Publié dans Culture

FJKM Tranovato Ambatonankanga - 185e anniversaire de l'exécution de la martyre Rasalama

Publié le vendredi, 12 août 2022

14 août 1837 - 14 août 2022. Jour pour jour. La commémoration du 185e anniversaire de l'exécution de la première martyre chrétienne malagasy, Rafaravavy Rasalama, se tiendra ce dimanche 14 août. Un événement qui entre également dans le cadre de la célébration du 185e anniversaire de la mise à mort des autres martyrs malagasy. Pour l'occasion, les organisateurs de l'évènement concoctent une commémoration qui se veut être singulière au temple FJKM Tranovato Ambatonakanga.

Il s'agit d'un culte de grâce durant lequel Lehilahy Midera (« Chœur d'Hommes d'Ambatonakanga ») donnera une prédication par le chant avec l'intervention de la pasteure Yvette Rabemila, présidente-adjointe de l'église FJKM de 1992 à 2000. Son originalité repose également sur l'édition d'un ouvrage intitulé « Vehivavy malagasy maritiora », traduit en malagasy par Jacques Ramanamirija, d'après l'œuvre de Harold Arthur Ridgwell (LMS) intitulée « Madagascar's girl martyr » (1932), retraçant l'histoire de Rasalama et les faits marquants de son parcours allant d'Ambatonakanga à Ambohipotsy. A cet effet, le groupe Lehilahy Midera lance une  invitation pour célébrer ensemble cet anniversaire de victoire de la foi chrétienne. Le rendez-vous est donc donné au temple Tranovato Ambatonakanga, ce dimanche 14 août à partir de 9h 30. Le choix de ce lieu est dû au fait qu'il s'agit d'un endroit chargé d'histoire et de souvenir  puisqu'à l'époque, lele 5 juin 1831, ce temple a été construit en bois, et inauguré comme église en tant qu'édifice. Le dimanche 12 juin 1831, le temple d'Ambatonakanga était devenu la première église protestante malagasy. 

Rasalama

Inébranlable à sa foi, Rasalama avait été capturée le vendredi 4 août 1837, et devait être exécutée le lendemain 5 août. Mais le grave incendie survenu à Ambohimitsimbina avait empêché l'opération. Initialement retenue prisonnière dans la demeure de Ramiandravola, le 13 août 1837 elle a été transférée au temple d'Ambatonakanga, réquisitionné comme lieu d'emprisonnement des croyants au temps des persécutions. 

Sa chaîne, appelée « Gadra ombifohy », était considérée comme la plus douloureuse parmi toutes les autres. Il s'agissait de plier le corps rapprochant la tête et les genoux, par une barre de fer reliant le cou et les pieds, rendant ainsi difficile de respirer. Ainsi, Rasalama avait atrocement souffert lors de la dernière nuit qu'elle passait sur terre. Le lendemain 14 août, elle quittait Ambatonakanga dans la matinée, pour joindre Ambohipotsy, son lieu d'exécution. Le trajet qu'elle avait emprunté a été nommé 

« Lalan-tsara Rasalama » (le chemin Rasalama) par l'Etat malagasy en 1987 pour marquer le 150e anniversaire de l'exécution des martyrs malagasy. Avant d'être transpercée, elle avait prié et entonné le cantique « Hitako ny lalan-tsara ka hizorako izao », traduit par « J'ai vu le bon chemin et je vais le suivre », dans le recueil des cantiques FFPM n° 540. 

Recueillis par Si.R

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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