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Sérieux avertissements


La période des vacances scolaires pointe son nez. L’année scolaire, en cours, tire à sa fin. Les potaches, les élèves du primaire et les collégiens ont déjà passé leurs examens de fin d’année et de fin de cycle. Les résultats officiels du CEPE et du BEPC, dans l’ensemble du pays, sont aussi publiés.
La session des examens du baccalauréat qui marque la fin du cycle de l’enseignement secondaire débute ce jour. Le Bac, étant la phase terminale du cycle secondaire et le premier grade universitaire, revêt toujours une importance particulière auprès des élèves et chez les parents. Calqué sur le modèle éducatif français, colonisation oblige, le cursus académique malagasy se divise en trois parcours sinon cycles bien distincts : l’enseignement primaire ou fondamental, l’enseignement secondaire et le parcours universitaire. En sa qualité de porte d’entrée, de point de jonction, pièce charnière, entre les deux mondes primaire/secondaire et universitaire, le baccalauréat symbolise une étape non-négligeable dans la vie académique des jeunes. La session prendra fin ce jeudi, pour le général.  Et celui de l’enseignement technique aura lieu après.
Après les examens, les potaches vont respirer tant soit peu. Pour les familles qui disposent les moyens nécessaires ou plutôt le minimum voulu peuvent se permettre d’amener leurs progénitures prendre de l’air ailleurs. Pour les modestes budgets, on se contentera de l’air des campagnes à proximité. Tandis que pour d’autres beaucoup plus chanceux, ce sera les bords de la mer. Vers la côte-est, Toamasina – Foulpointe – Vatomandry, etc. empruntant la Route nationale 2. Sinon vers l’ouest, Mahajanga sur l’axe de la Route nationale 4. En tout cas, ce sont les lieux de villégiature forts prisés.
Les circuits des réseaux routiersutilisant les deux axes susmentionnés, valables pour d’autres RN 1, RN 4, RN 6 et RN 7 ainsi que les circuits fluviaux, maritimes et aériens vont s’intensifier. La grande majorité des familles de modestes bourses iront se bousculer aux moyens de transport en commun.
Nous, les médias, en tant que sentinelles, nous tirons les sonnettes d’alarme en lieu et place d’avertissements aux responsables à tous les étages de décision et d’action des ministères en charge des Transports y compris les Agences (ATT, APFM), de la Sécurité et surtout des Travaux publics en passant par les coopératives, les propriétaires et les conducteurs de véhicule. Que chacun prenne conscience sérieusement et effectivement du poids de leurs responsabilités et de leurs missions ! Etant donné qu’il s’agisse de vies humaines à sauvegarder, toute négligence et toute imprudence ne seront nullement pas tolérées. Chaque année, à la même période, on déplore avec profonde désolation et consternation la mort des innocents à cause du manque de sens de responsabilité à tous les niveaux. Du laxisme impardonnable ! Les routes nationales deviennent des mouroirs, des abattoirs ! Responsables administratifs directs et Forces de l’ordre et de sécurité et les dirigeants de coopérative de transports doivent tous veiller au grain au bon déroulement des circuits allant du contrôle systématique de vitesse, de papiers, aux vérifications de l’état des conducteurs et des voitures.
Des mesures drastiques et strictesdoivent être prises afin de limiter les dégâts. L’éducation les sanctions sévères sont de mise. Quand il y a mort d’homme, c’est toujours triste,grave et sérieux ! L’objectif « zéro accident » tient toujours.
Ndrianaivo



Interviewé par les journalistes au cours d’une émission spéciale diffusée sur les stations publiques et quelques stations privées de la Capitale, le Président de la République malgache Andry Rajoelina est revenu sur le débat engagé depuis quelques semaines après la publication de documents autour de sa nationalité française et le fait qu’il ne soit plus Malgache.
« Le sang qui coule dans mes veines est Malgache. Personne n’enlèvera le fait que je sois Malgache, mon patriotisme. On peut dire ce que l’on veut, critiquer, mais on ne me l’enlèvera pas et je n’accepte pas qu’on dit que je ne suis pas Malgache », a répondu directement le Président Rajoelina. « Est-ce un crime d’avoir une autre nationalité », interroge-t-il, au cours de l’émission tournée en direct depuis le Palais d’Iavoloha, et devant un parterre composé de présidents d’institution, de parlementaires, de gouverneurs, de Forces de l’ordre ou encore de notables et autorités traditionnelles du pays.
Pointant du doigt un débat savamment entretenu par ses opposants politiques à l’approche des élections dans le pays, le Chef de l’Etat  rappelle que dans l’histoire mondiale et malgache, plusieurs personnalités ayant une double nationalité ont dirigé leurs pays, sans que leur patriotisme pour le pays qu’ils ont dirigé, ne souffre d’aucune contestation. Il cite à titre d’exemple, les fondateurs du parti nationaliste Mouvement démocratique pour la rénovation malgache(MDRM) qui ont la nationalité française. Le Président Andry Rajoelina affirme ainsi que ce n’est pas « un bout de papier de 8 cm dans sa poche » qui ôtera son patriotisme. Le locataire d’Iavoloha indique aimer sa patrie et est « prêt à mourir pour elle ».
Raisons pratiques
Par ailleurs, le Président de la République dément les informations selon lesquelles il pourrait s’agir d’une quelconque contrepartie de sa non-candidature à l’élection présidentielle de 2013. Il indique avoir demandé la nationalité française pour des raisons pratiques, notamment pour faciliter les études de ses enfants en France. Le Chef de l’Etat refuse le terme de naturalisation mais parle d’un droit acquis étant donné la nationalité française de son grand-père. La démarche a été entamée une fois en dehors du pouvoir, assure-t-il.
Il souligne que le fait qu’il a une autre nationalité n’impacte nullement sur sa prise de décisions, illustrant son propos en parlant de la demande officielle qu’il a faite au Président français Emmanuel Macron en 2019, de trouver une solution à la question des îles Eparses.
Il souligne par ailleurs ne pas avoir dissimulé sa nationalité française. Les décrets sont publiés au Journal officiel, aussi bien ici à Madagascar qu’en France,  rappelle-t-il, rajoutant que personne ne lui a jamais demandé s’il avait la nationalité française. Pointant du doigt un faux- débat autour de sa nationalité, il appelle à faire une lecture combinée des textes lorsque l’on parle de cette question de la nationalité et ne pas se borner à l’article 42 du code de la nationalité. Souhaitant que ce faux-débat soit dorénavant clos, il appelle à le juger uniquement sur ses réalisations.
Flou
Des réalisations, justement, le Chef de l’Etat en a cité plusieurs hier, dans le domaine de l’éducation, de la santé, de la justice ou encore de la jeunesse. Dressant un bilan à quelques mois de la fin de son mandat, le numéro Un du pays cite par exemple les 4 198 salles de classe construites ou encore les 28 hôpitaux « manara-penitra » construits sous son mandat.  Il liste également les Tribunaux, les autres infrastructures de proximité, les moyens mis à disposition des responsables des Collectivités territoriales décentralisées, dans le cadre de la décentralisation du pays ou encore des routes.
Dans ce chapitre, il y a notamment les problèmes d’approvisionnement en électricité. Trois semaines ont été données au ministre de l’Energie pour solutionner le problème à court terme. Des parcs solaires devraient également être installés dans le pays d’ici la fin de l’année. La construction des centrales hydroélectriques doit, à long terme, constituer une solution à ce problème, « dans cinq ans », estime-t-il. En tout cas, des réalisations hors du commun, laisse-t-il entendre, ont été faites, soulignant néanmoins que beaucoup reste encore à faire. De là à dire qu’il lui faudra un autre mandat ? Le Chef de l’Etat continue d’entretenir le flou. Il a refusé hier d’annoncer s’il était candidat pour briguer un second mandat à la magistrature suprême ou non.
La rédaction


L’église catholique la plus âgée de la Grande île fait peau neuve. Après trois ans de travaux de restauration, l'église catholique d'Ambodifotatra, située à l’île Sainte-Marie, a tenu son premier jour de messe, hier. Le Président Andry Rajoelina et la ministre de la  Communication  et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy ont été présents sur les lieux pour assister à la messe et à l’inauguration de cette église catholique qui a été construite pour la première fois en 1836. Sa dernière réfection datait de 1987.
L'intérieur et l'extérieur de l'église ont été entièrement rénovés. En raison des graves dommages qu’elle a subis avec le temps, une menace d’effondrement pesait sur cette église. Toute sa structure a été conservée, de même que les matériaux utilisés pour reconstruire l’autel. A rappeler que les travaux de restauration et de rénovation de cette église ont été lancés en février 2021. Celle-ci est classée trésor national (patrimoine national) selon le décret gouvernemental n° 83-170 du 17 mai 1983. En novembre 2020, les différentes étapes afin de parvenir à l'appel d'offres sur le marché public ont été bouclées, si bien que les travaux n'aient pu démarrer qu’en février 2021. De plus, la première entreprise chargée d’effectuer les travaux a été obligée d'être remplacée car elle n'a pas respecté les normes requises.
Patrimoine
Au mois de mai dernier, la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy, la délégation malagasy et le représentant permanent de Madagascar auprès de l'UNESCO ont rencontré le directeur général du centre du patrimoine mondial l'UNESCO. Au cours de cette réunion, les différentes étapes qui ont été franchies concernant l'inscription de l'église catholique de Sainte-Marie au patrimoine mondial de l'UNESCO ont été discutées. A noter que des spécialistes ont été envoyés par l'UNESCO pour examiner la « Valeur universelle exceptionnelle » (V.U.E) de cette église. D’après leur enquête, celle-ci mérite d’être classée comme un lieu historique unique, et l'UNESCO a admis qu'elle possède la « V.U.E ». Après la demande du MCC, une assistance internationale de l'UNESCO a été également approuvée le 1er juin 2023, ce qui permettra d'envoyer les prochains experts pour former les techniciens dudit ministère à la préparation du document final requis par le Comité du patrimoine mondial (CPM) avant de décider d'inclure ou non l'église catholique d'Ambodifotatra au patrimoine mondial. A noter que cette église a existé depuis 187 ans. Il attire de nombreux touristes en raison de son histoire et fait partie du parcours ou « circuit » proposé aux touristes, celui appelé « L’île aux pirates ». Un lieu historique qui a été entièrement rénové et réhabilité par le Gouvernement actuel.
Si.R



En effervescence. A l’occasion du festival des baleines qui a lieu présentement à Sainte-Marie, toutes les conditions ont été réunies pour optimiser les efforts de promotion de la destination. Notamment sur le fait que l’aéroport de Sainte-Marie vient de recevoir le certificat d'aérodrome international. En effet, en déplacement dans la Région d’Analanjirofo, le Président de la République, Andry Rajoelina vient d’honorer de sa présence, l’attribution des lettres de noblesse à l’aéroport de l’île ainsi qu’à l’inauguration du balisage lumineux de la piste de l'aéroport Ravoraha. L'aéroport de l'île Boraha a reçu ce 14 juillet 2023 la certification des aérodromes. Ayant rempli les normes internationales en termes d'infrastructures et de sécurité, cet aéroport est désormais habilité à accueillir davantage de vols de nuit. Il s'agit d'une initiative importante pour améliorer les sources de revenus de la population locale, vivant majoritairement du tourisme. Pour ce qui est de la certification, elle est délivrée conjointement par l'Aviation civile de Madagascar (ACM) et l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI). Selon les explications du directeur général de l'ADEMA, Andrianiaina Jean Germain, la certification sera publiée à l'international dans le but de rassurer les compagnies aériennes étrangères pour les inviter à venir desservir Sainte- Marie. L'aéroport Ravoraha est le 6ème aéroport de Madagascar ayant reçu la certification d'aérodrome après Antananarivo, Taolagnaro, Mahajanga, Toamasina et Nosy Be.

Normes internationales

Par ailleurs, la mise en place des balisages lumineux fait partie des efforts entrepris par l’ADEMA pour mettre aux normes l’aéroport de Sainte- Marie dans le but d’obtenir la certification de l'Organisation internationale de l’aviation civile (OACI) pour les aéroports internationaux. Ces équipements nouvellement installés vont sécuriser les atterrissages et les décollages de nuit. Ils seront également nécessaires pour faire face aux conditions météorologiques particulièrement difficiles sur l'île Boraha. La mise en place de ces balisages lumineux a été financée en partie par la Banque mondiale via le projet Pole intégré de croissance (PIC) et en partie par les fonds propres de l’ADEMA. Ainsi, dans sa prise de parole, le Président Andry Rajoelina a souligné que la modernisation de cet aéroport figure parmi les Velirano qu'il a faits à la population locale durant la campagne électorale de 2018. Et le Chef de l'Etat de faire savoir au passage que le Gouvernement a multiplié des efforts pour relancer le secteur touristique après la pandémie de Covid-19. A l'entendre, Sainte- Marie ne sera plus oubliée par rapport aux actions au développement. Et lui d'annoncer dans la foulée les différents projets qui vont être entamés dans cette localité. Entre autres, le centre de formation professionnelle réservé au secteur tourisme dont les travaux viennent d'être finalisés, ou encore le parc solaire qui sera mis en place avant la fin de cette année 2023 pour faciliter l'accès à l'électricité.
 

La rédaction

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La une du 15 juillet 2023


L’aéroport de Ravoraha, situé à l’île Sainte-Marie, a accueilli une double cérémonie en présence du Président Andry Rajoelina, hier. Il s’agit de la remise d’une certification d’aérodrome en tant qu’aéroport international de Ravoraha ainsi que l’inauguration du balisage lumineux à cet endroit. L’aéroport de Ravoraha est ainsi le 6ème sur les 8 aéroports de Madagascar à recevoir cette certification au même titre que les aéroports d’Antananarivo, Nosy Be, Mahajanga, Toamasina et Taolagnaro. Cela implique le respect des normes imposées par l’Aviation civile de Madagascar (ACM) et l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) comme la clôture de l’enceinte de l’aéroport ou encore la mise en place d’un plan de prévention des catastrophes, la formation des membres du personnel de l’aéroport, etc. Cette nouvelle étape constitue une opportunité pour encourager les vols internationaux programmés par les compagnies étrangères.
Le balisage lumineux, quant à lui, s’étend sur un circuit d’atterrissage de 1.400 mètres. Doté de deux pistes d’atterrissage, cet aéroport de Sainte-Marie pourra désormais accueillir les avions légers. Toutefois, une extension de l’aéroport est déjà envisagée afin de pouvoir accueillir les gros avions.
Atout touristique
« Nous avons fait des « Velirano », Sainte Marie ne sera plus jamais oublié et bénéficiera aussi du développement », a souligné le Président Andry Rajoelina dans son discours à l’occasion de cette rencontre avec la population locale. Et lui d’ajouter que « l’aéroport est le portail qui permet d’entrer à Sainte-Marie, d’où l’importance de cette certification pour le tourisme local ». Toujours dans le cadre de cette ambition touristique, le Président annonce également la réhabilitation de l’axe Vohilava - Saint Joseph qui s’étend sur près de 24 km. D’autres projets de développement sont aussi en perspective comme l’installation d’un parc solaire afin d’augmenter l’accès à l’électricité pour la population locale.
Le Chef de l’Etat poursuivra son séjour à Sainte Marie ce jour par d’autres inaugurations ainsi que le lancement du Festival des baleines.
S.R.




40 ans de suspens et de crainte de se faire démolir leurs maisons à tout moment. Cette épée de Damoclès fait partie désormais du passé pour ceux qui ont construit des maisons d’habitation dans les quartiers situés aux alentours de la cité des 67 Ha.
En effet, environ 10.000 personnes peuvent désormais régler leurs papiers vis-à-vis de la loi et auront leur maison régularisée. Ce geste de l’Etat malagasy fait partie de la politique d’octroi d’habitations décentes et en règle. Les zones concernées sont Andohatapenaka (1, 2 et 3), Antohomadinika, Ankasina, le quartier longeant la partie Est de la cité des 67 Ha et le canal C3 , la FTA, et enfin du côté du bâtiment de l’assurance « Ny Havana ».
Selon le secrétaire d’Etat chargé des Nouvelles villes et de l’Habitat, Gérard Andriamanohisoa, « les maison construites sur ces lieux ne feront plus l’objet de démolition. L’octroi de titre sera simplifié pour ceux qui ont les pièces justificatives ou les preuves de leur établissement sur les lieux depuis longtemps. Le Fokontany sera la base des enquêtes et des témoignages pour ceux qui n’ont pas de papiers.
En plus, un comité spécial sera mis en place pour faciliter les reconnaissances, les enquêtes et le dépôt de dossiers. Il sera dirigé par le SEIMAD avec la coopération des chefs de secteur, des Fokontany, ainsi que du service foncier et domanial. Et si nécessaire, l’implication de la Justice.
Il est à noter que les parcelles situées dans le périmètre de la cité ne sont pas concernées par ce projet. Les espaces verts et les terrains de sport demeurent des zones inconstructibles. Les terrains vagues en dehors des 67 Ha actuels ne feront plus l’objet de nouvelles constructions.
Le prix du terrain sera discuté communément afin que personne ne soit lésé. Cependant, le prix sera différent selon l’emplacement du terrain (1er, 2ème ou 3ème plan). Le paiement bénéficiera d’une facilitation. Ceux qui ont les moyens peuvent payer l’intégralité de la somme, tandis ceux qui ont des difficultés auront également la possibilité de payer en plusieurs tranches.
Nikki Razaf


Un jeune homme prénommé Hasina a disparu du circuit depuis jeudi dernier. Il a piloté un scooter de marque Cygnus phase 2 type 3 injection, lequel demeure également introuvable, depuis. Comme le mentionne ce communiqué que le propriétaire du deux-roues a diffusé sur les réseaux sociaux, le concerné a commencé à ne plus donner signe de vie en fin d'après-midi, jeudi dernier. Ce jeune homme n'a même pas de carte d'identité tandis qu'il n'avait pas aussi les papiers de cette moto au moment des faits. C'est que le propriétaire du deux-roues, et non moins employeur du jeune porté disparu, déclare avoir oublié ces documents nécessaires dans une autre moto qu'il utilise personnellement, à part la Cygnus qui a disparu avec le jeune Hasina.
Raison de plus pour s'inquiéter davantage à propos de ce jeune homme. Car selon toujours notre interlocuteur dépossédé, qui a partagé la nouvelle de la disparition du premier, Hasina n'a pas eu un accident et que la Cygnus en question n'a pas été mise en fourrière, et ce, après une vérification du
 propriétaire.
Le plaignant dans l'affaire a donc quelques hypothèses sinon un soupçon pour tenter de donner une explication à propos de ces disparitions soudaines. D'abord, des personnes auraient informé le propriétaire de cette moto sur le fait que le jeune Hasina aurait une fâcheuse habitude de se comporter de cette façon surtout quand il est question d'argent. En effet, le propriétaire de la Cygnus lui a confié 80 000 ariary pour acheter des pièces. Et quelques moments avant que Hasina ait commencé à ne plus donner de nouvelle de lui, tous les deux ont eu encore une conversation téléphonique".

C'est qu'à l'autre bout du fil, Hasina, déjà en compagnie du mécanicien en charge de l'installation de ces nouvelles pièces, aurait déclaré qu'il manque encore 30 000 ariary pour obtenir les pièces. Ce à quoi, le propriétaire lui rétorque qu'on lui a donné 80 000 ariary, et qu'il n'y a aucune raison de s'en plaindre. Et qu'il lui fallait simplement recompter la somme qu'il a sur lui. Sur ce, Hasina était d'accord pour refaire ses comptes et a déclaré que ce dernier était finalement bon. Et c'était à partir de ce moment que le jeune homme était injoignable.
Revenons donc aux craintes sinon hypothèses avancées par le propriétaire.
Primo, avec la sinistre réputation d'un présumé joueur invétéré de jeux de hasard, notre source craint donc que ce dernier aurait dépensé au jeu, et qu'il n'a plus osé retourner chez son employeur. Deuxio, la plus pessimiste voire terrible hypothèse, c'est qu'on soupçonne au jeune homme d'en faire de la Cygnus un taxi-moto, et que le voleur l'aurait assassiné pour le deux-roues. Enfin le vol : le suspect aurait vendu la Cygnus qu'il a préféré prendre ensuite le large. En tout cas, tout cela n'est qu'une hypothèse. Mais une chose est sûre : le jeune Hasina reste toujours introuvable depuis maintenant plus de 48h.
Orphelin de père, Hasina vient de Sabotsy-Namehana. Pour survivre, il fait alors de petits boulots. Le dernier en date, c'est qu'il se portait volontaire pour se mettre au service d'un haut fonctionnaire de la justice, du moins pour faire les courses avec une moto. En bref, son employeur a confiance en lui, et l'aurait considéré comme un membre de sa famille. Affaire à suivre.
Franck R.

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A vos marques !


Le Gouvernement publie le calendrier de l’élection présidentielle. Le décret pris par l’exécutif entérine la proposition de la CENI. Le premier tour aura lieu le 9 novembre tandis que le second, au cas où, le 20 décembre 2023. Contre toute visée de certains détracteurs, le scrutin pour la course à Iavoloha aura bel et bien lieu cette année. Le pays aura certainement et effectivement un président élu en janvier 2024. On est bien dans un Etat de droit !
Après avoir fait attendre les impatients, les inquiets et les pressés, Ntsay Christian le Premier ministre, Chef de Gouvernement, en personne donne le signal de départ.
Le Code électoral malagasy, en vigueur, n’autorise pas mais n’interdit pas non plus les activités politiques de la pré-campagne. Il laisse à la bonne appréciation des futurs postulants et les états-majors politiques le soin d’agir selon leur convenance tout en respectant de façon stricte le prescrit de la loi en vigueur. Donc, au fait, la voie est libre mais dans un cadre légal précis.
Le Gouvernement donne le coup d’envoi de la course pour le trône de la magistrature suprême du pays. Il s’agit exactement du maitre des céans du troisième mandat présidentiel de la Quatrième République.
Rajaonarimampianina Rakotoarimanna  Hery Martial fut le premier président de la Quatrième République. Il entra en fonction le 24 janvier 2014 après avoir été solennellement investi à Mahamasina. Son mandat fut émaillé de scandales, des malversations financières et divers aspects de détournements dont l’axe central tourne autour de la Première Dame, son épouse. Des « prédateurs » inassouvis évoluent au sein de la sphère du pouvoir central. Le minable score (7,8 %) obtenu en 2018, une débâcle qu’aucun président africain candidat à sa propre succession n’aurait obtenue en pareille circonstance, le justifie amplement.
Rajoelina Andry Nirina prend le relais à partir du 19 janvier 2019. Deuxième Président de la Quatrième République, Rajoelina Andry assisté de son épouse Mialy Rajoelina, la Première Dame, dirige le pays jusqu’au terme de leur premier mandat avec les efforts nécessaires. Les détracteurs ne leur ont donné l’occasion de souffler. Des hauts et des bas ponctuent le régime Orange. Malheureusement, des affaires de détournements, de vols et de mauvaises gestions tant dans certains Etablissements à caractère public que dans l’Administration en générale ternissent, au final, l’image de marque de l’homme fort d’Iavoloha. Sans parler des fuites, sans suites, de certains hauts responsables. Toujours est-il que le mandat de l’actuel locataire, probablement candidat à sa propre succession, peut fièrement faire état de plusieurs réalisations, par le biais des infrastructures « manara-penitra » que d’autres avant lui n’ont pu effectuer. Beaucoup ont été concrétisés mais beaucoup aussi reste à faire ! Raison pour laquelle, selon toute probabilité, que Rajoelina Andry se présentera comme candidat pour le second mandat pour parachever. Evidemment, la question de double nationalité, un faux débat, ne se pose pas en tant qu’obstacle.
Ainsi donc, à vos marques ! La course est lancée ! Le calendrier étant affiché publiquement, il appartient à chaque état-major politique de se positionner. Comme disent les confrères, il n’y a pas de la place pour les aventuriers. Hormis les critères exigés pour que le dossier soit recevable, la caution révisée à la hausse n’offre aucune chance aux farfelus.

Le talent malagasy se fait découvrir à l’étranger. Diverses expositions consacrées à la photographie se déroulent actuellement en France ou encore à Londres (Royaume-Uni). On notera particulièrement l’événement « Tate Modern » qui se déroule à Londres et auquel Malala Andrialavidrazana y participe. Il s’agit d’une nouvelle exposition imaginée par le commissaire Osei Bonsu qui réunit 36 artistes utilisant la photographie pour imaginer la nouvelle place de l’Afrique dans le monde.
L’artiste malagasy, Malala Andrialavidrazana expose trois œuvres, dont une récente tirée de sa série « Figures » débutée en 2015. Architecte de formation, cette artiste pioche dans l’iconographie des atlas, cartes postales, billets de banque, pochettes d’albums, timbres, drapeaux,… pour construire des collages visuels dessinant des récits qui ont l’Afrique et l’océan Indien comme territoires. Avec ses œuvres, Malala Andrialavidrazana tente d’écrire, à partir de l’imagerie populaire occidentale, une contre-histoire du continent et de ses peuples.
En outre, six photographes malagasy feront également une exposition de photographies documentaires à la galerie « Aux Docks d’Arles » située en France. Il s’agit d’une manifestation baptisée « From Antananarivo to Arles », concoctée par le photographe professionnel Rijasolo et la commissaire d’exposition Marie Lelièvre. Grâce au soutien du Fonds Yavarhoussen, cette autre exposition va permettre à six photographes malagasy de la nouvelle génération de montrer leur travail durant les Rencontres de la photographie d’Arles, un grand rendez-vous international des photographes et amateurs de photographie.
Près de 140 images seront exposées durant un mois dans la galerie « Aux Docks d’Arles ». Les commissaires ont choisi ces œuvres dans le travail de Miora Rajaonary, Henitsoa Rafalia, Viviane Rakotoarivony, Christian Sanna, Ako Randrianarivelo et bien sûr Rijasolo qui exposera sa série « La guerre du zébu », laquelle a reçu l’an dernier un prix « World Press Photo Award ». L’événement se tiendra du 19 juillet au 19 août au 44, rue du Docteur Fanton, Arles (France).
Par ailleurs, l’exposition « Lamba forever mandrakizay » qui se déroule à « Hakanto Contemporary » imaginée par les trois commissaires Joël Andrianomearisoa, Ludonie Velotrasina et Rina Ralay-Ranaivo invite aussi le public de la Capitale à y jeter un œil. Sur les lieux, le public découvrira une nouvelle facette de l’écrivain Jean-Luc Raharimanana. On connaissait l’auteur de « Tisser » ou des « Rêves sous le linceul » ou encore le  co-scénariste de « l’Ile Rouge », un film de Robin Campillo. Cependant, à « Hakanto Contemporary », cet écrivain malagasy présente pour la première fois une série de dessins originaux extraits de ses carnets de notes pour la préparation de ses écrits, « des ratures sans prétention dans lesquelles il habille ses pulsions, déshabille les amertumes d’une société et déchire le voile de l’incertitude », comme le notent les commissaires de l’exposition.
Si.R

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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