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« Les tortues endémiques de Madagascar sont très demandées et prisées. Des gens se baladent avec des tortues en laisse à Hong Kong (…) ». Le ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), Max Fontaine Andonirina, l’a rappelé hier, lors d’une rencontre avec la presse à Ampandrianomby. Un grand réseau international œuvre pour le trafic de tortues, avec des trafiquants issus de divers pays, dont ceux de l’Asie et de l’Afrique.  A Madagascar, la plus grande arrestation a eu lieu la fin de semaine dernière, avec 19 personnes issues d’un réseau de trafiquants de tortues pris dans le filet.

Le mois de février promet d'être joyeux à l’approche de la fête de la Saint-Valentin qui rime avec cadeaux. Les appareils modernes issus de la haute technologie, proposés par les magasins Baolai sis à Soarano, Analakely et Bazar-Be Toamasina, répondent parfaitement à cette demande. « Nous faisons une promotion « spéciale Nouvel an chinois » sur certains modèles de nos réfrigérateurs de marque Hisense. Pour l’achat d’un réfrigérateur, un Smartphone est offert. 

Les réalisateurs et réalisatrices malagasy ont désormais jusqu'au 15 février pour soumettre leurs œuvres au « Madagascourt Film Festival » (MFF), un événement panafricain de premier plan. Initialement fixé au 31 décembre, le délai a été ainsi prolongé pour permettre aux cinéastes de peaufiner leur projet. Cette décision a été annoncée par les organisateurs du festival, qui souhaitent encourager une participation accrue. 

Le Président Andry Rajoelina est en Tanzanie pour assister au Sommet africain sur l’énergie, qui se tient hier et aujourd’hui à Dar-es-Salaam. Accompagné de plusieurs membres de son Gouvernement, dont la ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, et le ministre de l’Energie, Olivier Jean-Baptiste, le Chef de l’Etat malgache mène un programme chargé. Dès son arrivée, il a été reçu par le ministre des Investissements de la Tanzanie et a déjà enchaîné des rencontres avec des leaders africains, notamment le Premier ministre de la Côte d’Ivoire et le Président de la Guinée-Bissau.

Madagascar y participe de fait. L’atelier de validation du plan d’action de l’économie circulaire et du mécanisme de financement innovant de l’économie bleue et circulaire des Etats insulaires d’Afrique et de l’océan Indien se déroulera du 27 et 28 janvier à Port-Louis, Maurice. Il s’agit d’un événement co-organisé par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UNECA) et la Commission de l’océan Indien (COI).

Selon les organisateurs, la transition vers un modèle d’économie circulaire offre des opportunités significatives aux pays d’Afrique et de l’océan Indien pour développer des économies florissantes tout en assurant leur durabilité environnementale et résilience à long terme.

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La une du 27 janvier 2025

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Prête et déterminée !

Harilala Ramanantsoa, la nouvelle maire prend quartier. Intronisée solennellement ce vendredi 24 janvier, la première magistrate de la ville des mille, élue avec un score sans appel de 43,24 %, entame son mandat de cinq à la Commune urbaine d’Antananarivo. Devant l’immensité, la gravité et la difficulté du travail, des tâches qui l’attendent, la nouvelle patronne, élue, de l’Hôtel de ville d’Antananarivo, la Capitale de Madagasikara, se dit prête et déterminée.

Défis pharaoniques ! A partir de l’an 2600 av JC, trois pharaons, de la IV ème dynastie l’ « âge d’or pharaonique », Khéops, Khephren et Mykérinos firent construire successivement sur le plateau de Gizeh une tombe à chacun de la taille digne de leur grandeur, de leur puissance et de leur souveraineté en guise de demeure pour l’éternité. La construction des trois pyramides s’est achevée en 1510 av JC. Soit 90 ans de dur labeur et des travaux harassants. Des monuments architecturaux historiques hauts de 138 m ou 136 m qui défient le temps. Trente ans en moyenne ont été nécessairespour la construction de chaque pyramide ! Khéops, Khephren et Mykérinos faisaient partie des 7 Merveilles du monde. Et elles sont, les seules, qui restent « debout ». Jusqu’à ce jour, le complexe de pyramides de Gizeh fait la fierté de l’Egypte.

Les défis et les enjeux qui attendent Harilala Ramanantsoa à Antananarivo dans l’exécution des engagements pris sont de taille et n’ont rien à envier des pyramides des pharaons il y a 4.500 ans. A cœur vaillant, rien n’est impossible !

La Cité des mille guerriers, que le roi Andrianjaka fondait il y a 400 ans lui servant de « lapa », un Chef- lieu de son royaume (Analamanga), s’est agrandie vers les bas-côtés ouest et est du Rova, sur le Betsimitatatra. Au départ, l’« Antananan’ny arivolahy » au centre duquel s’érigeait le « lapa », la demeure du roi, s’étale en prenant beaucoup d’espace vers le « faritra ambany » qui sera l’Antananarivo d’hier, d’aujourd’hui et… de demain. Une ville qui sera la Capitale du royaume Merina et plus tard celle de la Grande île. Les colons jugeaient maintenir Antananarivo comme capitale politique et administrative de la colonie. Et la ville s’étend en nombre de ces occupants sans pouvoir trop agrandir son périmètre. Et la population s’entasse et les problèmes s’accumulent sans que les responsables successifs n’aient pu trouver des solutions efficaces et durables. Le plan d’urbanisme que l’administration coloniale de la ville prévoyait satisfaire les besoins d’une population ne dépassant pas les 600.000 âmes.

Harilala Ramanantsoa ne se fait pas d’illusion. En dépit de sa ferme volonté à redresser « sa » ville, elle ne doit nullement occulter ni sous-estimer les problèmes auxquels elle doit faire face. L’insécurité menaçante, l’insalubrité aggravante, l’indiscipline légendaire et surtout les installations d’évacuations notamment sous-terraines exigent de la part de la nouvelle maire de mettre sur rail un dispositif de mesures parfois contraignantes voire impopulaires. Harilala devra s’attendre à des réactions quelquefois brutales, mais elle se doit d’être ferme et déterminée et se munir beaucoup de patience.

Etre prête et déterminée traduit un état d’esprit inusable. Ce ne sont pas les détracteurs qui manquent. Antananarivo, la Capitale, étant le centre de gravité national, aucune négligence n’est permise.

Ndrianaivo

 

La proclamation officielle des résultats des municipales de décembre dernier a donné le fauteuil de maire à Alain Lova Andriafanomezantsoa, candidat de la plateforme IRMAR, adoubé par le régime. Une victoire nette, validée par le Tribunal administratif, mais contestée par Roland Ratsiraka, candidat vaincu. L’ancien édile, actuel député et aspirant maire, crie à la fraude et refuse de reconnaître sa défaite. Un classique du genre.

Roland Ratsiraka espérait sans doute que les habitants de Toamasina seraient frappés d’amnésie collective et lui offriraient une énième chance à la Mairie. Mais la mémoire des électeurs, semble-t-il, est bien meilleure que son discours. La ville n’a pas oublié les casseroles que traîne l’ancien maire. Accusé de détournement de fonds publics et de trafic d’influence, l’homme avait même goûté, il y a quelques années, au confort spartiate d’une cellule, pour un séjour de six mois. Sa libération prématurée avait alimenté les rumeurs d’un « deal » politique. Cette histoire avait, à l’époque, coûté sa place à l’Hôtel de ville de la ville du Grand port à ce politicien.

Aujourd’hui, pour justifier sa défaite, le député déchu dégaine l’argument infaillible de tout candidat désavoué : les « fraudes massives ». Une expression qui sonne bien, mais qui manque cruellement de preuves. Car s’il y avait eu irrégularités, pourquoi l’homme n’a-t-il pas brandi les procès-verbaux des bureaux de vote ? Mystère et boule de gomme. Soit il ne les a pas, soit ils ne disent pas ce qu’il aimerait. Dans les deux cas, l’argument s’effondre.

Au lieu d’apporter des faits concrets, Ratsiraka préfère se draper dans le costume de la victime, accusant la Commission électorale et le Tribunal administratif de partialité. Une posture classique. Pas découragé pour autant, Roland Ratsiraka a tenté de jouer sa dernière carte : la mobilisation populaire. Il prévoyait d’organiser une manifestation pour contester les résultats. Faute d’autorisation et de soutien massif, son initiative a vite tourné court. L’administration locale, pas vraiment réputée pour sa délicatesse, a immédiatement dégainé l’artillerie lourde pour réprimer toute velléité de contestation.

Au fond, Roland Ratsiraka incarne parfaitement le syndrome du mauvais perdant. Rejeté par la population locale, et plutôt que d’accepter la défaite et de tirer les leçons de son échec, il préfère jouer les victimes et les trouble-fêtes. Une stratégie risquée, surtout quand on traîne autant de casseroles.

La Rédaction

 

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Actu- brèves

Reboisement à Ambatombolamena par la Primature. Le reboisement est devenu une priorité essentielle dans la lutte contre les effets du changement climatique. Dans ce cadre, une opération de plantation de 10 000 jeunes plants sur une superficie de 9 hectares a été supervisée par le Premier ministre, Ntsay Christian. Cette initiative s'est déroulée à Ambatombolamena, dans le quartier d'Ambony Andrefana, au cœur de la Commune d’Ambalavao, dans le District d’Antananarivo- Atsimondrano. La grande de la Primature a répondu à l'appel de la nature en s'engageant activement dans cette action symbolique. Ce geste est considéré comme crucial pour la préservation de l’environnement et la lutte contre la vulnérabilité environnementale. Lors de cette journée marquante, le Premier ministre a souligné l'importance capitale de la reforestation. Chaque arbre planté est perçu comme un pas vers la résilience face aux aléas climatiques. L'importance d’adopter des comportements durables a été mise en avant, rappelant que la dégradation de l'écosystème peut être atténuée par des actions individuelles et collectives. Cette initiative ne se limite pas à la simple plantation d’arbres. Elle s’inscrit dans une démarche intégrée de sensibilisation et d’éducation environnementale. Le Gouvernement espère instaurer une dynamique participative où chaque Malgache peut jouer un rôle actif. L'accent est mis sur la nécessité de restaurer et de maintenir les ressources naturelles. Chaque geste est important dans la préservation du patrimoine pour les générations futures.

 

Rencontres stratégiques pour le tourisme au FITUR 2025. Le salon FITUR 2025, reconnu comme l’un des plus grands événements mondiaux dédiés au tourisme, a été le théâtre de discussions cruciales pour le développement touristique de Madagascar. Cet événement attire des acteurs majeurs de l'industrie du tourisme, permettant aux pays participants de promouvoir leurs atouts et d'établir des contacts internationaux. En marge de ce salon, la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Viviane Dewa, a eu l’opportunité de s'entretenir avec des autorités espagnoles. Les discussions ont eu lieu avec le ministre espagnol de l’Industrie et du Tourisme, Jordi Hereu, ainsi qu'avec le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères et mondiales, Diego Martínez Belío. Ces échanges ont été perçus comme une étape significative pour renforcer les liens entre Madagascar et l’Espagne.

Les rencontres ont eu pour but de promouvoir Madagascar comme une destination touristique de choix, de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays, de développer des partenariats stratégiques dans les secteurs clés du tourisme et de l’artisanat. Sans oublier de stimuler la croissance et la diversification des industries touristiques.

Hasnaine Yavarhoussen, Consul honoraire d’Espagne à Madagascar, a accompagné la délégation malgache lors de cet événement. Il a souligné l'importance de FITUR comme une plateforme pour mettre en avant les potentialités de Madagascar. Selon ses propos, cette occasion représente une immense fierté pour le secteur privé malgache et permet de promouvoir l'île comme une terre d’investissement d’avenir.

 

Remise des certificats de fin de formation pour les participants au programme « Sécurité routière sur la RN°2 ». Au profit de 24 coopératives et 575 chauffeurs travaillant sur la Route nationale n°2 (RN2), cette initiative vise à améliorer les compétences des chauffeurs en matière de sécurité routière et de prévention des accidents. La cérémonie de remise des certificats s’est tenue au Yandy By Pass, marquant la fin d’une formation axée sur les techniques de conduite durable. L’objectif principal de cette formation est de sensibiliser les chauffeurs aux comportements à risque, tels que l’imprudence, la consommation d’alcool et l’excès de vitesse, qui représentent les principales causes d’accident sur les routes. Le projet s’inscrit dans le défi des Nations unies de réduire de 50 % les accidents de la route d’ici 2030. Le succès de cette formation a été attribué à la coopération entre le ministère des Transports, l’ATT et Jovena Madagascar. Selon le directeur général de cette compagnie, « cette synergie a permis de créer un environnement favorable à l’apprentissage et à l’adoption de bonnes pratiques de conduite ». Les chauffeurs ayant participé à cette formation sont encouragés à partager leurs connaissances et leurs compétences avec d’autres, devenant ainsi des ambassadeurs de la sécurité routière. Leur engagement est essentiel pour renforcer la sécurité sur les routes nationales et contribuer à l’atteinte de l’objectif « Zéro accident ».

 

Pour un espace sans armes. Une déclaration commune a été signée entre Madagascar et la Fédération de Russie, marquant un pas important vers la prévention d'une course aux armements dans l'espace. Cette initiative est perçue comme un engagement essentiel pour le maintien de la paix et de la sécurité dans un domaine stratégique. La déclaration s'inscrit dans le cadre de la Résolution A/RES/78/21 de l'Assemblée générale de l'ONU, adoptée le 6 décembre 2023. Cette résolution aborde spécifiquement le thème du "Non-déploiement d'armes dans l'espace en premier". L'importance de cette démarche réside dans la volonté de garantir un espace extra-atmosphérique pacifique et accessible à tous les pays. Madagascar, fidèle à sa tradition pacifique, a toujours soutenu l'idée d'une coopération internationale renforcée. En signant cette déclaration, le pays renforce son engagement envers la préservation de l'espace comme un patrimoine commun de l'humanité. Cette position vise à garantir une stabilité et une paix durables pour les générations futures. La coopération entre Madagascar et la Fédération de Russie illustre une tendance croissante parmi les nations à collaborer sur des enjeux globaux. La préservation de l'espace en tant que bien commun est perçue comme une priorité pour éviter les conflits potentiels et promouvoir un développement pacifique dans l'exploration spatiale.

 

La restitution des crânes Sakalava, dont l'un est vraisemblablement celui du roi Toera, approche à grands pas. Prévu pour le mois d’avril, cet évènement marquera un moment fort dans l'histoire culturelle de Madagascar. Le rapport final des recherches et échanges effectués par le comité scientifique mixte malagasy et français a été remis au ministère malagasy de la Communication et de la Culture. Ce document, qui établit les bases de la restitution, sera soumis en février au Conseil d'Etat français, chargé de rendre la décision finale sur cette question délicate. 

 

La restitution de ces trois crânes revêt une importance particulière. Elle sera accompagnée d’une cérémonie officielle de réception à Antananarivo, où les autorités malagasy et les représentants de la France se réuniront pour célébrer cet évènement tant attendu. Mais l'événement ne s'arrêtera pas là car une seconde cérémonie, d'ordre cultuel et rituel, se déroulera dans la Région du Menabe. Cet acte symbolique permettra de rendre hommage au roi Toera, dont le « kabeso » sera déposé dans le zomba, marquant ainsi une ouverture exceptionnelle. Ce geste revêt une signification profonde, puisque ce sera la première fois depuis 1897, année de sa mort, que ses reliques royales seront rassemblées. Les funérailles des deux guerriers sakalava, dont les crânes sont également concernés par cette restitution, se tiendront dans le cadre de cette même cérémonie. 

 

Ces rites traditionnels sont essentiels pour la communauté sakalava qui voit dans cette restitution une reconnaissance de son histoire et de son patrimoine culturel. Ce retour des crânes n’est pas seulement une question de réappropriation des restes humains, mais également un acte de réparation symbolique, un pas vers la réconciliation entre Madagascar et la France, cette dernière qui a longtemps été critiquée pour son passé colonial. Les enjeux sont donc à la fois culturels et politiques, et cette restitution promet d'être un moment fort, célébrée par les Malagasy comme un retour à la dignité et à l'honneur de leurs ancêtres. En attendant la décision du Conseil d'Etat, l'excitation grandit parmi les communautés concernées, qui voient dans cette restitution un acte de justice historique. Les préparatifs pour les cérémonies s'intensifient, et l'ensemble de la Nation se mobilise pour célébrer le retour de ces artefacts culturels au pays.

 

Si.R

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Editorial

  • Agir ensemble !
    Dans le cadre des préparatifs du Sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) prévu les 24 et 25 avril derniers, la conférence ministérielle des pays membres ont jeté les bases du pourtour des actions à entreprendre au sein de l’espace indianocéanique. Les membres de Gouvernement de chaque Etat ont tracé au mois de mars les fondamentaux sous la forme d’engagements à soumettre aux Chefs d’Etat pour le Vème Sommet de ce mois d’avril passé à Anosy Antananarivo, Madagasikara.

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