« Madagascar n’a pas encore eu la chance de voir l’apparition de croissant lunaire aujourd’hui. Ainsi, le début du mois de Ramadan se fera le dimanche 2 mars ». Tel est le message envoyé par le Comité de la lune auprès de l’association des musulmans de Madagascar (FSM), hier. Ainsi, les pratiquants de l’Islam commenceront les 30 jours de jeûne à partir de demain, même si certains débuteront les leur dès ce jour. Il s’agit du quatrième pilier de l’Islam, une occasion pour les pratiquants de renouveler leur foi en Allah et de se purifier, notamment avec un jeûne obligatoire entre la levée et le coucher du soleil.
Madagasikara serait-il en train de se … donner la mort ? De se suicider ! Les évènements tragiques survenus ces derniers temps semblent le corroborer. Des meurtres ciblés à des endroits différents inquiètent au plus point plus d’un dont les ondes de choc pourront dépasser les limites de nos frontières. Attention !
Rasazy Narindra, sage-femme de son état, maire nouvellement élue de la Commune rurale de Mangataboahangy, District d’Ambatofinandrahana, Région Amoron’iMania, a été mortellement touchée par balle en cours de route vers sa localité. Alors que Ranivoarivony Narindraniaina alias Narindra rasazy, une jeune sage-femme dans la fleur de l’âge, regagnait la localité, dont elle est élue, une bande d’assassins armée tendait une embuscade entre Ambavalozakely et Ankafotra à 20 km de la Commune rurale d’Itremo et la tue de sang-froid. Elle rentrait de la cérémonie de son installation avec d’autres nouveaux maires à Antampon’ny Vinany Ambositra.
La récente implantation d’un établissement financier de renommée internationale au pays, accompagnée d’une décision drastique de révision à la baisse des salaires de ses employés, a jeté un froid dans le secteur. Les salariés, déjà en alerte, menacent de recourir à une grève pour se faire entendre, estimant que la mesure est injuste et déstabilisante. Selon leurs témoignages, la Direction justifie cette décision par la nécessité de faire face à un redressement fiscal inopiné, imposé dès leur installation. Pour les employés, ces arguments ne suffisent pas à calmer la grogne, surtout après les promesses initiales d’un avenir stable et prospère au sein de cette nouvelle institution.
La scène musicale malagasy s'apprête à briller sur la scène internationale grâce à la participation de Mashmanjaka au Marché des musiques de l’océan Indien (IOMMa - « Indian Ocean Music Market ») qui se tiendra cette année les 3, 4 et 5 juin à Saint-Pierre, île de La Réunion. Cet événement d'envergure, qui en est à sa 11e édition, offrira une occasion unique aux artistes de la région de se faire connaître sur le plan mondial. Mashmanjaka, dont le style musical fusionne habilement le reggae, le hip-hop, la « roots music », la « soul music » et la soca, attire un public toujours plus large. Sa musique, à la fois entraînante et riche en émotions, reflète la diversité culturelle de Madagascar.
La politique n’est pas un jeu où l’on peut sacrifier l’intérêt national sur l’autel des ambitions personnelles. Pourtant, c’est exactement ce que fait l’Opposition malgache. La dernière révélation de la ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Rabarinirinarison, en est une preuve éclatante. En effet, le grand argentier de l’Etat a indiqué que des manœuvres ont été entreprises pour tenter de bloquer les financements du FMI, mettant ainsi Madagascar en difficulté. Heureusement, ces tentatives ont échoué. Mais elles en disent long sur les méthodes d’une Opposition prête à tout, quitte à pénaliser la population.
Jirama trébuche et touche le fond.
Il est temps qu’on crève l’abcès. Rien ne va plus chez la Compagnie nationale d’eau et d’électricité d’Ambohijatovo-Ambony. L’approvisionnement en eau se détériore. Il va de mal en pis. Les délestages s’éternisent. Tout comme si le tourment causé par les intempéries ne suffisent pas qu’il faille en rajouter et souffrir davantage. Le calvaire de la population atteint son paroxysme !
Durant la période sèche prolongée, les robinets des ménages et les bonnes fontaines des quartiers de la capitale et les communes environnantes sont à sec. Les citernes d’eau faisaient le tour des quartiers jusque dans les communes périphériques. Certes, le problème s’atténue mais entre les deux livraisons, pour quelques jours, c’est l’attente interminable. On comprend la situation par le fait que Dame pluie se fait attendre et qu’il fallait disposer de carburant suffisant. Et quand les flottes viennent à tomber, à grosses gouttes. Déception, pas encore d’approvisionnement en eau ! Comme explication de la JIRAMA, la montée des eaux ! Que la JIRAMA dise la vérité ! Quel est vraiment le fond du problème ? En période sèche, pas d’eau à la pompe. En période de pluie, pas d’eau non plus à la pompe. Les usagers en ont assez d’être menés en bateau !
Les délestages reviennent au galop au grand dam des ménages, des petites unités de production, des usines et des entreprises. L’année nouvelle 2025 commence mal. Il ne s’agit pas parle plus de simples coupures ou de délestages mais d’absence prolongée de courant. Dès le début de février, les délestages allaient de 15 à 35 %. Et vers la fin de ce mois, lesquels délestages durent 24 heures. A travers RIA, Fenoarivo jusqu’à Ampefy et au-delà, le courant est absent toute la journée, nuit et jour, pour deux fois, en espace de quelques heures. Bref, les coupures s’éternisent. Et on tombe des nues ! Le plus dur à avaler dans tout cela vient de l’absence totale d’explication plausible de la part de la JIRAMA. La direction générale ne daigne même pas aviser ou plutôt donner des explications valables par voie de presse officielle. Aucun communiqué digne de foi. Ambohijatovo se contente des avis par réseaux sociaux interposés. Des explications ou plutôt des excuses bidon ! Mais pour qui nous prenne-t-elle ! La direction générale sait pertinemment que l’usage de Facebook n’est pas l’apanage du commun des mortels.
On veut bien admettre les raisons avancées.Le bas niveau de l’étiage et la baisse de l’ensoleillement. Et concernant les longues coupures ces derniers jours, il y aurait des incidents techniques. Soit ! A se demander, les techniciens de la JIRAMA ne maitrisent-ils pas leur travail. Sinon, ils savent parfaitement leur métier, seulement ils auraient bâclé. Ou enfin, peut-être, les équipements de la Compagnie nationale sont … irréparables !
Jusqu’à quand la JIRAMA va-t-elle nous créer des ennuis ? Nous mener à chaque coup en bateau ? Les questionnements sont légitimes. On fait payer des factures « salées » après une longue queue alors que le service en retour laisse à désirer.
Ndrianaivo
« A l’instant où l’on ceint votre hanche avec une écharpe aux couleurs nationales, le mandat, qui fait de vous maire de la Commune où l’on vous a élu dernièrement, commence », devait déclarer solennellement dans son discours, la ministre de l’Intérieur, Rahajavololoniaina Herintsoa, lors de la cérémonie du 22 février 2025, qui a eu lieu sur la Grande Place du Chef-lieu de la Région d’Alaotra-Mangoro où était présente une grande foule constituée notamment par des ressortissants des 53 Communes dont la présence effective a été « requise », selon nos sources. Du côté du Gouvernement, une délégation a été dépêchée pour participer à la cérémonie, à la tête de laquelle le ministre de la Justice, accompagné de la ministre de l’Intérieur, du ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, de la ministre de la Population et de la Solidarité, du ministre-Délégué de la Gendarmerie nationale. Côté parlementaire, un membre du Sénat et les députés respectivement d’Andilamena, d’Amparafaravola et d’Ambatondrazaka, ont honoré la cérémonie.
Il convient aussi de souligner que les 53 maires dont ceux qui sont militants du Tiako i Madagasikara, en l’occurrence celui de Didy et de Tanambao-Besakay et du parti Freedom de la Commune suburbaine d’Ambatondrazaka, se sont impliqués volontairement à cette cérémonie officielle. La délégation gouvernementale, par le truchement de la ministre de l’Intérieur rappela qu’un maire n’est pas seulement quelqu’un dont l’unique obligation est de revendiquer au Gouvernement. Un bon maire fait preuve d’esprit d’initiative, d’ouverture et d’entreprise…contrairement aux fonctionnaires des services déconcentrés.
Quant au sénateur en provenance d’Amparafaravola, elle souhaite que chaque maire fasse en sorte qu’il mérite la confiance de ses électeurs donc de la communauté de sa circonscription. Quant au député Andry d’Ambatondrazaka qui partage les mêmes recommandations faites, déplora que la ponctualité – promise au public dans le programme, n’ait pas été tenue !
Au nom de ses confrères, le maire Pascal Rabearimanana demanda à ce que diligence soit mise pour le remboursement du droit payé par chaque candidat et qu’à chaque fois les demandes d’audience soient reçues.
Les membres du Gouvernement et les maires ont partagé un repas commun à l’issue de la cérémonie. Gageons que multiples « audiences » ont eu lieu à cette occasion. Faute de quoi ce « repas » n’a pas sa raison d’être !?
Nandrasana
La saison des pluies pose des défis majeurs pour Antananarivo, surtout dans les bas quartiers nécessitant la réhabilitation des infrastructures de drainage et la relocalisation des habitants situés dans les secteurs à risques. Pour les familles déplacées, un programme de relogement sécurisé a été mis en place, offrant un cadre de vie décent et durable. Hier, le Président de la République, Andry Rajoelina, a constaté l'avancement des travaux sur les sites du canal C3 à Namontana et d'Andavamamba du projet PRODUIR. « Ce projet est crucial pour améliorer les conditions de vie des Tananariviens. Nous ne pouvons pas laisser des milliers de familles sous la menace des crues chaque année. Ce projet va bien au-delà d’un simple relogement, il représente une transformation sociale, offrant aux familles mal logées un cadre de vie décent et durable", a déclaré le Président. Il a aussi insisté sur la nécessité de mesures strictes contre l'urbanisation sauvage et a appelé à un changement de mentalité face aux comportements nuisibles, tels que le dépôt de déchets dans les canaux. « Ce n’est pas seulement un projet de construction, c’est un engagement pour l’avenir », a conclu le Chef de l’Etat.
Une nouvelle ville dans la ville
Les 29 blocs d’habitation construits à Andavamamba respectent l’architecture malgache tout en intégrant des infrastructures modernes. Chaque bloc comprend 87 logements pouvant accueillir un total de 87 familles, avec une moyenne de trois familles par unité. Le coût moyen par logement est estimé entre 10 000 et 12 000 dollars, soit environ 3 000 dollars par famille. De plus, ces nouvelles habitations seront équipées de panneaux solaires pour assurer leur autonomie énergétique et seront raccordées à la JIRAMA pour l’eau et l’électricité. Un marché central sera également établi pour dynamiser l’économie locale et faciliter la vie des résidents. Il est à noter que les familles avaient le choix entre une compensation financier et ce relogement gratuit. L’inauguration officielle des logements est prévue avant la fête de l’Indépendance.
Nikki Razaf