Publié dans Culture

Septième art - Le long métrage « Aza kivy » de Lova Nantenaina en lice aux JCC

Publié le mardi, 19 octobre 2021

Apprécié. Le cinéma malagasy est de plus en plus respecté hors de la Grande île. Désireux de dépasser le succès d’estime, ces dernières années, les producteurs tentent de gagner plus de reconnaissance lors des évènements internationaux. « Aza kivy - étoile du matin », le film-documentaire du réalisateur malagasy Lova Nantenaina, fait partie de la sélection officielle pour la 32ème édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) dans la catégorie « Long métrage ».

Un grand évènement qui  se déroulera à Tunis, capitale de la Tunisie, du 30 octobre jusqu’au 6 novembre prochain. « Aza kivy » est un film qui se déroule sur une plage sacrée située au sud-ouest de Madagascar, plus précisément à Andaboy. Ceci relate l’histoire des pêcheurs qui craignent pour l’avenir de la terre de leurs ancêtres mais également leur survie. A vrai dire, les habitants des terres intérieures dépendent également de la pêche. Ils fabriquent des canoës pour les pêcheurs. Et ces derniers luttent à leur tour contre le projet d’exploitation minière à grande échelle Base Toliara. Dans le film documentaire

« Aza kivy -Etoile du matin », un certain nombre de militants expriment clairement et passionnément leur objection à la vente de leur terre à des sociétés étrangères. Entre-temps, le réalisateur  dresse un portrait engageant et observateur de la culture musicale et de la vie quotidienne des villageois. Pour leur donner du courage, le pêcheur Edmond a baptisé son canoë « Aza kivy » (traduction libre : n’abandonnons pas).

Péripétie

Lova Nantenaina est né en 1977 à Madagascar, plus précisément dans la capitale qu’est Antananarivo. Il a quitté son île en 1999 et a suivi des études en sciences sociales et audiovisuel en France. De retour à Madagascar, de 2003 à 2005, il n’a pas trouvé d’emploi qui correspondait à ses aspirations et est devenu journaliste de presse écrite. Ensuite, il a continué ses études en Maîtrise de l’information et de la communication à La Réunion en 2005 avant d’intégrer l’Ecole de cinéma de Toulouse (France), l’ESAV où il a obtenu son master avec mention très bien. Il partage actuellement son temps entre Madagascar et La Réunion. Notons que les Journées cinématographiques de Carthage (JCC) sont un festival de cinéma qui se tient tous les deux ans à Tunis. Les JCC ont pour objectif de promouvoir des cinématographies et des films africains et arabes en renforçant la compétition des films documentaires, en doublant les prix et en multipliant le focus sur les expériences innovantes. Le réalisateur Lova Nantenaina  réussira-t-il à décrocher une distinction ? Réponse le 6 novembre prochain.

Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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