Publié dans Politique

Violents accrochages à Ambatomainty - Une quinzaine d'assaillants tués, des renforts dépêchés de la Capitale

Publié le jeudi, 23 novembre 2023

La localité de Tsiazonaloka, Fokontany d'Ambavaninara, Commune rurale de Marotsialeha, District d'Ambatomainty a été le théâtre d'un raid dévastateur mené par une soixantaine de dahalo lourdement armés, hier. Ces derniers y ont fait une incursion vers 5h45 du matin pour razzier 20 zébus appartenant à des propriétaires bovins locaux. Entretemps, la Gendarmerie a reçu l'alerte. Et ses éléments furent engagés dans la poursuite des brigands, les premiers ayant obtenu l'assistance du Fokonolona.

Toutes les unités de la Gendarmerie de la région dont celle d'Ambalampa, Marotsialeha ainsi que l'auto défense villageoise ou "Mpiray Dina" ont été mobilisés.

Rapidement, ces derniers ont accroché les dahalo. Mais comme il fallait s'y attendre, ces dahalo n'ont pas voulu se laisser faire et ont accueilli les Forces de défense et de sécurité avec des tirs à profusion.

Un violent échange de tirs a opposé donc les deux camps. La fusillade était telle que 15 assaillants y ont laissé leur vie tandis qu’une dizaine de blessés. Beaucoup d'entre eux viennent d'Ankilatsy Makaraingo. De son côté, un membre du Fokonolona a perdu la vie alors que 2 autres sont également blessés. Tout le bétail fut récupéré. 

Plus au Sud, précisément à Mahabo, des bandes de dahalo harcèlent également les hameaux. Ces derniers sont bien pires que leurs collègues d'Ambatomainty car ils prennent des otages. La situation d'insécurité observée dans toutes ces zones frontalières séparant le Melaky et le Menabe, enfin du Bongolava, suscite de vives inquiétudes au point que le haut commandement de l'EMMONAT dans la Capitale a décidé d'envoyer sur place des renforts composés des Forces conjointes de la Police, la Gendarmerie et l'Armée. Leur mission est d'appuyer les unités de Gendarmerie déjà sur le terrain.

D'ailleurs, le commandant de la Gendarmerie, le Général Andry Rakotondrazaka, a averti que cette Force agira proportionnellement aux attaques des dahalo, notamment dans le Melaky qui est souvent endeuillé et dépossédé par les raids de ces brigands.

 

F.R.

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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