Comme il fallait s’y attendre, les prix des carburants ont subi une nouvelle révision, marquée par une augmentation notable du prix du pétrole lampant, un produit essentiel pour de nombreux foyers. Le litre de pétrole lampant est désormais vendu à 2 630 ariary, contre 2 430 ariary précédemment, soit une hausse de 200 ariary. Cette augmentation, attendue, non sans mal, par les consommateurs après plusieurs avertissements des autorités, s'inscrit dans une série de réajustements visant à réduire les subventions gouvernementales sur les carburants, lesquelles ont pesé lourdement sur les finances publiques, atteignant 95 milliards d'ariary en un an. Mais le maintien de ces derniers devenait insoutenable pour l’Etat. Pour les ménages à faible revenu, notamment ceux des zones rurales, cette hausse représente un fardeau supplémentaire difficile à supporter. Le pétrole lampant est une source d'énergie primordiale, tant pour l'éclairage, que pour la cuisson, si bien qu’une augmentation de son prix impacte directement le budget des familles vulnérables. De même, Ndriana, un père de famille dans la Région de Vakinankaratra, d’expliquer : « Nous utilisons le pétrole lampant pour cuisiner et éclairer la maison. Cette augmentation nous oblige à réduire d'autres dépenses essentielles, comme l'achat de nourriture ou les frais de scolarité des enfants. ». Ces témoignages illustrent à quel point cette hausse affecte des ménages déjà fragilisés économiquement, forçant beaucoup à faire des choix difficiles.
Révisions mensuelles
Parallèlement à cela, le prix du sans-plomb a légèrement baissé, passant de 5 700 à 5 500 ariary par litre, soit une diminution de 200 ariary. En revanche, le prix du gasoil, carburant largement utilisé par les transporteurs, a enregistré une hausse de 130 ariary, s'établissant désormais à 4 890 ariary par litre. Ces ajustements tarifaires s’inscrivent dans le cadre d’un mécanisme d’ajustement automatique des prix des carburants, mis en place par le Gouvernement pour mieux refléter les fluctuations des prix internationaux du baril et des taux de change. Le ministre de l'Energie et des Hydrocarbures, Olivier Jean-Baptiste, a précisé que ces révisions mensuelles, plafonnées à 200 ariary par litre, sont inévitables pour réduire progressivement les subventions sur les carburants, conformément aux engagements pris par Madagascar dans le cadre de son programme avec le Fonds monétaire international (FMI). Des changements de prix qui devraient intervenir dorénavant tous les débuts du mois tout en soulignant que l'objectif de ces ajustements est d'aligner progressivement les prix sur les coûts réels du marché. Bien que justifiées économiquement, ces hausses, notamment celle du pétrole lampant, pèsent lourdement sur les ménages les plus modestes, qui dépendent de ce produit pour leurs besoins quotidiens. Face à cette situation, il devient urgent que des mesures d'accompagnement soient envisagées pour atténuer l'impact de ces hausses sur les populations les plus vulnérables et éviter une détérioration de leurs conditions de vie.
Hary Rakoto
Le 4 février 2025, un accord de coopération a été signé entre la Faculté de médecine de l’Université d’Antananarivo et Opération Smile Madagascar. Cet accord représente un changement pour le système de santé malagasy. En effet, ceci intervient dans un contexte auquel l’accès aux soins de qualité reste limité. Ainsi, cette initiative offre une nouvelle perspective pour le secteur médical du pays. L’objectif principal de cette coopération est de renforcer les compétences des professionnels. Les deux institutions ont donc décidé de collaborer afin d’améliorer la formation des médecins, chirurgiens et autres praticiens. « Dans ce cadre, des programmes de formation continue et spécialisée seront mis en place. Ces programmes viseront notamment à perfectionner les compétences dans des domaines clés », a annoncé un responsable.
Depuis huit mois, le propriétaire d'un grand hôtel situé dans le quartier d’Ambalamanasy, Toamasina, s'est fait escroquer à hauteur de 100 millions d’ariary. C'est le montant que des clients malhonnêtes devaient payer pour leur séjour à l'hôtel, mais aussi pour locations diverses. A l'index : des Camerounais à l'intention malveillante. De toute façon, l'un de ces derniers a été arrêté par les hommes de la section de recherche criminelle (SRC) de Toamasina, alors que tous ses acolytes trempés dans la même affaire ont réussi à prendre le large, les uns après les autres, depuis.
De fortes précipitations vont persister sur Toamasina. Il pleuvra abondamment dans les Région d’Analanjirofo, Atsinanana, Alaotra-Mangoro et Vatovavy. De rares averses sont prévues sur une grande partie d’Analamanga, la partie Est d’Itasy, Vakinankaratra, ainsi que dans le District de Fandriana. Ailleurs, on s'attend à des averses orageuses. Elles seront particulièrement abondantes sur la partie nord-ouest de l’île. Des averses localement orageuses resteront probables sur la partie ouest des Hautes-terres centrales ainsi que le versant ouest du pays, particulièrement l’après-midi.
La France recommande le retrait de la loi relative à la peine de castration. Soit ! La dite loi serait, dit-on, en contradiction avec le principe du respect des droits humains ! Qu’on se le dise, la France serait-elle le pays le mieux indiqué pour dispenser des cours sur le respect des droits de l’homme à l’endroit d’un tiers sinon à l’adresse d’un pays comme le nôtre ? C’est à voir !
Dans le cadre de sa politique de modernisation et de transparence, le ministère de l’Economie et des Finances (MEF) a procédé au lancement officiel du Portail Economique et Social de Madagascar (PortES), une plateforme numérique interactive conçue pour centraliser et diffuser des données socioéconomiques actualisées. Cet outil innovant vise à faciliter la prise de décision pour les acteurs publics, les investisseurs privés, ainsi que le monde académique, tout en répondant aux attentes croissantes en matière de transparence. Ainsi, PortES se compose de six rubriques clés : économie nationale, économie régionale, indicateurs de programme, aides publiques au développement, documents cadres, et études et recherches.
Le paysage culinaire malgache s'enrichit d'une étoile brillante. Le chef Lalaina Ravelomanana, après avoir mené l’équipe malagasy à une impressionnante 4ème place lors de la Coupe du monde des traiteurs, a également gagné le Prix du meilleur dessert. Ces succès remarquables lui ont ouvert les portes d'une nouvelle aventure : une invitation tant attendue à participer au Bocuse d'Or 2027, l'un des concours culinaires les plus prestigieux au monde.
Le Bocuse d'Or, souvent considéré comme le Championnat du monde de la gastronomie, est un événement qui attire les meilleurs chefs de chaque continent.
Marc Ravalomanana, leader du Tiako i Madagasikara (TIM), semble avoir fait des accusations son principal axe de communication. Institutions électorales, adversaires politiques, voire alliés supposés, tous sont pointés du doigt comme responsables des revers subis par le TIM. Pourtant, il n'est jamais question d'une remise en question de la stratégie du parti ou de son propre leadership.
En effet, depuis la présidentielle, les législatives et jusqu’aux dernières élections communales et municipales, Ravalomanana n'a eu de cesse de pointer du doigt les institutions, convaincu que ses adversaires et la Commission électorale nationale indépendante, pour ne citer que ceux-là, se sont liguées pour lui barrer la route. Le directeur de cabinet du président de la CENI Fanahimanana Tiaray, dans une interview hier, devait d’ailleurs monter au front pour défendre son institution face aux récentes attaques non fondées de l’ex-Président.
Plus de retard dans la distribution des bourses d'études comme défi.
La gestion des bourses d'études est devenue une priorité essentielle pour le système éducatif à Madagascar. Dans ce contexte, une réunion s'est tenue au centre numérique d'Antaninarenina hier. Cette rencontre visait à établir des solutions durables pour la gestion des bourses étudiantes et à évaluer les progrès réalisés concernant le logiciel « EDUTIC ». Un calendrier a été établi pour le lancement des visites dans chaque université. Ces visites visent à sensibiliser les établissements sur les nouvelles procédures et à assurer une mise en œuvre harmonieuse des solutions proposées. L'accent est mis sur la nécessité d'éviter les retards dans l'attribution des bourses, qui peuvent causer des désagréments aux étudiants. Ce logiciel joue un rôle crucial dans la gestion des parcours étudiants, englobant divers aspects tels que les cours, les notes, les examens et l'assiduité. Lors de la réunion, les participants ont discuté des améliorations nécessaires pour optimiser son utilisation. L'objectif est de garantir une gestion efficace et transparente des bourses, afin de répondre aux besoins des étudiants de manière rapide et fiable. Dans le cadre de cette initiative, le ministère du Développement numérique, des postes et des télécommunications (MNDPT) a fourni 10 ordinateurs au ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESUPRES). Cette contribution vise à améliorer l'infrastructure technologique nécessaire pour le bon fonctionnement du logiciel EDUTIC. De plus, une offre de connexion sera mise en place pour faciliter l'accès aux ressources numériques.