La majorité des centres de santé de base à Madagascar sont confrontés à des problèmes de conservation de vaccins, et même les centres régionaux. Une situation qui a été fortement constatée durant la pandémie de Covid-19. Plusieurs vaccins ont été jetés à cause du manque de matériels pour leur conservation, tandis que le nombre des personnes vaccinées sont infimes par rapport aux objectifs. En fait, les vaccins ne sont pas arrivés dans les zones reculées ou dans la brousse.
En cette journée particulière pour la presse, la question sur la technologie et ses méfaits, en offrant des informations non fiables, était au cœur des débats lors de l’ouverture du colloque au Canal Olympia d’Andohatapenaka, hier. Il faut établir une norme au plus vite sinon la vérité sera noyée sous les rumeurs par leur nombre incalculable sur le web.
En effet, Internet n’a été l’ami des journalistes qu’un temps seulement. Cet outil formidable doit actuellement être l’objet d’une régulation stricte et standardisée afin de donner des informations fiables. Beaucoup de journalistes, même les plus chevronnés se sont fait avoir un jour par les « fakes » qui sont ultra-véhiculés sur Internet et notamment sur les réseaux sociaux.
Pour les jeunes start-up, il semble que l'environnement économique n'est pas vraiment favorable à l'éclosion de nouveaux projets. D'ailleurs, du côté des sociétés déjà en place, nombreux se plaignent de la pression fiscale trop élevée, d'une concurrence déloyale ou encore de l’insécurité. Face à cela, le programme Fihariana continue d’œuvrer afin de donner tous les moyens aux jeunes entrepreneurs pour que ces derniers puissent concrétiser leurs projets de société. Ainsi, dans cette optique, une réunion entre un parterre de jeunes entrepreneurs, soutenus par le programme Fihariana, et la Direction générale des impôts (DGI) a été effectuée, hier à Ivandry.
Un anniversaire célébré en grande pompe. L’un des lieux les plus prisés et animés en concert musical fête ses cinq ans d’existence. Le coup d’envoi de la célébration a démarré depuis mardi avec un concert animé par Mr Sayda, s’ensuivait la prestation de Big MJ hier. Selon les responsables, l’anniversaire va être célébré pendant trois jours avec la participation d’une vingtaine d’artistes au programme pour chauffer l’ambiance. Aujourd’hui, les fêtards surtout les retardataires auront encore l’occasion d’assister à cette grande fête avec une brochette d'artistes tels que Tence Mena, Dat Kotry, Farah Jhons, Malm, Kifr, Black Nadia, César, Arione Joy…
Voulant à tout prix se défaire de l'accusation de traître qui lui colle à la peau après qu'il a tourné le dos à sa famille politique, Siteny Andrianasoloniaiko, dans une sortie médiatique tonitruante hier, a mis au défi quiconque d'apporter ne serait-ce qu'une once de preuve qu'il a été élu sous les couleurs de l'IRD (Isika rehetra District), la plateforme de soutien à l'actuel Chef de l'Etat. Un défi lancé à la légère puisqu'il suffisait de sortir des placards le récépissé de dépôt de sa candidature auprès de la CENI de l'époque pour prouver que l'homme s'était effectivement placé sous les ailes du camp Orange pour gagner son siège à Tsimbazaza.
L'affaire remonte à dimanche dernier vers 20 h à Amparibe. Sur les lieux, un chef de famille domicilié à Ambanin'Ampamarinana, a été lynché par un groupe d'individus qui lui ont appliqué la vindicte populaire. Le concerné est soupçonné du vol d'un portable appartenant à la victime qui serait un adepte d’arts martiaux, en compagnie de ses camarades. Et pourtant, une source a affirmé qu'on n'a pas trouvé ce téléphone sur le suspect qui a agonisé. Gravement blessé, le père de famille tabassé a été laissé pour mort, selon une source d'information.
Une présence inhabituelle a étonné les citoyens et les membres de l’Assemblée nationale, lors de la cérémonie d’ouverture officielle de la session ordinaire hier à Tsimbazaza. Aux abonnés absents depuis belle lurette, le député élu à Toliara I a miraculeusement fait une réapparition hier, sans doute à cause de la présence des membres du corps diplomatique. Il s’agit, effectivement, du député Siteny Randrianasoloniaiko auquel l’opinion prête une ambition présidentielle.
Les manquements à ses devoirs de député sont si flagrants au point qu’on peut s’interroger sur ses véritables motivations en tant qu’élu. Faut-il rappeler qu’un député est, avant tout, redevable envers ses électeurs. La Constitution stipule que « la souveraineté appartient au peuple, source de tout pouvoir, qui l’exerce au suffrage universel direct ou indirect ». Visiblement, l’intérêt du peuple semble être le cadet des soucis de ce parlementaire qui n’a pas hésité à « zapper » une grande partie des sessions auparavant, incluant la session budgétaire au mois d’octobre dernier. Une session cruciale pour la vie de la Nation qu’un député se doit de prendre part.
Vives critiques
L’absentéisme du député élu à Toliara I a, d’ailleurs, été pointé du doigt par son homologue au sein de l’opposition, Fidèle Razarapiera qui n’y est pas allé par le dos de la cuillère dans l’une de ses émissions quotidiennes à la radio. Il n’a pas manqué de souligner que « malgré ses absences à répétition, ce parlementaire continue de bénéficier de nombreux avantages comme les indemnités de session, le carburant, en plus de son salaire mensuel».
Son manque d’assiduité est perçu par bon nombre d’observateurs comme un mépris envers ses électeurs et au groupement politique qui lui a permis d’accéder à la Chambre basse. Questionné par les journalistes à la sortie de la cérémonie d’ouverture de la session parlementaire, le député Siteny Randrianasoloniaiko a voulu nier son appartenance au camp IRD : « Isika Rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina ».
Pourtant, son nom est écrit noir sur blanc sur la liste des députés élus sous la bannière Orange selon les résultats publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) lors des dernières élections législatives en 2019. Amnésie volontaire ou pure mauvaise foi ? En tout cas, Siteny Randrianasoloniaiko est très loin d’avoir fait ses preuves en tant qu’élu du peuple à l’Assemblée nationale.
La Rédaction
Concilier la performance économique avec une forte performance sociale et environnementale. Le ministère de l’Environnement et du Développement durable vient de convenir d’un partenariat avec la BNI Madagascar en vue du renforcement des engagements pour le développement durable
du pays. Partenariat qui prendra forme à travers le lancement du programme « BNI Lovainjafy » qui vise à soutenir les entreprises de Madagascar engagées dans un modèle durable et à fort impact social et environnemental. C’est un programme d’accompagnement financier et technique dédié aux acteurs économiques innovants. La sélection des bénéficiaires s’effectuera à travers un concours. La compétition s’adresse aux entreprises dont les activités ou les projets contribuent à la lutte contre l’extrême pauvreté ou la dégradation de l'environnement, notamment à travers l'inclusion énergétique, l’accès à l’eau, le droit à l’éducation, la lutte contre le changement climatique ou ses effets, avec un intérêt particulier pour les zones vulnérables et sensibles de Madagascar.
A chaque édition, les membres du jury vont élire quatre projets venant de différents secteurs et portés par des leaders sociaux reconnus. Les lauréats bénéficieront d’un accompagnement technique personnalisé orienté vers le renforcement de leurs capacités entrepreneuriales ainsi que l'amplification des impacts sociaux de leurs projets.
Public-privé
Les lauréats seront également épaulés dans l'identification des appuis et partenariats susceptibles de les aider dans leur dynamique. «Cet engagement veut contribuer aux initiatives menant au Développement durable et à la lutte contre le changement climatique. Nous mettons en avant les actions visant à éviter, réduire et compenser les impacts négatifs sur notre écosystème mais aussi à rechercher la création d’impacts positifs » explique Alexandre Mey, directeur général de la BNI. La banque a décidé de mettre en place des partenariats avec des entités publiques et privées reconnues, car le développement durable est l’affaire de tous.
Dès sa phase de lancement, BNI Madagascar et le ministère de l’Environnement et du Développement durable lient leurs efforts pour que ce grand projet apporte des changements positifs. « Dorénavant, BNI Lovainjafy sera parrainée par le ministère de l’Environnement et du Développement durable qui va contribuer à sa promotion et accompagner les lauréats, notamment en matière d’expertise, d’éclairage réglementaire, d’orientation et d’accompagnement vers d’autres entités pouvant contribuer à la réussite de leurs projets », a annoncé la ministre de l’Environnement et du Développement durable en se félicitant de cette initiative louable.
La rédaction
L’heure est grave. Péril en la demeure, l’Etat décide de prendre le taureau par les cornes.
Les autorités étatiques décrètent l’état d’urgence. En cause, la prolifération sur le territoire national de la nouvelle drogue dure « rôrô » qui menace en premier lieu les jeunes. Selon les constats sur terrain, « rôrô » fait des ravages parmi les collégiens (nes) et les lycéens(nes) en général.
Le Gouvernement qui prend au sérieux l’ « affaire » instaure l’état d’urgence par le biais du ministère de la Jeunesse et des Sports.
Le pays est confronté à un nouvel état d’urgence aussi dangereux que le premier. Durant au moins trois longues années (2020, 2021 et 2022), le pays a livré une bataille sans merci contre la pandémie de Covid 19. Une terrible maladie qui ne fait pas de détail.
Riches ou pauvres, petites ou grandes Nations, à travers le monde n’y échappent point. Aujourd’hui, la « bête » est maîtrisée mais pas totalement neutralisée. De nouveaux cas apparaissent mais on est tout de même assez loin des ravages des années précédentes. Toujours est-il que la prudence et les précautions sont de rigueur.
Le ministère de la Jeunesse et des Sports organise des réunions de travail conviant les diverses associations, mouvements touchant de près ou de loin les jeunes et les représentants des jeunes eux-mêmes afin de définir les stratégies à adopter.
Ajoutons que tout péril menaçant la jeunesse d’aujourd’hui touche le présent et l’avenir de la Nation toute entière. Le vieux slogan du « Livre Rouge » de l’Amiral Didier Ratsiraka (Deuxième République), stipulant que « les jeunes sont garants du lendemain », doit être mis à jour. Ils sont déjà responsables du présent comme de l’avenir du pays !
L’instauration de l’état d’urgence répond légitimement à la gravité de la situation. L’un des problèmes des pays en développement, au même titre que les pays riches, réside dans l’addiction aux drogues dures des jeunes. Madagascar, réputée pour être la plaque tournante du circuit de la drogue dans l’Océan Indien, se trouve enlisée dans le cercle vicieux de ce fléau.
Les observateurs n’en reviennent pas. Pourquoi cette nouvelle drogue qui s’obtient à des prix assez chers parvient-elle à gagner du terrain chez les jeunes ? La réponse n’est pas si difficile que cela. Au commencement, les dealers offrent « gratuitement » le produit jusqu’au point où les nouveaux adeptes arrivent au stade de la dépendance.
Ensuite, c’est une question d’habitude dictée par le « manque ». Et on finit par voler sinon commettre des crimes pour s’en procurer.
Que faire ? Il s’agit d’un travail de longue haleine avec la participation de tous. Une action de sensibilisation, de conscientisation et d’éducation en partant de la cellule de base à commencer par la famille puis la société toute entière et surtout l’école. La contribution de tous les éducateurs de quelque niveau que ce soit est indispensable.
L’instauration de l’état d’urgence n’est que le début d’un long processus. Il faudra de la ténacité, de la vigilance et… de la patience.
Ndrianaivo