Publié dans Politique

Pillages et manifestations - L’ONU appelle au respect de l’État de droit et réaffirme son soutien au peuple malgache

Publié le dimanche, 28 septembre 2025

 

 

Dépasser les tensions actuelles. À la suite des violences, pillages et attaques survenus dans plusieurs régions du pays depuis jeudi, le système des Nations unies à Madagascar a exprimé samedi sa “profonde préoccupation”. Dans un communiqué officiel, l’organisation rappelle que la préservation de la paix et de la sécurité nationale passe par un respect ferme de l’État de droit et un engagement des différents acteurs à agir dans la légalité et le dialogue.

Au-delà du constat, le système des Nations unies (Synu) réaffirme son soutien indéfectible au gouvernement malgache et à l’ensemble de la population dans leurs efforts pour surmonter cette période délicate. L’organisation encourage la poursuite d’un dialogue ouvert et inclusif, estimant que seule la concertation entre toutes les parties prenantes pourra conduire à des solutions durables. Le SYNU est prêt à appuyer les initiatives visant à restaurer la confiance, promouvoir la paix sociale et renforcer les institutions démocratiques.

 

 

À chacun ses responsabilités

 

Selon toujours le document, maintenir l’ordre public ne peut se concevoir qu’à travers une action équilibrée avec des forces de l’ordre travaillant “avec retenue et professionnalisme”, et des manifestants exprimant leurs revendications “par des moyens pacifiques, légaux et responsables”. En d’autres termes, l’ONU insiste sur la responsabilité partagée entre les institutions et les citoyens dans la construction d’un climat social apaisé. La Communauté pour le développement de l'Afrique australe (Sadc), par la voix de son Secrétaire Exécutif, Elias Magosi, partage cette inquiétude face aux événements ayant marqué le pays. Elle renouvelle également son soutien au gouvernement et au peuple malgache. Ainsi, la communauté exhorte chaque acteur impliqué à engager un dialogue constructif, dans le but de "restaurer la paix et la stabilité dans l'ensemble du pays". Ainsi, dans un concert de voix internationales, l'urgence du dialogue et le respect des principes fondamentaux émergent comme les maîtres mots pour apaiser les tensions et reconstruire la confiance à Madagascar.

 

Nikki Razaf

 

 

Fil infos

  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
  • Direction Générale de l’ARAI - Un homme de l’intérieur prend les rênes
  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
Pub droite 1

Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

A bout portant

AutoDiff