Hier à 15 heures locales, la tempête tropicale Elvis a été localisée à environ 145 km au sud-ouest d'Itampolo, Ampanihy. Les vents ont augmenté jusqu'à 80 km/h, suivis des rafales de 110 km/h près de son centre.
Il n'a pas beaucoup bougé ces 12 dernières heures, selon Météo Madagascar. En mer, des vents forts se retrouvent avec Elvis. Après des jours et des jours d’une laborieuse cyclogenèse, le système évoluant dans le canal du Mozambique a atteint le stade de tempête tropicale. Il va bientôt s'évacuer vers le Sud-Est.
Hier, près de 1 388 jeunes étudiants de l’Institut Supérieur de Technologie (IST) d’Antananarivo ont reçu leurs diplômes au Palais des sports et de la culture de Mahamasina. Respectivement des promotions ‘‘Maharitra’’ et ‘‘Kintana’’, ils ont officiellement achevé leur parcours académique. Cet accomplissement symbolise un renouveau d’espoir et de confiance pour l’avenir de Madagascar. Ces diplômés, formés en génie civil, management d’entreprise, commerce et génie industriel, sont désormais prêts à relever les défis du monde professionnel.
Le monde commémore ce lundi 27 janvier le 80ème anniversaire de la fermeture par l’Armée Rouge du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau.
Le 27 janvier 1945, les soldats de l’Armée Rouge de l’Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS) étaient parvenus à briser la « forteresse » de l’Allemagne nazie en écrasant la toute puissante Wehrmacht, l’armée allemande. La première grande défaite d’Hitler. Les vaillants soldats de l’Union Soviétique réussirent à libérer le peu des prisonniers survivants et fermer le triste célèbre « Camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz – Birkenau ».
Le Syndicat des industries de Madagascar (SIM), dirigé par son président Tiana Rasamimanana, a récemment tenu une réunion stratégique avec la ministre de l’Education nationale. L’objectif de cette rencontre était de discuter des initiatives visant à intégrer la promotion de l’industrie locale dans le système éducatif du pays. Cette démarche s'inscrit dans une volonté de renforcer la fierté nationale en sensibilisant les jeunes à la richesse et au potentiel de l’industrie locale. Dans le cadre de sa politique de valorisation des produits locaux, le SIM souhaite éveiller chez les élèves un sentiment d’appartenance et de fierté envers les richesses nationales.
Du 5 au 26 février, la Bibliothèque municipale d'Analakely se métamorphosera en un véritable sanctuaire artistique avec l’exposition "L’Exode", dédiée aux œuvres de l’artiste peintre Jopache Razakarisoa. Cet événement promet d'être un véritable festival des couleurs et d'émotions, mettant en avant une douzaine de créations réalisées à l’huile et à l’acrylique invitant le public à explorer des thèmes profonds tels que l'identité et l'appartenance.
Les réseaux sociaux malgaches se sont agités, hier, autour d’une rumeur selon laquelle des Malgaches seraient sur le point d’être expulsés des Etats-Unis, en lien avec une décision du Président américain Donald Trump. L’information, relayée par des médias africains et arabes, proviendrait d’un rapport de Fox News en novembre 2024, citant des données de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE).
Ce rapport indique que 1,4 million de non-citoyens font l’objet d’une ordonnance finale d’expulsion, dont précisément cinq Malgaches. Toutefois, ces chiffres ne traduiraient pas une nouvelle politique de Donald Trump, mais un état des lieux des procédures en cours, d’après les explications glanées ici et là.
L'exécution budgétaire pour l'année 2025 s'annonce essentielle pour garantir le bon fonctionnement des finances publiques et atteindre les objectifs économiques fixés par le Gouvernement. Le ministère de l’Economie et des Finances, conscient des enjeux, organise traditionnellement des journées de présentation officielle de la Circulaire d’Exécution Budgétaire (CEB). Cet événement, qui prend une dimension particulière cette année, vise à aligner tous les acteurs impliqués autour des objectifs communs et des dispositions pratiques de la CEB. Ainsi, la présentation se déroulera en deux étapes distinctes à Anosy, permettant d'adresser spécifiquement les besoins d'information des Etablissements publics nationaux (EPN).
Il ne fait pas trop de bruit. Il agit presque dans le silence, loin des micros et des caméras. Modeste et surtout discret, c’est un secteur d’activité économique qui requiert essentiellement l’expertise de la main, l’artisanat, renait.
Madagasikara, un pays dominé par les activités agricoles et artisanales, recèle des richesses naturelles, faunes et flores, pouvant intéresser le travail fait à la main. Chaque contrée hérite de leurs ancêtres respectifs de petites spécialités artisanales utiles au bon fonctionnement de la vie quotidienne au sein de la communauté villageoise. Ainsi, dans le pays Betsileo, on s’épate de l’« art Zafimaniry », ce bois de la forêt sculpté sinon finement ciselé pour en faire des sièges de luxe dans le District d’Ambositra, Région d’Amoron’i Mania (ancienne Province de Fianarantsoa). Des « papiers Antemoro », encore dans l’ancienne Province de Fianarantsoa, dans le Sud-est, de Vohipeno à Manakara. Ces beaux papiers, un trésor de l’artisanat malagasy, faisant la fierté des Malagasy. De jolis chapeaux de paille dans le Nord et Nord-ouest de la Grande île, dans le pays Tsimihety et autres.
En somme, Madagasikara déborde de ces merveilles artisanales qui incarnent l’identité culturelle nationale du pays. Les touristes étrangers à même nationaux en raffolent. Fascinés par la qualité artistique et minutieuse des œuvres exécutées par les artisans locaux, les visiteurs de passage s’arrachent de ces « produits » exotiques. Malheureusement, ces talentueux artisans sont des illustres inconnus travaillant dans l’ombre. Ignorés de projecteurs et des antennes nationales, des acteurs de l’artisanat évoluent dans l’anonymat. Certaines stations télévisuelles ou radiophoniques s’intéressent à des cas d’activité artisanale dans certaines localités mais les interventions sont tellement sporadiques que les impacts soient limités. Il se trouve que le secteur de l’artisanat est le parent pauvre de la chaîne de l’économie nationale. Il passe d’un département à un autre (« firaka atakalo »).
L’avènement du régime Orange a commencé à offrir une opportunité à ce secteur prometteur qui est l’artisanat. Il a fallu du temps pour comprendre que l’artisanat pourra très bien contribuer à l’essor de l’économie nationale. Il suffit de l’accompagner et de mettre à sa disposition les voies et les moyens pour que ce secteur tant oublié puisse s’épanouir.
Rattaché au département du Tourisme depuis ledernier remaniement, l’artisanat se trouve au cœur des attentions et des intérêts du pouvoir en place. La ministre chargée du département en question fait des pieds et des mains afin que ce secteur d’avenir, l’artisanat, ait la chance de faire prospérer le pays. Lors du prochain « Salon de l’artisanat et des métiers » qui se tiendra en Tunisie, la Grande île sera le « pays invité d’honneur ». Certainement, ce sera l’occasion en or de présenter dans sa splendeur l’artisanat malagasy. Viviane Dewa, la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, fera de cette rencontre au pays d’Habib Bourguiba une opportunité à ne pas rater pour lancer dans l’orbite ces deux secteurs qui promettent beaucoup, le tourisme et l’artisanat, et cela pour booster le pays.
A Madagasikara, les touristes fortunés viennent non seulement pour visiter les merveilleux sites du pays, mais également s’intéresser aux merveilles de l’artisanat malagasy, symboles de la culture nationale. A ne pas oublier que les nationaux, dans le cadre du tourisme local, s’intéressent également à ces œuvres d’art uniques.
Ndrianaivo
« Alimenter l’Afrique pour une énergie fiable, abordable, inclusive, durable et propre pour tous », tel est le thème du sommet africain pour l’énergie Mission 300, qui se tient depuis lundi à Dar-Es-Salam en Tanzanie et auquel prend part le Président Andry Rajoelina. Durant sa prise de parole, le Chef de l’Etat a mis l’accent sur l’importance de l’accès à une énergie fiable et durable aux populations africaines. D’emblée, il a salué les engagements des bailleurs de fonds internationaux afin de garantir des aides adaptées aux besoins spécifiques de chaque pays tout en rappelant l’importance d’apporter un changement dans la vie de chaque citoyen africain grâce à des opportunités et des perspectives.
En évoquant la situation de Madagascar, le Chef de l’Etat a fait part de la stratégie du régime dans le cadre de la transition énergétique et qui consiste, en l’occurrence, à la production de 1000 Mégawatts d’énergie issue de sources solaires et hydroélectriques dans les quatre prochaines années. Ce projet bénéficiera d’un important investissement de l’Etat et du secteur privé. Sur le long terme, l’Etat malagasy envisage la mise en œuvre de grands projets hydroélectriques qui permettront d’ajouter une production supplémentaire de 380 MW sur le réseau national.
Appel à la solidarité
En tant que fervent partisan du panafricanisme, le Président Andry Rajoelina a lancé un vibrant appel à une solidarité renforcée entre les pays africains et à une mobilisation accrue des ressources pour concrétiser cette vision. « Ensemble, nous avons le pouvoir de changer le cours de l’histoire. Une Afrique lumineuse, prospère et souveraine est à notre portée, à condition d’agir maintenant, avec foi et détermination » a – t – il déclaré.
Une déclaration de l’énergie de Dar-es-Salaam ainsi qu’une série de pactes nationaux pour l’énergie figurent parmi les engagements pris à l’issue de ce sommet et qui serviront de feuilles de route avec des objectifs spécifiques pour chaque pays ainsi que des échéances pour la mise en œuvre des réformes. Cette rencontre en haut lieu organisé par le gouvernement de la République-Unie de Tanzanie, l’Union africaine, la Banque africaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale, vise à stimuler les réformes, mobiliser des financements et constituer des partenariats pour la transformation énergétique de l’Afrique. Le sommet a réuni des Chefs d’Etat, des décideurs politiques et des partenaires financiers internationaux pour discuter de solutions concrètes visant à accélérer la transition énergétique sur le continent.
Des échanges déterminants
En marge du sommet, le Président Andry Rajoelina a eu l’occasion d’échanger avec plusieurs personnalités importantes telles que le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, ainsi que le président de la Banque mondiale, Ajay Banga, qui ont salué les efforts de Madagascar en matière de transition énergétique et ont réaffirmé leur soutien au pays.
Le Chef de l’Etat malagasy a également pu s’entretenir avec le directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI), Bo Li, pour discuter des enjeux climatiques, énergétiques et économiques qui structurent le développement durable de Madagascar. Le Président a fait part des projets révolutionnaires qui sont mis en œuvre pour réduire la dépendance aux énergies fossiles, en mettant l’accent sur les énergies renouvelables et les infrastructures comme le pipeline de 90 km dans le Sud, financé par le Fonds pour la résilience et la durabilité (FRD). Il a également insisté sur les efforts de l’Etat en vue de redresser la JIRAMA, grâce à des parcs solaires capables d’économiser 100 millions USD par an.
Le directeur général adjoint du FMI a, quant à lui, salué les efforts de Madagascar face aux défis climatiques et a réaffirmé le soutien de l’institution par des financements ciblés pour les énergies renouvelables et un appui à l’élaboration d’une stratégie nationale pour la finance climatique.
S.R.