Publié dans Culture

« Kopi Kolé 2022 » - Les sosies de Wada & Yoongs sacrés champions  

Publié le dimanche, 30 octobre 2022

Stupéfiant. C'est le mot qui décrit sans doute le mieux le spectacle qui s'est tenu du côté d'Antsonjombe durant la grande finale de l'émission de télé-réalité « Kopi Kolé », créée et produite par la chaîne TV Plus. Spectacles, émotions, tensions et sensations fortes ont submergé dans l'enceinte du Coliseum. Rien d'étonnant, puisque les spectateurs ne voulaient rater, ne serait-ce qu'une miette du spectacle grandiose qu'on leur avait promis.

Aussi, après une demi-journée de spectacle musicale et d'ambiance, le suspens était finalement levé. Sans grande surprise, c'est le « Kopi kolé » de Wada &Yoongs qui a remporté les grands honneurs, hier lors de la finale du concours « Kopi Kolé 2022 ». Avec sa voix et les gestuels travaillés, la similarité est d'autant plus évidente. Et avec sa prestation, le duo a séduit le public, de même que les membres du jury par la même occasion. Le « kopi kolé » de Wada & Yoongs devient ainsi le lauréat de l'édition 2022 et remporte le gros lot promis par l'organisateur, c'est-à-dire le séjour à Dubaï. En effet, la prestation de chaque finaliste a envouté l'assistance. Cependant, le talent de ce duo a chaviré les membres du jury et le public tout entier. « Au bout du suspense, le verdict est tombé : nous étions parmi les grands gagnants. C'est avec une immense fierté que nous remportons cette première édition. Cela a été une aventure extraordinaire avec beaucoup de moments forts et de belles rencontres », confient les gagnants.  En outre, dans la catégorie « découverte », c'est Koni-J qui a conquis le cœur des membres du jury et Emmanuel « l'acrobate » a été le lauréat  dans la catégorie « Talenta ». Les autres finalistes, quant à eux, devront retenter leur chance l'année prochaine. A rappeler qu'ils étaient au total trente candidats à avoir disputé ce dernier round.

Apothéose 

« Kopi Kolé » est devenu la marque déposée de la chaîne TV Plus.  Comme lors des éditions précédentes, la clôture de cette nouvelle édition était un grand succès. Du  beau temps, les décorations scéniques, sons et lumières, des finalistes talentueux avec du public venu en masse, tous les ingrédients étaient réunis à Antsonjombe. Les organisateurs et sponsors avaient promis que ce 7ème édition ne ressemblerait à aucune autre. Et sur ce point, on ne peut pas les contredire. La première partie a été assurée par de nombreux artistes invités. Ils se sont relayés sur scène pour le plus grand plaisir du public, à l'instar du chanteur Mr Sayda, Malm, Nael et Wada & Yoongs, FSC Music, Mario, Rootsikalo, Tantine Fabiola, THT et bien d'autres qui ont chauffé le show, avant de laisser place aux candidats. Comme à l'accoutumée, la grande finale a été marquée par des mises en scène qui ralliaient coutume et tradition malagasy, tout cela mêlé avec des spécialités et de la création. Enfin, pour le bon déroulement de l'événement, nombreuses sont les entreprises qui ont soutenu les jeunes talentueux de ce pays à travers cette téléréalité organisée par TV Plus Madagascar. Parmi elles figurent la CnaPS, Elgeco Plus et le groupe SODIAT qui a été toujours là depuis la première édition de ce concours.

 

Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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