Publié dans Culture

Evénement - Madajazzcar démarre en douceur

Publié le mercredi, 05 octobre 2022


Les sons des batteries, contrebasse, guitare, piano…ont commencé à raisonner hier lors de l’ouverture  de Madajazzcar Festival. Pour cette première soirée de retrouvailles, cette 33e édition a démarré fort, hier à l’IFM Analakely, avec une première partie toute en douceur où la grande chanteuse Fanja Andriamanantena et compagnie ont proposé à la gourmandise du public d’avance, durant plus d’une heure, un jazz plein de vie, d’enthousiasme et un peu de swing. Près d’un tour d’horloge plus tard, avec éclats de guitare basse, rythmes jazzy, envolées épiques, le groupe Fanaiky Quartet entrainait l’audience sur des aires trépidants  issus de thème jazz envoutante et très musicaux. Pour aujourd’hui, le programme continuera toujours à l’IFM avec un atelier musical proposé par Bruno Angelini, Naissam Jalal et Regis Huby avant de poursuivre un concert pour le vendredi soir vers 19 heures. Malgré l’absence des concerts qui devraient se tenir à Antsahamanitra, les organisateurs ont dévoilé  un programme encore plus alléchant pour mieux satisfaire les fans. Aussi, en collaboration avec Sanfil, Madajazzcar pour cette édition accueillera « Analajazzkely »  où se tiendront 16 concerts gratuits en plein air à Analakely. Et ce n’est un échantillon de ce qui attend le public, puisque il y aura en tout 30 concerts au programme avec plus de 40 formations et 70 musiciens national et international invité. Il y aura entre autres Paco Séry, David Sauzay mais également des musiciens malagasy qui résidents à l’étranger tel que Solo Razaf ou encore Radanz.… de quoi faire saliver les mélomanes pour de bons moments sous les estrades.
 Eparpillés
Sachant que les manifestations se tiendront dans plusieurs localités de la capitale à l’instar de l’Aft Andavamamba, Ifm Analakely, Far West Faravohitra, Chikn’Art, Karibotel…et se répartira aussi dans la Cité des fleurs et à Nosy-Be. Comme à l’accoutumé le maitre-mot sera « ampleur et nouveauté» puisque les têtes d’affiche sont des grands noms de la musique jazz malagasy et les invités sont aussi des grands multiinstrumentistes de réputations internationale. Entre musique et découverte, une chose est sûre, le festival reste toujours intense, avec une multitude d’artistes de divers pays, et des plus grands de la place. En tout cas, bien au-delà du jazz, ce festival se veut être un rendez-vous exceptionnel où découverte rime avec musique et rencontres. Un incontournable rendez-vous qui aura une résonnance particulière pour les amoureux du jazz puisqu’il sera placé sous le signe de la paix, d’éducation, de solidarité, de connaissance, de rassemblement, de partage et de joie. A noter qu’avec la nouvelle collaboration avec la maison Sanfil production, l’ambition de Madajazzcar Festival sera pour cette 33e édition de produire un jazz dansant, festif, une musique qui peut être écouté débout et durer jusqu’au petit matin. Bref, une chose est sûr, tout le monde trouvera sa musique durant ses 10 jours de fêtes restants.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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