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Vendredi joli avec monsieur « Poetic lover » dans le vieux carré. Cela fait maintenant 23 ans que Tovo J’Hay arpente la scène, mais il n’a rien perdu de son charme et reste toujours l’un des chanteurs préférés du public. Pour preuve, Tovo J’Hay a encore fait sensation vendredi soir dans l’antre du Piment Café de Behoririka. Beaucoup de gens, surtout de jolies filles et dames, ont envahi la salle. A peine le chanteur a entamé son spectacle, une onde de chaleur s’est propagée dans la salle. Le show vient réellement de commencer. Il a interprété tous ses grands classiques comme « Mbola hafa », « Tia tokoa », « Teny mamy »... que le public reprend en chœur, mais aussi quelques chansons moins connues comme « Zay sisa ».
Dans tous les cas, Tovo J’Hay ne cache pas son plaisir à chaque fois qu’il est en concert. A chaque introduction et premier accord, le public frémit et chante les paroles jusqu’à s’époumoner. Mention spéciale au morceau « Angolanao » et à son nouveau tube « D’efatia » qui cartonne sur les stations de radio.  Le public arrive à peine à le croire, mais le spectacle a pris fin aussi vite. A force d’exulter, les spectateurs n’ont pas vu le temps passer. Sans répit en plus de deux heures de temps, monsieur « Poetic lover » a offert les plus beaux fleurons de son répertoire. Ses mélodies très chantantes et colorées ont procuré tant de joie à l’assistance.
Les chansons immortelles de ce grand artiste ont ravivé de beaux souvenirs. Le public est sorti du concert en se disant qu'il a vécu un moment intime et privilégié. Tovo J’Hay n'a pas perdu de son charme et de son talent avec les années, même si on ne peut s'empêcher de constater que la moyenne d’âge de son public augmente, parallèlement avec l’âge de l’artiste. Diablement généreux en rappels, Tovo J’Hay et ses musiciens ont achevé le concert en se prenant en photo avec les spectateurs.
Si.R



Plus de 500 établissements opérationnels. Ces « sekoly manara-penitra » répartis dans les 4 coins de l’île suivent les normes infrastructurelles requises mais ils sont également équipés, notamment de tables-bancs. Ils font partie d’un millier d’écoles en construction, à en croire la ministre de l’Education nationale (MEN), Marie Michelle Sahondrarimalala. Bon nombre d’entre eux n’ont pas attendu leur inauguration pour accueillir les élèves. Pour le cas du CEG et lycée d’Androhibe -Antsahadinta, dans la circonscription scolaire d’Antananarivo- Avaradrano, « il a fallu environ 300 millions d’ariary pour réaliser les travaux de construction du lycée et 200 millions d’ariary pour ceux du CEG d’Androhibe. Un appel d’offres a été lancé pour ce faire. Les travaux ont pu se faire en étroite collaboration avec le MEN, lequel a également fourni les tables-bancs pour les salles de classe », avance Hery Rasoamaromaka, gouverneur de la Région d’Analamanga.
Le nouveau lycée moderne d’Androhibe- Antsahadinta se compose de 6 salles de classe et de 2 salles servant de bureau. L’établissement peut accueillir jusqu’à environ 250 lycéens, contre 196 inscrits en ce moment. « Il a fallu raser l’ancien bâtiment, se trouvant dans un piteux état, pour en construire ce nouveau, sur un financement de la Région d’Analamanga », informe Solofo Herimanana Rivo Andriamady, proviseur de l’établissement. Quant au CEG, la nouvelle infrastructure compte 3 salles de classe déjà équipées. « Ouvert en 1985, cet établissement était d’abord une école primaire publique avant d’être changé en CEG. Son annexe se trouve à 5km d’ici, avec 605 élèves inscrits au total », poursuit Rantoniaina Ventso Narimahefa, directeur du collège.
L’inauguration de ces nouvelles infrastructures éducatives s’est tenue samedi dernier. Une cérémonie marquée par des grandes festivités, honorée de la présence du gouverneur d’Analamanga, de plusieurs ministres, députés et maires. Les anciens des 2 établissements ainsi que de la population et des autorités locales y ont également participé.
Patricia R.



La mentalité, l’absence de principes et de valeurs, font souvent défaut, chez bon nombre de responsables, des élus, des fonctionnaires et de la population en général. L’affirmation est du Président de la République Andry Rajoelina. Il s’exprimait devant plusieurs centaines de jeunes samedi. Et ce, durant une formation en leadership dispensée par les pasteurs Eric Célérier et Paul Marc Goulet. Une séance qui s’est déroulée au Centre de conférence international d’Ivato.
Il déplore à cette occasion la culture du « présent », dans les deux sens du terme, qui règne chez bon nombre de titulaires de pouvoir. Devant des jeunes scouts, universitaires, membres d’associations et autres, le Chef de l’Etat a partagé des valeurs qu’il juge nécessaires pour permettre à la jeunesse malgache de se transformer et de transformer le pays.
Le Président Rajoelina dénombre ainsi huit valeurs à savoir l’ « amour », la « foi », le « courage », la « gratitude », l’ « intégrité », l’ « humilité », l’ « engagement » et le « pardon ». Développant certaines desdites valeurs, le numéro Un du pays indique par exemple que « sans amour il n’est pas possible de réussir dans la vie » et que la foi « permet d’affronter tous les problèmes et les défis qui se posent à chacun ».
Parlant de foi et de courage, le Président Rajoelina indique que ces deux valeurs ont dicté ses pas jusqu’ici. Il l’illustre par son cas particulier. Son père, raconte-t-il, souhaitait qu’il emboîte ses pas et devienne militaire. Cependant, il a décliné la proposition pensant que ce n’était pas sa voie, notamment dans l’entrepreneuriat puis la politique. Plus tard, une fois élu Président de la République, il s’est vu affublé du titre de Chef suprême des forces armées du pays.
 « J’ai directement pensé à mon père. Il souhaitait me voir devenir militaire. Je ne suis pas devenu capitaine, commandant, colonel ou même Général mais chef suprême des forces armées », dit-il, insistant sur le fait que Dieu a sa voie sur laquelle il souhaite vous mener. Le Président Rajoelina appelle ainsi les jeunes à avoir la foi et à être persévérants s’ils veulent réussir.
Il estime que la gratitude manque chez nombre de personnes et pourtant « il faut être reconnaissant de ce qu’on nous donne ». L’ « humilité » dit-il est importante et regrette que ce caractère manque chez bon nombre de dirigeants, citant à titre d’illustration des ministres qui croient  être arrivés au sommet à la suite de leur nomination. « Ce n’est pas le poste qui est important mais la mission », indique le Président malgache, remerciant au passage le ciel de lui avoir donné l’humilité et de lui avoir évité que le pouvoir lui monte à la tête. Cela, dit-il, lui permet de se concentrer sur ce qu’il peut faire pour entreprendre des changements que l’histoire retiendra.
Recueillis par L.A.


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Santé - 50.000 tuberculeux à Madagascar


En ce premier trimestre de l’année, le nombre de personnes atteintes de la tuberculose a encore augmenté à Madagascar. Pas moins de 50.000 personnes sont déjà touchées par cette infection, contre 20.000 en 2022 durant la même période.
Par exemple, en ce mois de mars, la Région de Betsiboka a déjà enregistré 200 cas. Cela a été évoqué par le ministère de la Santé publique lors de célébration de la Journée mondiale de la lutte contre la tuberculose.
Les raisons de cette hausse sont multiples comme la pandémie du coronavirus, le conflit en Ukraine et le manque de dépistage.
En effet, les services de lutte contre la tuberculose figurent parmi ceux qui ont subi des perturbations lors de la pandémie de Covid-19 en 2021. L’impact sur les efforts dans la lutte contre cette maladie a été particulièrement grave. Ainsi, les ressources disponibles ont été réservées à la lutte contre le coronavirus alors que la tuberculose continue de sévir en douce. En plus, les conflits en cours en Europe de l’Est, en Afrique et au Moyen-Orient ont aggravé la situation des populations vulnérables.
La bactérie, notamment le bacille de Koch, se transmet par voie aérienne. Si quelqu'un tousse ou éternue, les gouttelettes sont projetées dans l'air et les bactéries sont inhalées par les personnes à proximité.
Afin d'éviter les formes graves de la tuberculose chez l'enfant (méningite et septicémie), la meilleure forme de prévention reste la vaccination par le BCG. Par contre, ce vaccin ne protège qu’un adulte sur deux.
Le traitement dure généralement 6 mois, et parfois jusqu'à 2 ans selon la gravité de la maladie. Dès le début de la prise de médicament, la contagiosité diminue très rapidement. Une hospitalisation peut également s'avérer nécessaire pour isoler le malade de son entourage et éviter la contamination.
10 % des personnes infectées par cette bactérie développent la maladie qui est contagieuse. Cela veut dire que l'infection devient active. Si la maladie n’est pas soignée, la bactérie pourra se répandre et affecter de nombreux organes : poumon, rein, cerveau,... 90 % des personnes infectées ne développent pas la maladie. En effet, le microbe demeure dans le corps dans un état dormant. Cependant, une tuberculose mal soignée ou pas soignée peut entraîner la mort.
Des facteurs peuvent aggraver le passage à cette maladie, notamment l'alcoolisme, la dénutrition, le déficit immunitaire lié à une autre maladie (infection au VIH, cancer) ou à un traitement (chimiothérapie). L’association du VIH et du bacille de Koch constitue une combinaison mortelle.
Au niveau mondial, on estime que la tuberculose tue presque 2 millions d’individus parmi les 10,6 millions de personnes malades chaque année.
La tuberculose est une maladie très grave et touche surtout les pays pauvres où l’alimentation est précaire.
Nikki Razaf



Préoccupation. A l’unisson, la société civile, les ONG de protection de l'environnement,  ainsi que des regroupements de pêcheurs ont exprimé leurs inquiétudes quant à la quasi-inexistence des efforts mis en œuvre pour mettre fin à la surpêche du thon et des espèces apparentées. Alors que cette surpêche met même en péril les moyens de subsistance des pêcheurs locaux de Madagascar. Le manque de sérieux de certains pays et organisations membres de la Commission des thons de l'océan Indien (CTOI), qui est chargée de gérer les espèces hautement migratoires, dans cette lutte contre la surpêche, nous laisse perplexes. Aucune Mesure de conservation et de gestion (MCG) efficace n'a été adoptée ou mise en œuvre, mettant en péril la reconstitution des stocks, tel est le cas de l'albacore de l'océan Indien déclaré en état de surpêche dès 2015. Lors de la récente réunion de la CTOI en février 2023 à Mombassa, Kenya, une importante résolution visant à améliorer la gestion des Dispositifs de concentration de poissons (DCP) dérivants utilisés par les thoniers senneurs industriels de l’Union européenne pour attirer les thons, a été adoptée. C'est la première fois depuis plusieurs années qu'une mesure significative a été prise pour réduire l'effort de pêche sur les captures de juvéniles d'espèces de thon tropical. L'albacore et le thon obèse sont tous deux surexploités dans l'océan Indien, et une très forte proportion de ces thons - 97 % dans le cas de l'albacore - capturés par les senneurs à senne coulissante autour de ces DCP dérivants controversés dans la région sont des juvéniles, ce qui a un impact supplémentaire sur la santé des stocks.
Néfaste
Cette résolution, soutenue par de nombreux pays côtiers de l’océan Indien, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2024, prévoit une réduction progressive du nombre de DCP dérivants autorisés par navire de 300 à 250 la première année et à 200 jusqu’en 2025. Elle charge également le comité scientifique de la CTOI de recommander des mesures de gestion appropriées pour les DCP dérivants, fondées sur des données scientifiques crédibles, avant la fin de l'année 2023. Conformément à l'approche de précaution, une fermeture de 72 jours des DCP dérivants entrera automatiquement en vigueur en 2024, à moins que des données scientifiques crédibles produites par le comité scientifique ne montrent que cette approche ne contribuera pas à la reconstitution des stocks. Il est bien établi que, outre les effets néfastes des DCP dérivants sur les populations de poissons juvéniles, l'utilisation des DCP entraîne également des niveaux élevés de prises accessoires d'espèces en voie de disparition, menacées et protégées, ainsi que des enchevêtrements, une pêche fantôme, une pollution marine et des dommages aux écosystèmes sensibles lorsqu'ils sont perdus ou abandonnés. « Nous demandons à l’Union européenne de faire preuve d'un leadership responsable en adhérant à la résolution récemment adoptée par la CTOI, dans l'intérêt des stocks de thon tropical de l'océan Indien et des nombreux autres pays et communautés qui en dépendent, et au Gouvernement malagasy de défendre les droits des communautés côtières et de collaborer avec d'autres pays côtiers pour réclamer la justice océanique et continuer à soutenir la résolution », concluent ces organismes de protection.

Hary Rakoto

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La une du 25 mars 2023

La Bibliothèque nationale située à Anosy vient d’acquérir de nouveaux livres. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ainsi que l’ambassade de France et celle de Suisse ont fait un don de 882 livres pour les visiteurs de la bibliothèque. Il s’agit d’œuvres écrites par des auteurs locaux et étrangers, en version française et malagasy. L’objectif est de soutenir le secteur du livre, de compléter et de mettre à jour les ouvrages disponibles au sein de la Bibliothèque nationale et ses antennes comme les locaux du Centre de lecture et d'animation Culturelle (CLAC), éparpillés dans toute l’île. Cette collaboration est liée à la célébration de la Journée internationale de la francophonie avec comme thème « 321 millions de francophones, des milliards de produits culturels ».
Selon les informations, parmi ces 882 ouvrages, 767 ont été imprimés au pays et répondent aux besoins des lecteurs de tous âges. Ces livres sont destinés principalement à aider les élèves dans l’approfondissement de leurs études. Ils peuvent les utiliser à tout moment. De leur côté, la Bibliothèque nationale et l’équipe du ministère n’ont pas manqué de remercier les donateurs pour l’intérêt qu’ils portent à l’égard de l’éducation. D’ailleurs, leur collaboration se poursuivra dans la recherche de moyens efficaces pour vulgariser la lecture chez les plus jeunes. A souligner que cette dotation est le fruit de la rencontre de la ministre Lalatiana Andriatongarivo avec le directeur de l'OIF qui s’est tenue à Paris en février dernier. A cette occasion, la ministre de la Culture et de la Communication a argumenté l'importance du programme « Ndao hamaky boky », une manière pour elle de relancer toute collaboration pour la promotion du livre et de la lecture à Madagascar. Les amoureux et dévoreurs de livres sont invités à lire ces nouveaux ouvrages.
Sitraka Rakotobe

Accalmie. Après les derniers jours de manifestation initiée par les opérateurs œuvrant dans la filière « vanille » dans les Régions de Sambava, Antalaha, Vohémar et Andapa, les tensions semblent descendre d’un cran. En effet, les autorités du pouvoir central sont immédiatement intervenues sur place à Sambava afin de trouver des issues d’urgence face à une situation qui a failli déborder. Parmi les exigences des membres du comité « SOS vanille », l’on peut citer la suppression de la fixation du prix à l’exportation de la vanille qui, selon eux, constitue la principale raison qui démotive les exportateurs à acheter leur production. Ce comité exige également la suppression du Conseil national de la vanille qu’il juge inefficace par rapport à la résolution des difficultés que subit la filière en ce moment.

D’un autre côté, les autorités avancent que la dissolution du Conseil national de la vanille ne fera qu’empirer la situation. Elles proposent ainsi un peu plus d’ouverture au sein dudit conseil afin d’y intégrer un peu plus de membres dirigeants. Il s’agit notamment de représentants de planteurs qui sont les plus au courant de la situation dans les Régions productrices. Par ailleurs, des propositions de quota sur l’obligation de rapatriement des devises ont aussi été avancées par les autorités en charge, à savoir l’obligation pour les exportateurs de rapatrier un minimum de 70 % de leurs recettes afin d’améliorer la contribution de la filière dans les recettes de l’Etat. De plus, le Conseil national de la vanille vient de convoquer en réunion d’urgence obligatoire tous les exportateurs ayant reçu le fameux sésame de l’agrément d’exportation. Cette réunion se tiendra lundi prochain à l’hôtel Carlton, Anosy afin de discuter sur les potentielles résolutions des problèmes.

Engagement

Pour rappel, le mois dernier, ces mêmes exportateurs étaient sommés d’acheter tous les produits auprès des agriculteurs en renouvelant leurs engagements d’achat. Dans la mesure où les exportateurs agréés n’honorent pas leur engagement, l’Etat va prendre en charge l’affaire et pourra ainsi infliger des sanctions aux exportateurs. En contrepartie de ce renouvellement d’engagement, l’Etat s’engage également à effectuer un « road show » avec les exportateurs pour mettre en place un plan d’achat et convaincre les potentiels acheteurs internationaux. Des propositions de solution qui semblent avoir été reçu positivement par les instigateurs des manifestations dans la SAVA car ces derniers viennent d’annoncer publiquement que leurs revendications ont été entendues par les autorités. La descente sur terrain des représentants du membre du Gouvernement, dans le but de se concerter directement avec les opérateurs de la SAVA, a été très appréciée par le comité « SOS vanille ».

« Hors raison politique, d’un côté comme de l’autre, on a pu discuter des problèmes au sein de la filière vanille, particulièrement en ce qui concerne la commercialisation de l’or vert tant sur le marché national qu’international. Le kilo de la vanille à l’exportation qui a été fixé à 250 dollars aura été la première source de contestation au niveau des opérateurs. Pourtant, après ces discussions, il semble difficile d’envisager une refonte de ce prix dans la mesure où les opportunistes y trouveront toujours leur compte en procédant à des fausses déclarations de recettes lors des procédures de rapatriement des devises si jamais le prix FOB n’est plus fixé à 250 dollars », explique le député Jean Pierre Laisoa dit Jaovato, membre dirigeant du comité « SOS vanille ».

La Rédaction

Début de la campagne le 10 mai 2021. En près de 2 années de vaccination contre la Covid-19 à Madagascar, 2 779 141 personnes se sont fait vacciner au niveau national, soit 9,29% de la population.  2 341 490 personnes ont reçu plus d’une dose de vaccin et sont considérées comme complètement vaccinées, soit 7,81% de la population, selon les chiffres à la date du 22 mars 2023 émanant du ministère de la Santé publique (MinSan). « Nous sommes encore loin de l’objectif fixé qu’est de vacciner 50,5% de la population jusqu’à la fin 2023, alors que le virus circule encore dans le pays. Nous devons continuer nos efforts pour convaincre les gens à se faire vacciner afin de les protéger des formes graves de la maladie de Covid 19 », déclare Yasmine Laetitia, Secrétaire générale (SG) du ministère de tutelle.
Apparemment, le taux de vaccination anti Covid-19 reste faible à Madagascar, où la population reste réticente pour diverses raisons. De plus, se faire vacciner n’est pas obligatoire dans le pays. Toutefois, le MinSan envisage d’augmenter les points de prestation de service de vaccination à partir de cette année pour se rapprocher davantage des cibles. « A partir du mois d’avril, tous les CSB deviendront des centres de vaccination, tout comme les formations sanitaires privées et confessionnelles », informe le SG. Ils vont ainsi s’ajouter aux vaccinodromes déjà opérationnels afin d’atteindre le maximum de personnes. De plus, les sensibilisations vont être renforcées auprès des cibles, notamment les personnes vulnérables.
Le Royaume d’Espagne à la rescousse
67 971 cas de Covid-19 confirmés depuis le 20 mars 2020. Ceci sur les 528 272 tests effectués. Madagascar a enregistré 1 424 décès depuis, soit une létalité de 2,12%. La vaccination constitue l’une des préventions mises en œuvre dans la Grande île, suite à son adhésion au mécanisme AVAT et à l’initiative Covax. Le pays a bénéficié gratuitement de lots de vaccins depuis le lancement de la campagne en mai 2021. Actuellement, 3 types de vaccins anti-Covid sont disponibles, à savoir le Janssen, Sinopharm et Pfizer. Selon le ministère de tutelle, ceux qui se font vacciner ont une préférence pour le Janssen. Cependant, les besoins de vaccins anti-Covid sont assez pressants, spécifiquement de Pfizer qui est assez demandé, à en croire Nerea Basauri, représentante des autorités espagnoles.
Ainsi, le Royaume d’Espagne vient de faire don de 74 880 doses de vaccin Pfizer afin de poursuivre la lutte contre la propagation de la Covid-19. « L’Espagne a enregistré 40 000 morts de la Covid-19 dont 35 000 personnes âgées. C’est important pour les « Raiamandreny » de se faire vacciner afin d’éviter les formes graves. Nous en avons souffert, c’est pourquoi 95% de la population espagnole s’est fait vacciner volontairement de la Covid. La vaccination constitue un bon mécanisme de protection de la population malagasy », avance la représentante des autorités espagnoles. C’était hier à l’Air France Cargo Ivato, lors de la réception officielle des doses de vaccin émanant du Gouvernement espagnol. Une cérémonie honorée par la présence des représentants de l’OMS et de l’UNICEF, ceux des autorités espagnoles et du groupe Filatex et enfin ceux du Gouvernement malagasy, notamment du MinSan.
Patricia Ramavonirina
 




Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Dama Andrianarisedo Retaf, dont l'organe est souvent ciblé par l'Opposition dans son rôle d’organisation des élections, a appelé hier la presse à relayer seulement des informations vérifiées et ses détracteurs à fournir des preuves concrètes de leurs accusations. « Nous déplorons les agissements de certains acteurs politiques qui, auparavant, ont sollicité l'organisation d'une telle rencontre par la CENI et  au dernier moment remettent en cause la compétence de la même CENI de procéder à ladite organisation », a déclaré le président de l'organe d'Alarobia.
 Une affirmation faite lors de son allocution lors de l'ouverture du dialogue des parties prenantes aux élections organisées par la CENI, hier au Novotel. Un dialogue qui a permis à la CENI de préciser certains points et d'entendre le point de vue des acteurs de la vie politique du pays sur les élections.  « Les médias doivent être utilisés à bon escient et ne doivent pas être utilisés pour diffuser des informations non vérifiées qui sont susceptibles de créer des troubles et peuvent avoir des conséquences sur la volonté des citoyens envers les élections », a-t-il rajouté durant son discours.
Le boss d'Alarobia rajoute que tout le monde devrait se donner la main dans la sensibilisation et l'éducation des citoyens à savoir leurs droits et leurs responsabilités. Il dit aussi que les informations diffusées dans la presse doivent être maîtrisées. L'important dit-il est que les informations diffusées autour des élections ne soient pas des rumeurs et des doutes. Dama Andrianarisedo Retaf invite ainsi à apporter des critiques sur des sujets pour lesquels il existe des «preuves concrètes».
Supputation et désinformation
Ce n’est pas la première fois que l'Opposition en général et le TIM en particulier procèdent par le biais de supputations et de désinformation. Tout le monde se souvient qu’au lendemain du 2e tour de l'élection présidentielle de 2018, l’équipe de Ravalomanana a crié haut et fort à une fraude massive et a menacé de ne pas reconnaître les résultats. Et à la veille de la proclamation officieuse de la CENI, elle exigeait une confrontation des Pv. Demande exaucée par la CENI mais c’est finalement les demandeurs qui avaient fait faux bond après qu’aucun incident majeur n’a été constaté à l’issue de la première vague de confrontation. Dans la foulée, le comité de soutien du candidat du parti TIM avait décidé de retirer les requêtes qu’ils ont déjà déposées auprès de la HCC.
 La HCC justement ayant fait l'objet d'un tir à boulets rouges des députés de l'Opposition jeudi qui a préjugé de l'indépendance et l'impartialité de la haute juridiction présidée par Florent Rakotoarisoa. Faudrait-il les rappeler que la HCC, lors de l'élection présidentielle de 2018, est majoritairement pro-HVM à l'époque. Cela n'a pourtant pas permis au candidat du pouvoir à l'époque d'obtenir plus de 8% des voix et d'être piteusement éliminé au premier tour du scrutin présidentiel. Tout cela pour dire que la HCC ne fait pas de magie. Ambohidahy n'est pas capable d'augmenter les voix et que tout dépend d'abord du candidat...

La Rédaction

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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