Le drame a frappé la localité d’Antanimbomanga située dans le District de Tsaratanàna. Deux hommes ont été ensevelis sous terre en tentant de trouver de l’or. Le site aurifère du Fokontany de Manjarisoa d’où a eu lieu la tragédie est actuellement l’objet d’une véritable ruée vers l’or après la découverte d’un nouveau filon.
Les deux hommes sont descendus dans un puits d’une profondeur de 7 mètres. Pour des raisons encore inconnues, les parois se sont effondrés sur eux. Le fokonolona a prévenu la Gendarmerie de Tsaratanàna dès l’accident tout en faisant son possible pour secourir les malheureux.
A chaque mois de juin, les festivités ne manquent pas au calendrier. Dans quelques jours, la Grande île célèbrera la fête de l’Indépendance en fanfare. Bien avant cela, un autre grand événement attendra le public de la Capitale. Il s’agit de la fête de la musique organisée par L'Alliance française d'Antananarivo, en collaboration avec Telma, qui sera festoyée le 17 au 23 juin. Et cette fois-ci, la grande fête se déroulera hors du centre-ville. Car, si la fête de la musique a été organisée dans les locaux de l'Alliance française d’Andavamamba durant les précédentes éditions, cette année, elle sera délocalisée dans les Communes de Tanjombato et d'Andoharanofotsy afin de se rapprocher encore plus de la population d'Antananarivo.
« La justice sociale pour tous ». C’est le thème du sommet mondial de haut niveau sur la création d’une coalition mondiale pour la justice sociale qui s’ouvre aujourd’hui à Genève (Suisse). Ce sommet de deux jours, qui se déroule au Palais des Nations, verra la participation de 17 chefs d’Etat dont le Président de la République malagasy, Andry Rajoelina.
Des images insoutenables où le sang a giclé ! Cela s'est produit vers le milieu de l'après-midi à Anosizato, hier. Un véhicule tout-terrain de fabrication coréenne a subitement dévié de sa trajectoire pour foncer ensuite sur des piétons, qui ont arpenté tranquillement le trottoir. L'un de ces derniers est mort sur le coup tandis que deux autres ont eu les jambes broyées. Les malheureux auraient été comprimés entre le véhicule et un mur, entraînant une effusion de sang. Les victimes sont encore des hommes dans la force de l'âge.
Un bain de sang évité de justesse, hier à Mahamasina. Il était environ 20h30 lorsqu'une voiture noire de marque Volkswagen roule à toute vitesse en provenance du rond-point situé à proximité du poste de Police du 3ème Arrondissement. Après avoir dépassé un véhicule, le conducteur poursuit sa course folle en zigzagant et, n’arrivant visiblement plus à maîtriser son volant, fonce droit sur un groupe de marchands ambulants assis sur la partie droite de la chaussée. Un choc violent durant lequel quatre personnes ont été percutées et mises à terre. Au final, deux d’entre elles ont été blessées, dont un jeune vendeur de café ambulant, âgé de 16 ans, gravement touché au bras et à la main ainsi qu’une mère de famille qui serait une cliente. Un conducteur de taxi-moto stationné sur le lieu de l’ accident a pu s’échapper à toute vitesse tandis que son deux – roues a été percuté. Grâce à une mobilisation rapide des marchands, les blessés ont été aussitôt transportés à l’hôpital pour des soins d’urgence. Arrivé un peu plus tôt en début de soirée, l’accident aurait pu se terminer en bain de sang. L’endroit étant situé à proximité de l’arrêt de bus à Mahamasina où une longue file d’usagers est souvent observée.
D’après plusieurs témoins qui ont assisté à la scène, le chauffard avait encore tenté d’engager la marche arrière. « La roue arrière droite de sa voiture a été crevée par les débris de l’accident et il n’a pu se dérober », assure un des marchands. Contraint de sortir de son véhicule, le conducteur, âgé d’environ la cinquantaine, était encore en état d’ivresse. Pire, une bouteille de bière trônait fièrement sur la chaise côté passager de son véhicule. L’homme a aussitôt été encerclé par les marchands qui l’ont empêché de quitter les lieux. Malgré son état d’ébriété avancé, le chauffard a encore pris de haut les agents de Police qui ont effectué le constat de l’accident. Sous la pression des marchands, il finit par obtempérer et accepta de suivre les agents. Ce genre d’incident qui aurait pu coûter la vie à de nombreux innocents, prouve, une fois de plus, l’irresponsabilité de certains conducteurs qui font fi de toutes mesures de prudence sur la route.
S.R.
Parmi les doléances de la population adressées au Président de la République, il y a une semaine. L’adduction d’eau constitue une nécessité pour la plupart des Fokontany de Mananara-Nord et Maroantsetra. Le ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène ainsi que celui de l’Agriculture y a fait une descente le 11 et 12 juin derniers, suite aux instructions du Chef d’Etat. « Après les études techniques visant à respecter la protection et la salubrité de l’eau, l’approvisionnement en eau potable de ce centre de santé est tout à fait faisable », a indiqué le ministre Fidiniavo Ravokatra, lors de la visite du CSB II d’Analanampotsy. Une étude y afférente se fera incessamment afin d’accélérer les travaux et parallèlement l’opérationnalité du nouveau CSB.
Pour le Fokontany Ambatomilona, une infrastructure implantée à 43m de hauteur pourrait alimenter en eau toute la ville de Mananara. Elle fera l’objet d’extension pour accroître le nombre de bénéficiaires, avec une durée de vie de 15 ans en projection de la croissance démographique. Le budget y afférent sera entièrement alloué par l’Etat. Avec plus de 45km de tuyaux implantés, les Communes voisines de Mananara seront desservies par l’eau qui y provient, non seulement pour la consommation mais aussi pour l’agriculture et l’élevage. Mananara-Nord dispose, notons-le, de ressources en eau conséquentes quoique leur maîtrise et usage nécessitent un effort considérable pour que la population puisse en jouir. De plus, le soleil peut y être exploité pour avoir l’énergie nécessaire au fonctionnement des infrastructures en eau.
La délégation a enchaîné la visite à Maroantsetra, hier, par une réunion avec les 20 maires du District d’Analanjirofo. Une occasion pour les élus d’évoquer les problèmes liés à la non- adduction d’eau potable dans leurs localités. C’est le cas pour la Commune urbaine où la majorité de la population utilise des puits alors que ces derniers risquent d’être inondés en période de pluies. La mise en place d’une unité de désalinisation constitue la principale solution proposée par le numéro un du MEAH. Un projet qui sera concrétisé par les partenaires. Pour 13 Communes dudit District, la réhabilitation des infrastructures en eau existantes étant l’issue, vu que le projet en charge d’adduction d’eau a pris fin en 2018. Des experts en matière de gestion d’infrastructures seront recrutés par voie d’appel d’offres pour ce faire. Quant aux 7 Communes sans infrastructures en eau, une étude sera menée pour en construire. Pour information, plusieurs Communes de Maroantsetra ont reçu une certification de zéro défécation à l’air libre…
Recueillis par P.R.
Faire revivre les bons moments avec ses fans à travers un concert de nostalgie hip hop. Tel est l’objectif du groupe Da Hopp à l’occasion du concert « Good Life » qui se tiendra au Louvre Antaninarenina ce vendredi 16 juin à partir de 20 h. Le dernier concert du groupe remonte à l’année dernière, plus précisément le 10 décembre 2022, date à laquelle le trio a sorti son second album « Madafaka ». Six mois plus tard, l’un des groupe icônes du hip hop musique et catégorisé « old-school » et peaufine un autre concert. Une retrouvaille inédite que le trio réserve à son public et permette à la nouvelle génération de le découvrir. A noter que le groupe Da Hopp sera toujours accompagné par des musiciens pendant le show. Et cerise sur le gâteau, le rappeur Doubl’Enn sera également de la partie. Evidemment, ils seront sur scène pour faire écouter les nouvelles chansons de l’album « Madafaka », le deuxième du groupe après la sortie de « Fanantenana en 2003. Un album qui comporte 15 titres et un bonus. Dans quelques titres, les fans pourront encore entendre les textes et la voix du rappeur Blaz (membre du Da hopp disparu en 2014). « Madafaka » verra également la participation de Raintelo, MBL, Kilowatt, Dj Natty… ainsi que la collaboration avec les rappeurs Takodah, Cuchy MBK… Après trente années de musique rap, la volonté de continuer reste présente pour le trio. Da Hopp continue à produire de la musique qui inspire et élève tout en restant fidèle à ses racines.
Exceptionnel
Le concert de ce vendredi représente par conséquent l'ultime chance de (re)voir le groupe sur scène. Une occasion donc à ne pas laisser passer. Pour la petite histoire, les membres de Da Hopp ont tous passé leur adolescence dans la cité d’Antsahabe où en 1992 ils ont fondé un collectif de danseurs urbains, d’abord nommé MM Boyz, suite à la mode du hip-hop au début des années 90. Influencés par les grands rappeurs de la côte Est des USA, ils décident de se lancer dans la discipline en 1995 et le groupe est baptisé Da Hopp, inspiré de The Hope (l’espoir en anglais). Ils sont considérés comme parmi les tout premiers rappeurs malagasy et gagnent rapidement en popularité auprès des jeunes de l’époque. Un groupe qui fouille et cherche toujours les bons mots pour donner de l’espoir aux jeunes et à toujours avoir un œil porté vers le futur malgré les tracas du présent. Composé de six membres à ses débuts, Da Hopp est aujourd’hui un trio composé de Tax, Ben J et Jento et s’associe désormais avec la maison de production Ivenco.
Sitraka Rakotobe
Outil de tromperie ! Attrape-nigaud ! Tremplin de développement ! A chacun son « vous voulez », de chacun son choix. Le scrutin présidentiel approche à grand pas. Dans quatre mois et des miettes, les Malagasy choisiront l’homme fort qui va prendre en main la destinée du pays pour les cinq ans à venir.
La « décentralisation », ce mot magique, objet de convoitise et instrument de leurre pour certains politiciens sans scrupule et outil de développement pour d’autres, trône sur le piédestal du débat.
Etant vu l’immensité de la Grande île, l’administration et le contrôle du territoire relèvent d’un défi. Depuis la nuit des temps, Madagasikara fut fractionné en d’innombrables petits royaumes entre les mains des roitelets qui passaient l’essentiel de leur temps à se guerroyer. Sur les Hautes Terres centrales, en Imerina exactement, l’unification du royaume fit l’objet de bataille permanente. Andriamasinavalona (1675-1710) a réussi à l’unifier. Mais, il a commis une grave erreur d’avoir morcelé son royaume à ses quatre fils. Une imprudence qui lui a coûté cher. Il fallait attendre son arrière-petit-fils, un certain Andrianampoinimerina (1787-1810) pour réunifier définitivement l’Imerina. L’entreprise royale d’unification allait s’étendre sur la Grande île. Une grandiose œuvre que son digne fils Laidama va continuer jusqu’à la mer. A partir de Radama 1er, des gouverneurs ont assuré l’administration territoriale au nom du roi ou de la reine non sans problèmes. Ce fut l’ancêtre de la décentralisation à Madagasikara.
Le régime colonial aurait connu le même problème à administrer et à contrôler le grand territoire de la colonie. Le schéma de l’administration territoriale de la Métropole fut calqué à Madagasikara. Mais, Antananarivo, le noyau central du pouvoir colonial aurait toujours du mal à cerner l’immensité de la Grande île. La décentralisation ou la déconcentration en provinces ou en districts jusqu’aux cantons s’érigeait en chemin incontournable. Le schéma colonial fut repris texto par les nouveaux dirigeants à l’avènement de la République. De la Première République jusqu’à nos jours, la Quatrième, la décentralisation demeure un sujet de débat, un objet de tromperie et une promesse non tenue. C’est un chantier toujours ouvert que les dirigeants successifs ne parviennent pas à contourner. Bref, un défi et un enjeu de taille !
A l’approche de l’élection du premier magistrat du pays, le vieux débat sur une vraie décentralisation refait surface. Les candidats potentiels non déclarés souvent en manque de programme sinon de projet social sérieux et bien défini et surtout réalisable prend à la volée la « décentralisation » pour appâter les naïfs.
Sans conteste, la décentralisation est un moyen efficace et plus rapide pour développer le pays notamment pour la Grande île qui dispose d’un vaste territoire requérant d’un concept de répartition territoriale jouissant des compétences effectives de directions des affaires régionales. Jusque-là, l’échec vient de la tendance trop encline de la Capitale à tout gérer et à tout centraliser entre autres les finances publiques.
L’esprit des Treize Points du Velirano consiste à asseoir la décentralisation effective comme étant l’outil de base pour réaliser le décollage de Madagasikara. En effet, pour un vaste pays comme la Grande île, la décentralisation effective est la pièce maîtresse des actions à entreprendre.
Toujours est-il qu’il faudra souligner que le concept est une chose et la mise en pratique en est une autre.
Ndrianaivo
Un sixième mois joyeux à l’horizon cette année avec la fête des pères ce dimanche 18 juin, ainsi que la fête de l’indépendance de Madagascar qui arrive à grands pas. La société « Baolai » qui célèbre son 20ème anniversaire cette année, est déjà en pleine préparation de ces réjouissances.
« Pour fêter dans la liesse ce festif mois de juin, des machines à laver transparentes (8 et 9 kg) neuves sont déjà disponibles pour tous. Et nos Laser Tv de 100 pouces, Smart Tv et Télé Led compris entre 32 et 85 pouces (avec une garantie d’1 an) sont en tarif promotionnel dans tous nos show – rooms de Soarano, Analakely et Bazar Be Toamasina. Et pour leur fête de ce dimanche, les papas seront gâtés avec la multitude d’articles de premier choix que l’on trouve chez nous », d' après un responsable. Comme les subwoofers, Laser Tv 120 pouces (avec une garantie d’1 an), tables de mixage, climatiseurs, réfrigérateurs (froid actif 135 heures après le délestage), synthétiseurs, fours à gaz et électrique, machines à café à capsule, mini radio baffle bluetooth solaire, panneaux solaires mono et polychristallins, … Les détails sont à découvrir sur le site web et la page facebook : baolai et au 033 37 188 88 ( heures de bureau). Cette année, le 63ème anniversaire du retour de l’indépendance de la Grande île pourra se fêter dans l’allégresse grâce à la société « Baolai ».