Tout comme son prédécesseur Vonjy Andriamanga, Rivo Radanielina, le nouveau directeur général de la compagnie Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), passera au crible tous les contrats et factures que l'entreprise a conclus avec ses fournisseurs. « Ce n'est plus une nouvelle pour personne, la JIRAMA a encore aujourd'hui de gros problèmes financiers.
Capitulation. Vitogaz regrette la tournure prise par l'application des nouveaux tarifs sur ses bouteilles de gaz. C'est de cette manière que la société a annoncé son point du vue par rapport à la situation actuelle à travers les réseaux sociaux. Le prix du gaz subira ainsi des modifications à partir de lundi, mais avec des précisions apportées par la société.
5 octobre 1896 - 15 octobre 2021. Cela fait exactement 125 ans qu'avait eu lieu l'exécution du prince Ratsimamanga et du Général Rainandriamampandry à l'époque de la colonisation. Un grand événement a été organisé pour commémorer ces illustres personnalités de l'Histoire. Hier, un monument a été érigé à Antaninarenina, à proximité du lieu de leur exécution.
La mise en place d'une politique de santé plus juste et plus équitable, au plus proche de la population, est un défi et une priorité du régime Rajoelina. C'est précisément dans cet objectif qu'une cérémonie officielle de signature de l'engagement de l'Etat malgache pour le fonds de premiers soins d'urgence dans les hôpitaux de Madagascar a eu lieu, hier, au Palais d'Etat d'Ambohitsorohitra. Un jour qui marque l'officialisation de l'engagement de l'Etat que le Président de la République avait déjà esquissé lors de la célébration du 130e anniversaire du Centre hospitalier de Soavinandriana appelé également Hôpital militaire (HOMI).
Un geste simple mais efficace. Le lavage fréquent des mains avec du savon (LMS) reste le sujet le plus véhiculé ces 2 dernières années, face à la pandémie de Covid-19. Cette pratique est devenue courante pour une partie de la population, tant en milieu urbain que rural. Selon les informations recueillies, le LMS peut réduire de 42 à 47% la prévalence des maladies infectieuses, liées notamment aux mains sales.
Bon, ça y est ! C’est la réouverture des frontières. Finalement, l’Etat lâche les vannes. Cette réouverture va enfin permettre à tous d’entrer et de sortir librement du pays.
Annoncée pour être éventuellement effective dans le courant du mois d’octobre, et cela en fonction de l’évolution positive ou améliorée de la pandémie de la Covid-19 dans le pays et également dans les pays devant avoir des contacts avec nous, la réouverture des frontières offrira une bouffée d’air … frais au secteur du tourisme qui est dans la tourmente mais qui est vital pour l’économie nationale.
En effet, le 24 août à l’hippodrome de Longchamp, près de Paris, pour répondre à une pertinente question d’un opérateur économique participant à la REF, le Chef de l’Etat Rajoelina évoquait la possibilité de réouverture des frontières le mois d’octobre prochain à condition que la situation sanitaire le permette. Vu que l’état sanitaire du pays par rapport à la Covid-19 s’améliore de façon satisfaisante, la réouverture du ciel malagasy est fort probable. Ainsi, le Conseil des ministres du mercredi 12 octobre prit le décret de la délivrance à savoir les vols régionaux qui pourront reprendre à partir du 23 octobre tandis que les vols internationaux (Europe pour commencer) le 6 novembre. C’est la fin d’un long suspens qui a retenu tout le monde du tourisme en général et de nombreux usagers en particulier en haleine.
On saisit en toute lucidité la difficulté pour les décideurs à prendre les … décisions qui conviennent. L’on sait la complexité du pourtour du problème dans la mesure où il s’agit d’une question de santé de tous. Certes, une question hautement délicate ! La menace d’une troisième vague plane toujours. Une menace dangereuse toujours à craindre d’autant qu’elle risque, au cas où …, d’être virulente. Une arrivée en masse sur le territoire national représente évidemment un danger potentiel mais l’Etat ne peut pas non plus continuer d’ignorer les tourmentes des opérateurs et ceux vivant de ce secteur stratégique pour l’économie nationale.
Maintenant, la voie est … libre, il appartient à tout un chacun de veiller au grain au respect strict des mesures sanitaires qui s’imposent. La responsabilité de chacun est engagée !
A la première loge, les responsables étatiques en l’occurrence le département de la Santé publique de faire appliquer et contrôler le respect des consignes. A commencer par les premières mesures dès l’aéroport, tout doit être impérativement réglo. Tous les passagers doivent être traités sur le même pied d’égalité. Aucun geste privilégiant le « deux poids deux mesures » ne sera toléré ! Les membres du personnel de santé sur terrain doivent faire preuve de rigueur jusque dans les détails. Ensuite, les opérateurs et leurs agents, jusque dans les coins les plus reculés du pays chargés d’accompagner les touristes, prendront garde scrupuleusement au respect des mesures sanitaires. Les moindres imprudences coûteront cher au pays. Et les habitants des sites touristiques concernés par les visites, eux aussi, sont priés de ne point négliger le respect sans faille des consignes.
La balle est donc dans le camp de chacun. Une négligence, même dans les détails, coûtera sans nul doute les yeux de la tête de tout le pays. Les conséquences d’un retour en force de la pandémie sont impensables sinon incalculables.
Ndrianaivo
Le Président de la République Andry Rajoelina a lancé officiellement le projet « branchement mora ». Un projet dont l’objectif est de permettre aux foyers les plus vulnérables de bénéficier d’une installation d’un raccordement électrique à coûts réduits. Le Chef de l’Etat a effectué une descente dans trois Fokontany de la Commune urbaine d’Antananarivo, à savoir Ambatobe, Ankorondrano- Andrefana et Ampefiloha- Ambodirano, pour lancer ce projet. Un projet qui cadre avec le deuxième velirano du Président Andry Rajoelina : L’électricité pour tous les ménages. En effet, le constat est que 15% seulement des ménages malagasy disposent de l’électricité. Fruit du partenariat entre l’Etat malagasy et la Banque mondiale, le projet « branchement mora » vise ainsi à augmenter ce taux.
Concrètement, l’installation de branchements électriques sera totalement gratuite pour les ménages concernés par le projet. Selon les explications, les ménages ayant des revenus en dessous de 300 000 ariary feront partie des bénéficiaires du projet. Les kits et les intrants nécessaires à ce branchement, notamment un compteur prépayé, des disjoncteurs, des lampes, des câbles devront toutefois être achetés. Le Chef de l’Etat précise que ce pack coûtera 30 000 ariary. Un prix jugé abordable pour les ménages les plus vulnérables. Près de 30 000 foyers sont prévus bénéficier de ce projet jusqu’en 2023. Le fait de ne pas avoir d’adresse ou le fait de ne pas avoir de permis de construire ne seront pas des freins, a assuré le Président Rajoelina. Il souligne toutefois que tous les ménages doivent désormais avoir des adresses.
Le lancement officiel de ce projet « branchement mora » a eu lieu en même temps que le lancement officiel des carnets fokontany 2.0. Ce nouveau « karinem-pokontany » est doté d’une identification par QR Code. Un système qui permettra de faciliter le référencement des informations de chaque famille ainsi que la délivrance des papiers administratifs nécessaires aux citoyens. Selon le locataire d’Iavoloha, « il permettra surtout de faciliter le recensement de la population et de faire le suivi des aides sociales octroyées par l’Etat, telles que les vatsy tsinjo, tosika fameno… ». Ce projet entre dans le cadre de la digitalisation de la gestion et de l’administration au niveau des Fokontany. D’ailleurs, ce projet va de pair avec la dotation de matériels informatiques aux 192 Fokontany d’Antananarivo. Des hotspots Wifi seront en outre installés au niveau de tous les bureaux de Fokontany afin de permettre aux habitants de ces quartiers de bénéficier d’une heure de connexion Wifi gratuite tous les jours.
La rédaction
Le ministre malagasy des Affaires étrangères, Patrick Rajoelina, profite chaque opportunité de la scène internationale pour mettre sur le tapis le sujet des îles Eparses. Ces îles revendiquées à la France par Madagascar constituent un lot de nuages qui assombrit la relation entre les deux pays. Les deux Présidents de la République, Andry Rajoelina et Emmanuel Macron ont touché mot de la question lors de leurs dernières rencontres. A la tribune des Nations Unies, le numéro un malagasy a de nouveau évoqué le sujet et a demandé à l’ONU de prendre ses responsabilités. En dépit des deux résolutions prises par l’ONU, rien ne semble bouger en effet.
Suite à ce discours du Président de la République malagasy, le ministre des Affaires étrangères prend le relais dans le but d’avoir un large soutien. C’est dans ce sens que durant son voyage en Italie dans le cadre du sommet Italie –Afrique Business Week de la semaine dernière, Patrick Rajoelina a tenu à rencontrer ses homologues du continent africain pour les convaincre à soutenir la restitution des îles Eparses aux Malagasy. « Les nombreux échanges avec mes homologues africains ont été utiles pour réaffirmer notre souhait de faire aboutir ces démarches dans le cadre de la commission mixte franco-malagasy », a expliqué le numéro un de la diplomatie malagasy durant le point de presse tenu hier à Anosy.
C’était également l’occassion pour lui de présenter le bilan de son séjour en Italie. Des rencontres avec des personnalités du système des Nations Unies étaient au programme du ministre malagasy. Ainsi, il a pu discuter avec les directeurs généraux de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Fonds international de développement agricole (FIDA). Deux entités qualifiées de « partenaires essentiels » pour le Grand Sud « de leurs soutiens » au Gouvernement malagasy.
La diplomatie économique exigée par le Président de la République a été respectée par le ministre des Affaires étrangères. D’où ses échanges avec des dirigeants ou représentants d’entreprises italiennes dans les secteurs dits prioritaires et d’avenir pour Madagascar à savoir l’agriculture, l’agro business, le tourisme…
Comme tous les Malagasy qui se respectent, Patrick Rajoelina a rencontré au cours de cette mission en Italie la diaspora locale dont les membres, note le ministre, sont nos meilleurs ambassadeurs. Des Malagasy d’Andafy rassurés par Patrick Rajoelina quant à leur participation aux prochaines élections présidentielles à travers leur droit de vote.
La Rédaction