L’année dernière, le coût des médicaments couverts par le Fonds d’équité au sein de la maternité de Befelatanana a atteint 493 millions d’ariary, selon la sénatrice Lalatiana Rakotondrazafy. Cette situation souligne les difficultés financières rencontrées par de nombreuses femmes enceintes pour financer leur accouchement. Face à cette réalité, la sénatrice a réagi après une publication sur les réseaux sociaux concernant une femme retenue à l’hôpital, faute
de paiement. Une enquête a été menée et a révélé qu’un acte de générosité a permis de régler la dette de la patiente.
S’il faudrait le refaire, on le fera ! Un axiome bien de chez nous affirme « on n’enterre pas une louche pour une fois la cuisson de riz ratée » (Raha indray mandeha no manta vary, tsy andevina sotro be »).
Madagasikara a raté sa toute première candidature au poste de président de la commission de l’Union africaine. Un fauteuil prestigieux chargé de diriger l’administration de l’UA à son siège à Addis-Abeba. C’est l’exécutif de l’Union dont la mission principale consiste à mettre en œuvre la politique générale de l’organisation continentale. Les voix obtenues au troisième tour par Richard Randriamandrato, candidat présenté et soutenu par Madagasikara, suffisent à reconnaitre la défaite… Alors que les deux autres candidats ont obtenu chacun 25 et 21 points. Un « revers » selon certains observateurs ! Quelle conduite à adopter !
Ce jour, le projet "Choose Digital Madagascar" et le label qualité Excelia seront officiellement lancés à la Chambre de commerce et d’industrie d’Antananarivo (CCIA), à Antaninarenina. Porté par le Groupement des opérateurs des technologies de l’information et de la communication de Madagascar (GOTICOM), en collaboration avec plusieurs institutions, telles que le ministère du Numérique, des Postes et des Télécommunications (MNDPT), le ministère de l'Industrie et du Commerce (MIC), la CCIA et l'Economic Development Board of Madagascar (EDBM), ce projet s'inscrit dans une stratégie visant à renforcer l’attractivité du pays dans le secteur numérique.
Dans une déclaration publiée hier soir, le Gouvernement a pris position contre la diffusion de fausses informations, notamment celles concernant l’augmentation des indemnités perçues par les membres de son cabinet. Face à une rumeur persistante et véhiculée sur les réseaux sociaux, notamment via un post publié par un activiste sur Facebook, l'exécutif a tenu à clarifier la situation.
Le texte en question mentionnait un décret daté du 4 février 2025, prétendant instaurer une augmentation des indemnités des ministres. Pourtant, selon le Gouvernement, cette information est purement erronée. Loin d’avoir procédé à une hausse, le décret précité supprime en réalité les indemnités attribuées lors de leurs missions à l'étranger. Une précision qui sonne comme un coup de semonce pour les partisans de la théorie du complot.
Changement de direction à la météo.
La passation de service entre l'ancien directeur M. Randrianasolo Tojosoa Idéal et la nouvelle directrice Mme Razafintsalama Lanto Henriette, qui a eu lieu hier à Ampandrianomby, a marqué une étape importante dans la continuité des activités au sein de l'institution. Cet événement s'est déroulé en présence de M. le directeur général du centre de prévision météorologique, ainsi que de nombreux autres directeurs du ministère des Transports et de la Météorologie. La cérémonie a été l'occasion pour M. Randrianasolo de faire le bilan de son mandat, en soulignant les défis relevés et les succès obtenus durant son temps à la tête de la direction. La cérémonie a été empreinte d'émotion et de reconnaissance, illustrant l'engagement de chacun à œuvrer pour le bien-être de l'institution et du service public. Cette passation de service n'est pas seulement un changement de direction, mais également une opportunité de dynamiser les initiatives et d'affirmer l'importance de la météorologie dans la planification des transports et la sécurité des déplacements.
À Madagascar, la sécurité des habitations est une préoccupation majeure. Face à la recrudescence des cambriolages et des intrusions, il est essentiel d’adopter des mesures adaptées pour protéger sa maison et ses proches. Vigie High Tech Security, expert reconnu dans le domaine, propose des systèmes performants et adaptés aux besoins des particuliers et des professionnels.
La Commission nationale malgache pour l’UNESCO (ComNAT UNESCO) et les porteurs de projets (côté Etat malagasy) ont signé le jeudi 16 janvier une Convention de partenariat pour la mise en œuvre de ces projets.
Bien évidemment, quand on évoque un accord de partenariat entre l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO version anglaise) et un Etat membre de l’organisation, il s’agit tout naturellement des questions relatives à l’éducation, à la science et à la culture. La récente signature de convention concerne ainsi l’Education et la Culture représentée pour la circonstance par le département de l’Education nationale.
En fait, il s’agit d’un « Programme de participation » portant sur cinq projets visant à promouvoir l’éducation et la culture. Deux domaines clé pour contribuer à l’essor économique et social du pays.
D’aucuns n’ignorent la situation plus que critique de l’éducation nationale dans la Grande île. Le niveau général des élèves et des étudiants se dégrade d’une année à l’autre. Et cela, en dépit des efforts entrepris par le Département de tutelle. Les résultats des examens officiels stagnent.
Plusieurs facteurs entrent en jeu. En premier lieu, l’insuffisance des moyens matériels propres de l’Etat face à des besoins sans cesse croissants qu’exige une éducation de qualité. Des infrastructures scolaires dérisoires (bâtiments, tables-bancs, supports pédagogiques rudimentaires, livres, etc. Niveau critique des enseignants notamment pour le 1er et le 2ème cycles de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire complique l’affaire. Le manque chronique de formation professionnelle adéquate, pédagogique surtout, conduit logiquement vers une éducation aléatoire. D’autant que le faible niveau du cursus académique des futurs enseignants recrutés enfonce la gravité du problème. Il arrive que certains instituteurs ou professeurs ne maîtrisent ni le français ni la langue maternelle, le malagasy. Il va sans dire que la situation de misère dans laquelle le pays s’enlise explique en grande partie la problématique de l’éducation à Madagasikara. Les actions d’accompagnement de l’UNICEF au profit de l’éducation dans la Grande île apportent réellement un élan de développement.
La culture, ce domaine à la fois insaisissable et incontournable, participe à sa manière à la relance du pays. Une culture rayonnante à l’échelle nationale et internationale facilite la visibilité de la bataille à entreprendre. Elle conforte la mobilisation nationale vers un objectif précis à savoir l’épanouissement des jeunes et des acteurs de développement du pays. La culture amène vers le développement de l’homme et de tout homme.
Education et culture sont appelées à conjuguer leurs efforts pour atteindre l’objectif maximal au service de la Nation. Et c’est dans ce cadre précis d’actions concertées que l’UNESCO s’investit de manière à améliorer ensemble l’évolution de l’éducation et de la culture.
Les cinq projets auxquels l’UNESCO par le biais de la Commission nationale fonce illustrent bien le pourtour des besoins du pays à savoir la formation-emploi et la réinsertion professionnelle pour les personnes de plus 15 ans, l’utilisation responsable des réseaux sociaux, l’intégration du patrimoine vivant dans le programme scolaire et la réactualisation du programme vivant dans le programme scolaire, etc.
Tout un ensemble de programme de participation dans lequel les porteurs de projets intéressés sont conviés à s’impliquer concrètement de façon à ce que le pays puisse en récolter les avantages requis.
Ndrianaivo
« Ensemble, renforcer la résilience et protéger les plus vulnérables ». Le Programme alimentaire mondial (PAM) et la Croix-Rouge malagasy (CRM) unissent leurs forces pour consolider la préparation et la réaction face aux cyclones annuels frappant Madagascar. Cette collaboration est au cœur du Plan stratégique Pays 2024-2028 du PAM qui priorise le renforcement de la résilience communautaire, l'anticipation des chocs climatiques et l'amélioration de la gestion des urgences. Ce partenariat permettra une action plus prompte et efficace pour sauver des vies notamment grâce au pré-positionnement de vivres dans les zones à risque pour une réponse rapide et des actions anticipatoires telles que des distributions de cash avant même l'impact du cyclone. Dans les 72 heures suivant le passage d'un cyclone, une intervention d'urgence sera déployée, consistant en la distribution de repas chauds ou de biscuits à haute valeur énergétique. Enfin, une assistance post-cyclone sera fournie pendant trois mois, sous forme de vivres ou de transferts monétaires, en fonction des contextes locaux et des préférences des populations affectées.
Narindra Arivelo Ramananarivo reconduite au sein du CUADI. Narindra Arivelo Ramananarivo, Docteur en droit, a récemment été brillamment réélue comme membre de la Commission de l’Union africaine sur le droit international (CUADI), récoltant 44 voix sur 49 lors des élections. Cette réélection représente non seulement une reconnaissance éclatante du savoir-faire juridique malagasy, mais également un symbole fort de l'engagement de Madagascar dans les affaires juridiques internationales. En obtenant ce mandat, elle affirme la position de la Grande île sur la scène continentale, mettant en lumière l'expertise et le sérieux de ses juristes dans un domaine aussi crucial que le droit international. La CUADI, créée en 2009, joue un rôle essentiel en tant qu'organe consultatif juridique indépendant de l'Union africaine. Sa mission consiste à contribuer à la codification et au développement progressif du droit international en Afrique, afin de répondre aux défis contemporains du continent. Le ministère des Affaires étrangères de Madagascar a exprimé sa satisfaction face à ce succès, soulignant que cette élection témoigne du rôle actif et engagé du pays au sein des instances juridiques africaines. Ce n'est pas la première fois qu’elle occupe ce poste, ayant déjà été élu en 2018, ce qui témoigne de la confiance continue que lui accordent ses pairs et sa capacité à défendre les intérêts juridiques de son pays et du continent.
La douane malagasy primée de l’Airport Service Quality Award. Dans la catégorie des infrastructures accueillant moins d'un million de passagers par an, la Douane malagasy a été honorée du certificat Airport Service Quality (ASQ) Award, une reconnaissance précieuse qui souligne son efficacité en tant que service opérationnel, selon les évaluations des passagers pour l'année 2024. Cette distinction est d'autant plus significative qu'elle est attribuée sur la base des retours des usagers qui sont les seuls à évaluer l'ensemble des services proposés à l'aéroport dans le cadre du programme. En collaboration avec ACI Afrique, Ravinala Airports publie un rapport de satisfaction tous les trois mois, permettant ainsi d'ajuster continuellement les services offerts pour répondre aux attentes des voyageurs. Depuis la mise en œuvre d'une nouvelle procédure en juillet 2024, la douane malagasy a noté une augmentation de la satisfaction des passagers. Ce changement a permis un passage en douane plus rapide et simplifié, améliorant ainsi l'expérience des usagers. De plus, la mise en place de lignes vertes et jaunes offre des instructions plus claires, guidant les passagers tout au long de leur parcours. Avec 367 aéroports participant à ce programme à l'échelle mondiale, le certificat ASQ Award obtenu par la douane malagasy est une véritable fierté nationale, témoignant du potentiel de développement et de modernisation de l'aéroport de Madagascar.
Déploiement d’une mission médico-militaire malagasy en RDC prochainement. Un nouvel élan diplomatique entre Antananarivo et Kinshasa se dessine à l’occasion du 38e Sommet de l’Union africaine où Madagascar et la République Démocratique du Congo (RDC) ont réaffirmé leur engagement à renforcer leur coopération bilatérale. Lors d’une rencontre marquée par la volonté de construire des relations plus solides, la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, a échangé avec sa collègue congolaise, Thérèse Kayikwamba Wagner. Cette discussion a été l’occasion de poser les bases d’une collaboration fructueuse, symbolisant ainsi une nouvelle dynamique entre les deux nations. Au cœur de cette rencontre, Madagascar a exprimé sa solidarité indéfectible envers la RDC, notamment par le biais du déploiement imminent d’une mission médico-militaire. Cette initiative, conforme aux décisions de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), illustre l’engagement de Madagascar à contribuer à la stabilité et l’amélioration des conditions de vie du peuple congolais. Ce soutien humanitaire et militaire témoigne d’une approche pragmatique face aux défis auxquels fait face la RDC. La formalisation de ce partenariat croissant par un communiqué conjoint constitue une avancée significative dans les relations entre Antananarivo et Kinshasa. En scellant cette coopération, les deux pays ouvrent la voie à un avenir partagé, fondé sur des intérêts communs et une vision collective du développement en Afrique.