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Victime d'un abus sexuel depuis 4 ans. Une fillette de 12 ans a été violée par son père biologique, après que ses parents ont divorcé en 2019, c'est-à-dire depuis ses 8 ans. Et la mère n'était au courant que depuis peu de temps, lorsque sa fille a avoué la vérité. Selon cette dernière, son père la menaçait de mort, si elle raconte son comportement diabolique à quiconque. Elle a été victime d'abus sexuels plus de 20 fois.
" Depuis que ses parents se sont divorcés en 2019, la mère emmène son enfant voire son père pendant les vacances et le week-end. Comme c'est son père biologique, personne ni la mère ne se doutait de rien, alors que sa progéniture vivait un enfer depuis tout ce temps-là", se lamente un proche de la victime.
Après que la fille a avoué, la mère a porté plainte. Le père a pris la fuite mais a été arrêté à Farafangana, mercredi dernier. Il a été déféré jeudi au Parquet et placé sous mandat de dépôt à Mananjary. L’affaire sera jugée devant le  tribunal le 6 juillet prochain.
 
D’un autre côté, l'affaire de viol d''une fille de 12 ans et mise enceinte par son beau-père a pris une autre tournure. Après que ce dernier a été emprisonné provisoirement à Vatomandry, sa femme a été aussi placée sous mandat de dépôt. Cette dernière a été accusée de complicité. La mère a connu la grossesse de sa fille, mais l'a cachée et n'a pas dénoncé non plus le crime de son mari.
Selon notre source, c'est la communauté qui a alerté la direction régionale de la population à Vatomandry. Et de suite a effectué une descente et arrêté l'auteur du viol. Actuellement, la fille a été accueillie par un travailleur social, puisqu'elle ne peut plus rester dans un centre d'accueil, vu sa situation. D'une part, son âge et de l'autre sa vulnérabilité." Son état est très fragile. Elle ne peut pas faire un effort, et même la qualité de la nourriture et les boissons qu'elle prend sont sous surveillance. D'ici peu, elle sera transférée dans la Capitale pour une césarienne.
Ces deniers temps, le viol des fillettes a pris de l'ampleur dans le pays.

Anatra R.


 Le 44ème Rallye international de Madagascar change de nom et devient le Grand Rallye de Madagascar.  Comptant pour la deuxième manche du championnat de Madagascar de Rallye 2023, la course se tiendra les 16, 17 et 18 juin. Au total, douze épreuves spéciales de 213,18km sont au programme avec des liaisons longues de 195,04km.
 « Vu l’absence des participants étrangers au rendez-vous depuis quelques années, les clubs se sont accordés à changer le nom de la course. Mais il se pourra que le RIM revient dans 1 an ou deux. Des négociations sont en cours avec la ligue de Rallye de La Réunion.  Par ailleurs, des pilotes malagasy pourront faire le déplacement à La Réunion au Rallye Tour et en échange, les pilotes réunionnais viennent à Madagascar. Par contre, rien ne change sur l’aspect du RIM avec ses 213km de distance. Cette année, la course  couvrira les alentours de l'axe RN4 avec des nouveaux parcours », explique Jeannot Rabekoto, président du club ASACM, organisateur. La particularité du Grand Rallye de Madagascar de cette année c’est qu’il reliera les axes Toliara, Mahajanga, Toamasina.
Par rapport à l’acte de sabotage de l’année dernière dont le commanditaire n’a jamais été dévoilé, la Fédération prendra encore plus de précaution pour la sécurité des voitures dans les parcs fermés. Ce dernier sera installé à Andohatapenaka, au Canal Olympia pour tous les équipages. Une agence de sécurité a été aussi engagée.
 32 équipages se sont engagés sur la grille de départ. Parmi les inscrits, on signale le retour des  frères Mika Rasoamaromaka (Peugeot 206) et Faniry Rasoamaromaka (Peugeot 208).
 A l'issue de la première manche, le Rallye Motul FMMSAM, c'est Frédéric Rabekoto de l’équipe Autodiffusion qui occupe la 1ère place du championnat provisoirement, suivi du tenant du titre, Mathieu Andrianjafy et Aro Kiady Rajemison qui est troisième du championnat.
Elias Fanomezantsoa


Les enseignants permanents des universités publiques à Madagascar recevront sous peu la dernière tranche (50%) des heures complémentaires au titre de l’année universitaire 2018-2019. Les vacataires auront aussi la leur (75%). Une enseignante-chercheure à l’université d’Antananarivo le confirme. Elle se demande alors du motif derrière la menace de grève du Syndicat des enseignants-chercheurs et des chercheurs-enseignants (SECES) qui, à l’issue de son conseil national des 8 et 9 juin, a donné un ultimatum à l’Etat.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESupRes) dit avoir transféré aux trésoreries générales les montants correspondants. Les universités ont donc reçu l’argent et c’est à elles d’organiser le paiement maintenant. Ceci ne relève plus du devoir du ministère. Quant à l’effectivité des cinq projets de décrets sur l’allocation de recherche et d’investigation, sur le reclassement, sur le maintien en activité, sur le recrutement et l’éméritat, trois d’entre eux dépendent de la loi de Finances rectificative. Pourtant, celle-ci n’existe pas cette année. Le ministère de l’Economie et des Finances est donc dans l’impossibilité d’apporter un éclairage sur les impacts budgétaires de ces décrets pour cette année 2023.
Pour les retraités qui sont privés de leurs pensions, le MESupRes a déjà versé les subventions avec les salaires du personnel administratif et technique (PAT). Mais des universités n’ont pas versé les cotisations. L’incohérence a été signalée après que le paiement des salaires des PAT a été imputé au budget général à partir d’août 2022.
Des anciens présidents d’universités en cause
La ministre Elia Béatrice Assoumacou a déjà reçu en audience les concernés pour leur expliquer la démarche suivie en vue de trouver la solution. Celle-ci sera possible seulement après la réception de tous les dossiers. Toutes les universités ont déjà fait parvenir les leurs. Seul celui de l’université d’Antananarivo est attendu à ce stade.
Selon des indiscrétions, une dizaine d’anciens présidents des universités seraient passibles de peine d’emprisonnement si l’enquête sur les destinations de ces cotisations non versées était ouverte. L’affaire sent le détournement de deniers publics.
Dans la même foulée, une communication hebdomadaire sur l’évolution de la situation dans universités existe entre le MESupRes et la présidence du SECES. Le patron de celui-ci est donc bien au courant de tout ce qui se passe. Des observateurs avertis s’interrogent alors si celui-ci est un adepte de la rétention d’informations dans le but de manipuler les autres ou non.
L’heure est aux réformes
Certaines de ces informations étaient en tout cas intégrées dans le rapport fait par la ministre Assoumacou devant l’Assemblée nationale le 26 mai dernier. Elle a parlé devant les représentants du peuple des réformes au sein du département ministériel qui a donné lieu à l’adoption de la loi d’orientation générale du système éducatif à Madagascar ayant eu lieu le 31 janvier 2023.
La loi sur les statuts des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants l’a été également. Ceci étant, le projet de loi portant régime de l’autonomie des universités était passé par le Parlement. La Haute Cour constitutionnelle a déjà donné son avis à ce propos (cf. La Vérité du 12 juin, p. 3).
La ministre a aussi rendu compte de l’attribution des bourses d’études extérieures, de la digitalisation et de la transformation numérique de l’enseignement. En effet, le Centre national de télé-enseignement est à partir de 2022 devenu « université virtuelle de Madagascar » sans pour autant que l’enseignement en présentiel soit entièrement supprimé.
La digitalisation à proprement parler fait partie de la réforme. Elle crée des frictions certes. Mais elle a pour but d’apurer toutes les irrégularités en vertu de la bonne gouvernance et de l’efficacité administrative. Le résultat au mois de mai est à la digitalisation des 40% de la population universitaire (corps enseignant et PAT) et des 25% de la population estudiantine.
M.R.

Les jouets et autres amusements pour les enfants afin de passer une bonne célébration du retour de l'indépendance de Madagascar remplissent les rues et les magasins. Le pointeur laser est l'un des produits phares depuis quelques années et est très prisé par les enfants, mais aussi des jeunes. Cependant, ce produit peut représenter des risques sur la santé de son utilisateur, mais aussi celle des autres.

Déjà, les responsables au sein de l'aéroport d'Ivato ont publié une note stipulant l'interdiction de pointer ce gadget en direction des avions. La puissance de la lumière émise par ce jouet peut éblouir temporairement le pilote et cet instant pourrait lui être fatal. Effectivement, si le pointeur laser parvient à toucher le cockpit, le pilote pourrait être ébloui et perdre le contrôle de l'appareil.

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LA UNE DU 12 JUIN 2023

Les protégés de Franck Rajaonarisamba, coach des Fosa Juniors, mettent un pied en finale après leur victoire de  3 buts à 1 face à l'Ajesaia, ce dimanche après-midi au Elgeco Plus stadium by-pass, en demi-finale aller du championnat de Madagascar de football Orange Pro League. 

Les Fosa Juniors ont pris une sérieuse option  pour une qualification en finale. Vévé a ouvert le score à la 16ème minute de jeu avant que Dax double la mise sur un tir missile à 40 m de la cage de Haja, gardien de but de l’Ajesaia. Les visiteurs ont déjà pris le large à la pause avec deux buts sur deux occasions. 

Un don du président du zoo de Zurich. Un chèque de 100 000 dollars, soit environ 440 millions d’ariary, a été remis à la ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) afin de renforcer la gestion du parc national de Masoala. C’était le 9 juin dernier lors de la célébration du 20ème anniversaire de « Masoala Kely », laquelle s’est déroulée dans l’enceinte dudit zoo sis en Suisse, en présence d’une délégation malagasy conduite par la ministre Marie-Orléa Vina. « Masoala Kely » a été créé à l’image de l’aire protégée de Masoala à Madagascar. Celle-ci figure parmi les 3 aires protégées qui disposent d’une biodiversité la plus riche dans le monde. « L’existence de ce parc de "Masoala Kely" s’avère d’une importance capitale puisqu’il véhicule une image positive de Madagascar et de sa richesse en matière de ressources naturelles, lesquelles attirent les touristes », affirme la ministre de tutelle.

De nombreux chantiers à mener. Le curage du canal C3, y compris l’enlèvement de 115.000 m3, demeure le plus urgent pour éviter le fait que plus de 700.000 personnes subissent périodiquement la montée des eaux dans diverses zones inondables d’Antananarivo. Pour ce faire, des familles habitant sur les rives du canal seront relocalisées afin d’éviter les entraves liées au déroulement des travaux de proximité, ainsi que de permettre l’entretien du canal après les travaux. Toutefois, les difficultés liées à la libération des emprises constituent la principale raison du retard dans la mise en œuvre de ce grand chantier, une priorité du Projet de développement urbain et de résilience ou « PRODUIR ».

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Enfantillages de trop !

Jusqu’à quand nos vénérables députés se comporteraient-ils comme des enfants gâtés, mal élevés ? A quand seraient-ils capables de se conduire en adultes responsables ?

Des tentatives avortées et répétées de motion de censure contre le Gouvernement ! Des tirs d’obus visant personnellement le Premier ministre chef du Gouvernement ! Des règlements de compte personnels qui frisent l’insolence sous forme de vives altercations avec certains membres du Gouvernement ! Des tentatives avortées et répétées de destitution du Bureau permanent. Etc. Bref, des enfantillages dignes des dirigeants sinon des élus d’une République bananière.

Un père de famille, ami, mannequin et acteur. Anja Seheno Sambatra Andriantiana vient de rejoindre les étoiles. Anja, connu comme l’un des membres du jury de l’émission de télé-crochet « Kopi Kolé », acteur figurant dans le feuilleton « Anjely nivadika », ex-mannequin et formateur de mannequinat à l’agence Lolita, est décédé samedi soir d’un cancer. Il vient d’être emporté par le sommeil éternel samedi dernier à l’âge de 39 ans. 

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  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Fenohasina auditionnée à l'hôpital
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Editorial

  • Souverainisme !
    Le vent souverainiste souffle sur le continent noir, à travers des anciennes colonies françaises. Après les secousses des mouvements indépendantistes des années 50, 60 et 70, le temps des « putschs des colonels », place aux revendications fortement teintées de souverainisme. Des gestes aisément compréhensibles sinon légitimes en réponse à la récurrente attitude controversée du colonisateur qui, dans les faits, voulait à tout prix maintenir dans le sillage colonial voire du néo-colonialisme les Etats supposés être indépendants. Dans certains cas, garder sciemment une partie du territoire libéré du joug colonial dans le giron territorial de l’ancienne puissance coloniale. D’autres formes de mouvement souverainiste apparaissent aussi : le souverainisme alimentaire et financier.

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