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Le gouverneur de la Région d’Analamanga, Hery Rasoamaromaka, a perpétué sa tradition annuelle, tous les 4 mars, à l'occasion de son anniversaire, en effectuant des actions caritatives. Accompagné du ministre de la Justice, il s'est rendu à la Maison centrale d'Antanimora pour apporter son soutien aux femmes détenues.

Lors de cette visite, le gouverneur a offert divers produits de première nécessité, notamment du savon, de l'huile, du sucre et du sel, destinés aux 786 femmes, enceintes, mères de famille, mineures et doyennes incarcérées. Il a également proféré des mots d'encouragement, en rappelant que « l'incarcération vise la réhabilitation, plutôt que la punition, pour que vous puissiez réintégrer la société dans de meilleures conditions ».

Paositra Finances place les femmes au cœur de sa stratégie. Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue hier à Ivandry, Heritiana Andrianalisoa, directeur général de l’institution, a souligné l’importance des femmes dans l’entreprise. « Actuellement, 49 % des clients sont des femmes. De plus, 60 % des employés sont également des femmes. Trois d’entre elles occupent des postes stratégiques au sein du comité de direction », a-t-il déclaré. Pour renforcer cette dynamique, l’entreprise souhaite attirer davantage de clientes. Ainsi, tout au long du mois de mars, Paositra Finances propose des frais de dossier gratuits pour les femmes.

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Haro sur le laxisme !

Les cris de détresse lancés par les « sentinelles de garde » dans le désert de l’indifférence, de l’inconscience et de l’insolence commencent à avoir des échos. 

Des voix s’élèvent quelque part pour dénoncer autrement pour pointer du doigt contre la mainmise de la corruption et l’impunité au sein de l’administration en général et dans certaines institutions de la République en particulier. Entretenue par un laxisme ambiant, la gangrène (corruption/impunité) règne en maître absolu. Indétrônable et indéboulonnable, le sinistre tandem se croit inatteignable. Se trouvant à des hauteurs aussi élevées qu’il est difficile de le toucher !

Le président du syndicat des industries de Madagascar, Tiana Rasamimanana, a récemment partagé son point de vue sur l’un des freins majeurs au développement industriel du pays : l’état des infrastructures routières. Pour lui, la réfection des routes constitue une priorité essentielle pour relancer les industries locales, tout en générant de nombreux avantages socio-économiques pour les zones rurales et urbaines. D’après lui, une amélioration significative du réseau routier à travers l’île permettrait non seulement de créer de nouveaux emplois, mais également de stimuler la production de matières premières locales.

 Une ode au domaine du 7e art malagasy. L'« Ivon-toeran'ny Sarimihetsika sy Sarimaina Malagasy » (ISSM), en partenariat avec le ministère de la Communication et de la Culture, vient d’annoncer hier devant un parterre de journaliste,  le lancement de la première édition du « Madagascar Film Festival - ISSM Awards 2024 ». Cet événement tant attendu se déroulera du 26 au 30 mars prochain au bâtiment Havoria de l'Office de la radio et de la télévision malgache (ORTM), situé à Anosy, marquant une étape importante dans la promotion du cinéma et de l'image animée à Madagascar. 

Comme annoncé, le Président Andry Rajoelina a fait le déplacement dans la partie Sud de Madagascar hier pour être au chevet des sinistrés suite au passage du cyclone tropical Honde. Sitôt arrivé à l’aéroport de Toliara, le Chef de l’Etat a entamé sa visite en ralliant le District d’Ampanihy- Ouest où il a fait le tour des Communes d’Ampanihy, Androka et Itampolo. A Ampanihy, les familles sinistrées sont accueillies dans trois sites d’hébergement, dont le Centre de réhabilitation nutritionnel et médical en l’occurrence, qui est encore en cours de construction.

L’inaction face à la détresse des sinistrés ne passe pas. A Toliara, le député Tinoka Roberto a publiquement étrillé son collègue Siteny Randrianasoloniaiko, lui reprochant son manque de réactivité et son indifférence face aux souffrances de la population après le passage du cyclone Honde. 

En effet, alors que le Sud-ouest de Madagascar tente de se relever du passage dévastateur de la catastrophe naturelle, les attentes envers les élus sont grandes. Pourtant, Siteny Randrianasoloniaiko, député de Toliara, s’est contenté de partager des images des dégâts sur les réseaux sociaux. Pire, il a laissé entendre que le sauvetage des sinistrés relève uniquement de la responsabilité du Président de la République. Un positionnement qui a soulevé l’indignation, notamment celle de Tinoka Roberto, lequel n’a pas mâché ses mots.

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La Une du 050325

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La une du 4 mars 2025

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Quid de l’EPM !

L’enquête sur les ménages débute ce mois de mars. L’action concernera 17. 000 foyers à travers Madagasikara. L’INSTAT supervise les travaux.

La onzième édition de l’Enquête permanente auprès des ménages( EPM) démarre. Cette année EPM visera pour une large enquête 17. 000 foyers à travers le territoire national. L’objectif principal est de collecter des données précises de manière à pouvoir adapter les politiques publiques, du Gouvernement essentiellement, et les infrastructures aux besoins réels de la population. L’EPM, étant une initiative publique, est soutenue par le ministère de l’Economie et des Finances et la Banque mondiale et dispose d’un budget de 1,5million de dollars. Les résultats seront analysés de manière distincte en fonction des zones : Antananarivo et les zones rurales d’une part et les autres grandes villes de l’autre. Plus de 200 enquêteurs ont été mobilisés. Ils ont reçu des formations techniques appropriées.

L’EPM fera face à des défis et des enjeux de titan. Les défis à relever comportent au moins deux aspects à savoir la véracité des données récoltées et le ciblage pertinent des zones. Devrait-on mettre les choses au clair ! L’enquête sociale est une science exacte qui répond à des critères précis. La compétence et la sincérité de l’esprit sont des conditions essentielles pour garantir des données chiffrées reflétant la réalité des faits. Pour ainsi dire que la collecte des données pour qu’elle soit exacte et vraie respecte certaines conditions. Evidemment, une enquête faussée sinon biaisée induit en erreur les responsables des travaux ultérieurs.  Le deuxième volet du défi à prendre en considération est le ciblage pertinent des zones à enquêter. Le choix des cibles relève d’une importance majeure. Les résultats doivent refléter réellement les réalités du pays en ciblant les zones représentatives où les franges et les couches de la population ont été touchées ou représentées. La balance entre zone mieux lotie et zone défavorisée doit être prise au sérieux sinon l’enquête « ne dit pas la vérité ». Le second point auquel les enquêteurs feront face consiste sur les enjeux. Le point focal de l’EPM réside sur les exploitations des données collectées. Le pouvoir public et les bailleurs de fonds notamment les Institutions de Bretton Woods ont besoin des données chiffrées de l’INSTAT pour recadrer et réajuster leurs décisions. Il faut bien se tabler sur des chiffres exacts et précis. Ce sont des outils de travail ultra délicats et utiles.

Il fut un temps où les partenaires techniques et financiers doutèrent de la sincérité des données chiffrées présentées par l’INSTAT. Il s’agirait selon eux des enquêtes de « complaisance » qui ne reflètent  pas bien sûr des réalités locales. Une enquête désaxée conduit tout droit vers des solutions détaillées, inadéquates. Raison pour laquelle parfois, la Banque menait directement ses enquêtes. Parfois tentés de présenter aux bailleurs de fonds une image fréquentable du régime socialiste, feu  Amiral Ratsiraka et ses lieutenants traficotaient les résultats d’enquête et cela pour soigner l’image du pays sinon du régime. Il fallait évidemment séduire les PTF !

Quid donc de l’EPM ! De cette démarche nationale, sous l’égide du MFB et le soutien financier de la Banque mondiale et diligentée techniquement par l’INSTAT, dépend l’avenir de la Nation. On se doit de mener avec compétence et sincérité sinon droiture le travail.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Mouroirs
    Triste vraiment triste ! C’est désolant de devoir parler de la mort alors qu’on vient tout juste de passer des moments d’allégresse durant la célébration la date du 26 juin 2025, le 65ème anniversaire du retour à la souveraineté nationale. Une réjouissance légitime ! En effet, après avoir passé et vécu 64 ans sous le joug du pouvoir colonial, parfois inhumain et même bestial, le pays revient dans sa dignité, à l’indépendance. Encore faut-il en croire « de quelle indépendance » s’agit-il ! Dans tous les cas de figure, on a droit à une fête. Et ça a été ! Mais, il va falloir redescendre sur … terre.

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