer en une véritable piste de danse. En effet, l’événement « Le Temps Fort Danse » proposera un programme riche et varié, qui ravira les amateurs de cette forme d’art vivant. Cet événement promet d'être une célébration vibrante de la diversité et de la vitalité de la danse à Madagascar. Cette première édition mettra à l'honneur la danse contemporaine et le hip-hop sous toutes ses formes.
Le « Temps Fort Danse » se veut être un rendez-vous incontournable pour les passionnés de danse, les amateurs et les professionnels. Il réunit des compagnies de danse de renom, des chorégraphes talentueux et des danseurs inspirés. On verra également la présence de nombreux directeurs de festival, ce qui va créer un véritable tourbillon d'émotions et de mouvements.
Par ailleurs, ce festival mettra en avant des compagnies de danse contemporaine de renommée nationale et internationale, notamment la Compagnie Anjorombala, la compagnie Lovatiana, la compagnie Yvann Alexandre, le projet Dihy, Falihery Ratovonirina. Des performances captivantes et innovantes emmèneront le public dans un voyage artistique où les corps s'exprimeront avec intensité et poésie. Les chorégraphies audacieuses, les jeux de lumières et les décors créatifs transporteront le public dans des univers visuels et émotionnels uniques.
Riche et varié
Cette première édition s'annonce d'ores et déjà épique et mémorable. En plus de la danse contemporaine, le festival mettra également à l’honneur la danse hip-hop. A cet effet, le public sera emmené dans l'univers dynamique et électrisant du hip-hop avec des performances énergiques et créatives. Des danseurs talentueux comme la compagnie Up the Rap, Madagascar Danse Debout et bien d’autres fusionneront les mouvements urbains, les rythmes entraînants et les expressions personnelles pour créer une expérience explosive.
Les spectacles de danse hip-hop feront vibrer l’audience au rythme de la musique et feront découvrir les histoires et les messages portés par cette forme d'expression artistique contemporaine. Parallèlement aux spectacles, le festival offrira des ateliers et des formations animés par des danseurs professionnels. Ces sessions interactives permettront aux amateurs et aux professionnels de développer leurs compétences, d'explorer de nouvelles techniques et d'enrichir leur compréhension de la danse contemporaine et du hip-hop. Des moments privilégiés pour partager, apprendre et se connecter avec la communauté artistique.
Enfin, ce festival de danse proposera également des conférences animées par des experts dans ce domaine. Ces conférences aborderont des thématiques variées telles que l’évolution de la danse, les influences culturelles du hip-hop, l'impact social de la danse, et bien d'autres sujets passionnants. Celles-ci offriront une occasion unique de découvrir les coulisses de la danse et d'approfondir la compréhension de ses formes artistiques. A noter que l’accès à ce festival est gratuit.
Si.R
Après deux journées de compétition, les athlètes de la Grande île continuent sur leur lancée avec 42 médailles d’or au classement provisoire. Avec les 14 médailles d’argent et 14 médailles de bronze, Madagascar totalise 70 médailles après deux journées dans son escarcelle. Comme il fallait s’y attendre, la discipline haltérophilie reste en tête des meilleures fédérations avec 25 breloques précieux et quatre pour le judo, deux pour la natation grâce à Harivony Raharvel, onze pour le taekwondo et une pour le tennis de table.
Haltérophilie
Sans- faute des leveurs de fonte malagasy
Hormis sa médaille d’or, Tojonirina Andriantsitohaina vient aussi de décrocher le minima pour les jeux olympiques de Paris en soulevant 180kg à l’arraché chez les moins 73kg, hier au petit Palais des Sports de Mahamasina. Tous les favoris malagasy ont tous répondu présent en effectuant un sans-faute lors des deux journées de compétition avec un triplé en arraché, épaulé- jeté et total olympique, il s’agit d’Elarion (-55kg) Eric (-61kg) Mahefa (-61kg), Tojo (-73kg), Rosina (-45kg), Hasina (-49kg), Aurélia (+55kg, Nera (+59kg). Ce dernier a amélioré le record des JIOI dans sa catégorie avec 75 kg à l’arraché, 100 kg à l’épaulé-jeté et un total olympique de 175 kg.
Judo
Laura fidèle au rendez-vous
Au gymnase d’Ankorondrano, comme il fallait s’y attendre, Laura Rasoanaivo était en lice hier et a obtenu la médaille d’or en judo, dans la catégorie des -70 kg. Fidèle au rendez-vous, la judokate numéro un mondial n’a pas déçu dans sa performance. Elle remporte la quatrième médaille d'or pour Madagascar en judo dans ces Jeux des îles de l'océan Indien.
Taekwondo
Cinq médailles de plus pour les Malagasy
En taekwondo, Madagascar a décroché cinq nouvelles médailles d’or, hier après les trois médailles gagnées lors de la première journée, grâce à Fenitra Randriamazaka (-53 kg), Jordan Kan (-87kg), Mialisata Michou Randrianalison (-74 kg), Njakarimanana Nerson Mampionona (-54kg) et Lai Stanley Toandro (-63kg).
Tennis de table
Les badistes s’offrent de l’or
Explosion de joie du côté de Tanjombato à la Zone Forello, hier. Madagascar a pu s’offrir la médaille d’or en tennis de table par équipe Hommes grâce à Mahefa Luciano Randrianantoandro, Brice François Nativel Johathan et Zo Nandrianina Razafindralambo. Les badistes malagasy ont dominé face au trio maldivien Mohamed Shaffan Isail, Akhyar Ahmed Khalid et Monsa Munsif Ahmed par trois victoires à deux.
Natation
Jonathan s’offre un doublé
A Vontovorona, Jonathan Harivony Raharvel s’est emparé ce dimanche d’une nouvelle médaille d’or en natation, à l'épreuve des 50m brasse et 100m papillon.
Cyclisme
Pas de médaille pour Madagascar
Pas de médaille pour Ravoatabia et consorts à la course contre la montre par équipe de cyclisme à la 11ème édition des Jeux des îles. Les deux équipes malagasy finissent la sixième et la huitième place sur les 10 équipes engagées. La meilleure équipe malgache a terminé le parcours de 61,870 km en 1h 29mn 22s, à neuf minutes de la première place. C’est l'équipe A de l'île Maurice qui a raflé la médaille d'or avec un chrono de 1h 20mn et 19s. La médaille d'argent et la médaille de bronze ont été remportées par les deux équipes de La Réunion.
Dans la discipline collective, Madagascar a survolé les débats hier sur le terrain du Stade Barea en dominant son adversaire en basket-ball 3 contre 3. Les Ankoay se qualifient en demi-finale en remportant leurs matchs face aux Mauriciens (21-05) et face aux Réunionnais, beaucoup plus difficilement (21-17) au stade Mahamasina. Madagascar se qualifie aussi en demi-finale de ce jour après avoir dominé Maurice (22-02) et La Réunion (19-11) à Mahamasina.
Football
Madagascar a fait match nul contre Maurice pour son deuxième match de groupe aux Jeux des îles (1-1) après la courte victoire d’un but à zéro contre les Seychelles en première journée. Les Barea se qualifient pour les demi-finales. Par contre, si les Seychelles réussissent à battre Mayotte avec deux buts d’écart ce jour, Madagascar sera classé deuxième du groupe A.
Programme du jour
Badminton
Zone expo Forello
Demi-finale Hommes par équipe
10:00 : Madagascar vs Madagascar
Basketball 3x3
13h30 : Quart de finale Dames
Boxe
Demi-finale Hommes
15h30 (-60kg) Santatra Jackie vs …
16h15 (-75kg) : Robin Rahobiarisoa (MAD) vs Marquis Zoel (REU)
16h30 : (-80kg) Séraphin Miasa (MAD) vs Dasheil Fabrice ( MAU)
16h45 : (-86kg) Jaomamelona Noel (MAD) vs Emanuelle Dylan (MAU)
17h15 : (-92kg) Azira Dilou Razakaosy vs Jean Christophe (MAU)
17h45 : (+92kg) Herizo Randriantsimarofy vs Andrian Phil
Haltérophilie au Palais des Sports de Mahamasina
9h00 : (73kg) Hommes : Ravo Cadeau Fanomezantsoa 11h30: (64kg) Dames : Elisa Vania et Angeline Nera
14h30 : (81kg) Hommes : Fanambina Tina et Claudio Randrainavalona
Handball au gymnase de Vontovorona
14h00 : (D) Madagascar vs Maurice
16h00 : (H) Madagascar vs Comores
Judo au gymnase couvert de Mahamasina
10h : Finale bronze et finale (Hommes et Dames)
Natation à la piscine de Vontovorona
16h00 : Finale 200m 4 nages Hommes
16h15 : Finale 200m 4 nages Dames
16h30 : 1 500m nage libre Hommes
17h00 : Finale 200m dos Hommes et Dames
18h00 : 4x100m Relais 4 nages Hommes et Dames
Pétanque à Vontovorona
9h00 : Doublette Hommes Maurice vs Madagascar
Doublette Dames Madagascar vs Seychelles
Taekwondo au gymnase de Mahamasina
16h20 : Finale (-74kg) Hommes Mialisata (MAD) vs Diesson Brian (MAU)
17h00: Finale (-46kg) Dames Gracia Tsantaniaina (MAD) vs Cloe Marian (REU)
17h09: Finale (-53kg) Dames Fenitra Randriamazaka (MAD) vs Ibrahim Fathimath (MDV)
17h10: Finale (-62kg) Florentine Razafindrabe (MAD) vs Mamitiana Estelle (MAD)
17h20 : Finale (-73kg) Dames Mamitiana Estelle Voahanginirina(MAD) vs Goulamoussen Mira (REU)
Tennis à l’ACSA Ambohidahy
10h00 : 1/8e Simple Hommes
Toky Ranaivo (MAD) vs Daniel Bazu (MAU)
Lucas Andriamasilalao(MAD) vs Shayan Saboor
12h00: ¼ finale double Hommes MAD vs MAY
15h : ¼ de finale double Dames MAD vs MDV
Tennis de table
9h02 : 1/8e de finale double Mixte
Bonne marge. La Douane malagasy a annoncé sur son site officiel récemment que pour les sept premiers mois de l'année 2023, elle a réussi à collecter 1 943,0 milliards d'ariary en recettes budgétaires, marquant ainsi un jalon significatif dans son parcours pour atteindre son objectif annuel de recettes. Cependant, avec seulement la moitié de l'objectif atteint jusqu'à présent, il reste encore du travail à faire pour les quatre mois restants de l'année. L'objectif annuel de recettes fixé par l'administration douanière pour 2023 s'élève à un ambitieux 4 236,1 milliards d'ariary. Bien que la Douane malagasy ait fait des progrès substantiels en collectant 1 943,0 milliards d'ariary jusqu'à présent, cela représente seulement 45,8 % de l'objectif annuel. Les responsables douaniers restent optimistes quant à leur capacité à atteindre ou même dépasser cet objectif d'ici la fin de l'année. Outre les recettes budgétaires, la Douane a également publié des données sur les importations pour les sept premiers mois de 2023. Les chiffres indiquent que 12 337,8 milliards d'ariary d'importations ont été enregistrés à la Douane, équivalant à 2 819,5 millions de dollars américains. Cette augmentation des importations peut être le signe d'une économie en croissance, ce qui est encourageant pour le développement du pays. Cependant, il convient de noter que 159,8 milliards d'ariary de droits et taxes à l'importation ont été exonérés sur notes de Conseil pour la même période de sept mois. Cette exonération peut être le résultat de politiques visant à stimuler certains secteurs économiques ou à encourager l'investissement étranger.
Bonne surveillance
Les responsables douaniers devront continuer à surveiller de près ces exonérations pour garantir qu'elles n'affectent pas négativement les recettes douanières totales. Par ailleurs, pour mettre en perspective les réalisations de la Douane malagasy jusqu'à présent cette année, il est instructif de comparer les chiffres avec ceux de l'année précédente. En 2022, l'objectif annuel de recettes était de 3 063 milliards d'ariary, soit environ 1 173,1 milliards d'ariary de moins que l'objectif de cette année. En fin d'année 2022, la Douane avait réussi à collecter 3 225 milliards d'ariary en recettes budgétaires, dépassant légèrement l'objectif. Le fait que l'objectif annuel de recettes pour 2023 soit nettement plus élevé que celui de l'année précédente reflète les ambitions du Gouvernement malagasy en matière de mobilisation de ressources pour financer des projets de développement et répondre aux besoins croissants de la population. L’administration douanière continuera ainsi de travailler avec diligence pour atteindre son objectif annuel de recettes budgétaires de 4 236,1 milliards d'ariary d'ici la fin de l'année. Les prochains mois seront cruciaux, et les responsables douaniers s'efforceront de mettre en œuvre des mesures efficaces pour stimuler la collecte de recettes tout en assurant le bon fonctionnement du commerce international. L'année 2023 reste une année déterminante pour l'économie malagasy, et les résultats de la Douane joueront un rôle clé dans la réalisation des objectifs financiers du pays.
Hary Rakoto
48h après la bousculade monstrueuse ayant occasionné la mort d'une dizaine de personnes et des blessures sur plusieurs autres, une nouvelle encourageante nous est parvenue, dans la journée d'hier. Car de source hospitalière au niveau de l'HJRA, 55 victimes sur un total de 85 personnes, ont quitté ce centre de santé, après leur admission dans le service des urgences. Quant au nombre des victimes décédées, une statistique officielle auprès dudit établissement hospitalier d'Ampefiloha l'établit à 12 victimes. Pour revenir brièvement au déroulement de cette tragédie, les témoignages abondent dans le sens qu'un groupe d'inconnus en serait le responsable. "Puisque de nombreuses personnes faisaient encore la queue à l'extérieur du stade alors que les places ont affiché complètes sur les gradins, les services et autres Forces de l'ordre ont dû interrompre l'entrée du public à l'endroit, et ce, en dépit d'une déclaration du personnel de sécurité aux responsables que des fan zones n'ont plus pu accéder à l'intérieur", explique un témoin sur place. Et de poursuivre : "Et pourtant, l'une des files de personnes s'impatientant à entrer au stade, s'étendait jusque dans le Bazar du quartier tandis qu'une autre le fut jusque dans la direction du gymnase. Dépités, et étant donné la longue attente à laquelle ils étaient astreints, ces gens ont haussé le ton. C'était le signal de départ à ces bousculades. Des personnes qui se trouvaient en dernier rang ont fait le forcing. Dans le chaos, beaucoup ont fait une chute et furent rapidement piétinés sinon complètement submergés par cette horde d'individus déchainés et pressés d'entrer à l'intérieur du stade. Sous la poussée, le portail a fini par céder et la meute d'excités s' engouffrait dans cette brèche ", continue notre interlocuteur. Moins chanceuse, une jeune fille fut blessée et a dû être hospitalisée : "J'étais déjà sur le point de quitter le stade, et sortir par ce portail lorsque cette horde d'individus vint à ma rencontre, et m'a submergée, et voilà ce qui m'arrivait", relate la victime sur son lit d'hôpital. Certains affirment avoir pu prendre en photo cette poignée d'inconnus, qui ont bousculé ceux qui étaient au premier rang. "Et pourtant, beaucoup de femmes et d'enfants s'y trouvaient. Ce qui explique le nombre des victimes tuées ou se faire blesser dans cette bousculade monstrueuse", explique un autre témoin.
Mais cette affaire n'a pas laissé les autorités de marbre. La Gendarmerie et la Police, qui sont regroupées au sein de l'Etat major mixte ou EMMO/FAR Antananarivo, étaient sorties du silence. Samedi dernier, le colonel commandant la CIRGN Analamanga, qui a parlé au nom de l'EMMO, a expliqué qu'une enquête mixte a été ouverte pour tenter d'élucider cette affaire. Et il a promis que le résultat de cette enquête, afin de savoir le déroulement du drame et en même temps de déterminer les responsabilités, enfin les mesures à prendre, sera bientôt communiqué.
Franck R.
Dans le cadre des Jeux des îles de l’océan Indien qui se déroulent actuellement à Madagascar, beaucoup de Tananariviens rentrent tard après avoir regardé des compétitions dans de nombreux sites. Cela a incité les autorités à solliciter les coopératives de transports en commun de rallonger leurs activités jusqu’à 21h. Cependant, il est triste de constater que très peu de taxi-be ont suivi la consigne. Cependant, une totale liberté de choisir leur parcours, sans restriction, leur a été accordée. Ainsi, le manque de civisme des transporteurs urbains et suburbains continue au grand dam des usagers.
Dans la soirée, les arrêts de bus aux environs de Mahamasina et Anosy sont encore noirs de monde. Ces gens attendent patiemment un taxi-be pour pouvoir rentrer chez eux. « Tous ce gens attendent un bus. Je n’ai pas le choix car j’habite à Alasora. Il n’y a plus de taxi-be alors qu’il n’est pas encore 20h. Ce sera peut-être la dernière fois pour moi d’aller en ville pour regarder un match en marge de ces Jeux des îles car les moyens de transport ne sont pas du tout assurés », selon Jean-Yves, venu à Mahamasina pour assister à un match de basket-ball.
Néanmoins, dans certains axes comme Analakely ou Antanimena, quelques taxi-be continuent de transporter des passagers après 20h. « Nous, on est content de faire un peu d’argent de côté. Actuellement, la sécurité est assurée et il y a de nombreux policiers sur nos itinéraires. Nous avons choisi de travailler encore tard dans la nuit, et ce, pour le bien des gens qui suivent des matchs dans différents sites de compétition », affirme un chauffeur de bus.
Sauvés par les voitures privées
Avec ce manque de transports en commun, ce sont comme d’habitude les minibus privés et les voitures de particuliers qui dépannent les gens bloqués dans la ville alors qu’il fait déjà nuit. Les véhicules sont hétérocycles, allant des 4 véhicules 4X4, minibus, camionnettes ou simples voitures de plaisir.
En effet, ils ramènent en voiture ceux qui ne trouvent plus de taxi-be, à condition que l’itinéraire des voyageurs corresponde à la leur. En demandant des frais allant de 500 ariary à 1.000 ariary, ou bien à titre gratuit, ils prennent ainsi des passagers à leur bord.
« Comme c’est sur notre chemin, cela ne nous pose aucun problème de ramener quelques personnes en détresse. Moi-même, j’ai dû embarquer à bord de véhicules de particuliers à certains moments quand je rentrais tard de mon boulot. Ce n’est juste qu’une forme de sympathie à l’égard des autres », selon Nandrianina, conduisant un Van Starter en compagnie de sa famille.
Chaque jour, ces voitures privées comblent l’inexistence des transports en commun dès 18h. Leurs conducteurs reçoivent beaucoup d’éloges de la part de ceux qui rentrent à des heures tardives après avoir suivi des matchs.
Nikki Razaf
Une tragédie, liée à une grande bousculade, a assombri l'ouverture officielle de la 11e édition des Jeux des îles au stade Barea Mahamasina, hier. 12 personnes ont trouvé la mort lors de cette grande bousculade qui s'est produite subitement à une entrée du stade. "A l'intérieur, il y avait encore des places. Mais une fois que les responsables ont décidé d'ouvrir le portail en question, une grande bousculade s'est déclenchée subitement", déclare un témoin. La moitié des victimes tuées, constituée de femmes adultes mais aussi de fillettes. Les malheureux, puisque des hommes et autres garçons figurent aussi dans cette liste, se sont fait piétiner sans ménagement par la foule pressée de s'engouffrer à l'intérieur après avoir fait une chute accidentelle. "Les pauvres auraient succombé sur le coup", commente une source hospitalière.
Mais le drame qui a commencé vers 16h, hier, a fait également plusieurs blessés, et ils sont plus de 80, selon un bilan provisoire de l'HJRA où toutes les victimes ont été évacuées d'urgence. La plupart ont souffert de traumatisme au niveau du thorax. Et certains ont dû passer au scanner. "Les véhicules des Forces de l'ordre ont transporté la première vague de personnes blessées. Mais au fur et à mesure que le nombre des victimes s'allongeait, des ambulances et même des voitures particulières ont été réquisitionnées", selon une source hospitalière.
Sur place, c'est-à-dire à l'hôpital d'Ampefiloha, ce fut le branle-bas de combat. L'équipe de médecins du service des urgences a été débordée. "Il nous a fallu demander des renforts auprès des collègues des autres services pour s'occuper de tous ces blessés", explique une source au niveau dudit service de l'HJRA. Le nombre des lits n’était pas suffisant, et il en a fallu également réquisitionner d'autres. Le problème s'expliquait par le fait que les victimes continuèrent d'arriver encore vers 19h à l'HJRA.
Tard dans la soirée hier, des proches des personnes décédées se sont rendus à la morgue pour les identifier. Ils y ont été reçus par petits groupes de dix personnes à l'endroit, tant ils étaient nombreux.
De leur côté, une délégation des membres du Gouvernement, dirigée par le Premier ministre Ntsay Christian, s'est mobilisée au chevet des victimes et de leur famille respective. Le chef du Gouvernement a présenté ses condoléances aux proches des défunts, mais aussi apporté un réconfort moral à ceux qui ont perdu des membres de leur famille dans le drame.
Franck R.
Plusieurs Régions sont actuellement le théâtre de pillages et de trafics de bois précieux. Et malheureusement, les auteurs de ces méfaits arrivent toujours à glisser entre les mailles de filet de la Justice. C’est surtout dans les Régions d’Alaotra-Mangoro et d’Analanjirofo que ces trafiquants opèrent.
Tafo Miaavo, une organisation œuvrant dans la protection de l’environnement, a découvert une exploitation illicite de ressources naturelles à Soanierana-Ivongo. Elle a rapporté les faits aux autorités et dévoilé l’emplacement du site. Mais au grand dam des protecteurs de la nature, aucune action n’a été entreprise jusqu’ici. Pire, les responsables et les cerveaux de cette opération ont eu largement le temps de s’éclipser.
« Une recrudescence des crimes environnementaux a été remarquée ces derniers temps, notamment en cette période pré-électorale. Comme si les auteurs de ces crimes profitent de leurs derniers instants ». Cela a été évoqué lors d’une conférence de presse organisée par Tafo Mihaavo, l’Alliance Voahary Gasy et le mouvement Rohy, cette semaine à Ambatonakanga.
Ces conférenciers ont aussi évoqué d'autres cas à Ambatondrazaka où des bois précieux ont été coupés dans une aire protégée. Un véhicule plein de « Hazo ala » a été également appréhendé à Didy. En outre, des petits marchés ambulants se créent au sein des aires protégées pour les braconniers et autres coupeurs de bois précieux.
Toutes les personnes impliquées dans ces deux affaires ont été arrêtées. Mais actuellement, de nombreuses tentatives ont lieu afin de les faire libérer. Cela va du soudoiement des agents de l’Etat aux menaces de mort envers les « Vondron’olona ifotony » (VOI) et les agents forestiers. Ces pratiques sont courantes chez les réseaux mafieux opérant dans les Régions concernées, estiment les organisations de la société civile (OSC).
Outre ces cas récents, les OSC ont aussi relevé plusieurs tentatives d’exportation de tortues effectuées par des ressortissants étrangers ces derniers temps, ou encore la poursuite de l’exploitation des bois précieux à Moramanga, Vohibola, Morarano-Gare, ou sur le canal des Pangalanes. Certains cas ont déjà été jugés alors que d’autres dossiers sont entre les mains de la Justice.
Nikki Razaf
Rideau sur le tournoi international de Golf inter-îles qui s’est déroulé sur le parcours du Golf du Rova Andakana du 22 au 25 août 2023. C'est un jeune golfeur malagasy qui a ‘‘ébahi’’ dans le classement par équipe. En effet, il a réalisé un birdie au trou numéro 8, baptisé le cimetière de tout le monde, car c'est le trou qui a fait basculer le classement lors de la dernière journée. Même le pro PGA Johary Raveloarison, médaillé de bronze au général, a trébuché à ce trou numéro 8. Il a fait 8 coups sur ce fameux trou. Matheo Douessy, qui a déjà rêvé l'or, à l'issue des deux journées, n'a pas échappé à ce piège et s'est contenté de l'argent.
« En général l'ambiance était au rendez-vous. Côté organisation, même nos invités ont reconnu que nous sommes déjà proches du niveau international. Beaucoup ont salué l’initiative de Madagascar d’accueillir cette première édition à Madagascar. Bref, le golf malagasy a de l'avenir au niveau mondial. Actuellement, nous avons trois joueurs malagasy qui évoluent à l’international à l'instar de de Matheo Douessy et de Kim Do Woo. Ils ont appris Le golf ici sur le parcours du Golf du Rova et maintenant ils concurrencent les golfeurs de niveau mondial. En tant que PGA pro, personnellement, je suis optimiste pour l’avenir du golf à Madagascar. La relève est assurée », brandit Johary Raveloarison, champion Pro et médaillé de bronze au classement général individuel et non moins directeur technique national auprès de la Fédération malagasy de golf.
La cérémonie de remise de médailles a été honorée de la présence du ministre des Transports, Valérie Monjavelo, du représentant du ministre de la Jeunesse et des Sports, assisté par le secrétaire général du MJS Lovatiako Rakotovao et le Président directeur général du groupe Sodiat, Mamy Ravatomanga et son épouse.
Durant son allocution, le président de la Fédération malagasy de Golf, Ranaivo Andrianasolo, n'a pas manqué de remercier toutes les délégations participantes notamment le PDG du groupe Sodiat. " En 23 ans de pratique de golf, la discipline est à son summum grâce à l'initiative du groupe Sodiat. Le golf qui est un sport porteur de développement économique et touristique pour le pays.
Chez les dames, le titre revient à la jeune réunionnaise de 14 ans, Schmitt Milliyal au classement individuel après trois tours. La benjamine de la compétition a rendu la meilleure carte avec un cumul de 225 ( T76, T70,T79) à l'issue des journées. La médaille d'argent revient à sa compatriote Bénédicte Toumpsin avec un cumul 235 (T77, T79,T79). Mais Hanitra Ratsimbazafy sauve les meubles en terminant à la troisième place avec un cumul de 248 ( T82,T84,T82).
Dans la catégorie « pro », Johary a terminé en tête de cette catégorie avec un cumul de 210 devant le Mauricien, William Weidner qui a accusé 19 coups de retard (229). Michel Franck de La Réunion complète le podium avec un cumul de 249. Chez les seniors, le score était serré. Fils Rakotondrafara se pare de la breloque précieuse avec un cumul de 240 devant Corneillet Emmanuel de La Réunion ayant fait un coup de retard (241) et Luc Ratsimbazafy se contente de la médaille de bronze avec un cumul de 242.
Dans les autres résultats, Madagascar se place en deuxième position chez les dames, en double, jouant 4 balles de meilleure balle par le biais de Kim Maria et Hanitra Ratsimbazafy avec un total de 79 à la carte. Elles ont été devancées par le duo réunionnais Schmitt Milliyal et Bénédicte Toumpsin avec un total de 66. En outre, l'équipe d'honneur malagasy complète le podium avec Monique Noyon et Hoby Gagneux en rendant une carte de 82.
Chez les messieurs, Kim Do Woo et Julien Rasolofoarimanana s'emparent de l'or avec un total de 70 devant le duo Matheo Douessy - Johary Raveloarison ayant réalisé un total de 75.
Les participants redemandent déjà une autre édition pour l'année prochaine.
Elias Fanomezantsoa