Publié dans Culture

Décès de Lalie - Sa voix dort à jamais

Publié le dimanche, 28 avril 2024

« Une grande artiste nous quitte ». « On n’oubliera jamais ton talent». « Repose en paix Lalie ! ». « Elle a réalisé un combat, achevé sa course et gardé la foi ». Une pluie d’hommages a déferlé sur les réseaux sociaux, dimanche, après l’annonce de la mort de la chanteuse. En effet, les photos de Lalie, de son vrai nom Hanitriniala Lalie Louise Andriamazava, ont fait le tour des réseaux sociaux depuis hier matin. La chanteuse à la voix cristalline, ayant séduit les ouïes des mélomanes de la Grande île depuis l’année 1996, vient de rejoindre les étoiles à l’âge de 48 ans. Une annonce qui n’a pas tardé à entraîner un torrent de réactions. Elle a été emportée par sa maladie, après avoir combattu pendant quelques mois comme le confiait son époux. Un véritable choc a traversé le monde artistique malagasy, depuis hier soir. 

L’état de santé de Lalie a été préoccupant depuis quelques mois. Ses proches et ses amis artistes ont déjà lancé un appel à l’aide, sollicitant ainsi une perfusion financière en marge de son traitement médical. En effet, afin de la soutenir, des chanteurs et musiciens ont organisé de nombreux concerts dont la recette a été versée au profit de son traitement. Mais hélas, le destin en a décidé autrement. En dehors de sa famille, ses amis artistes et les fans ont été les premiers à lui rendre hommage. « Pars en paix mon amie. On ne t’oubliera jamais », pleure Nanie. Joint au téléphone, le chanteur Do Rajohnson a témoigné sa tristesse en adressant un adieu à la chanteuse. « Elle était parmi les chanteurs dotés de la plus belle voix avec qui j’ai eu l’occasion de travailler. Je n’oublierai jamais ses grooves lorsqu’elle chantait sur scène. Mes sincères condoléances à toute sa famille et amis », s’attriste-t-il. 

D’autre part, de nombreux artistes et ceux qui l’ont particulièrement connu ont posté un message sobre « R.I.P mon amie », accompagné de clichés souvenirs. Des hommages, des souvenirs, et surtout des expressions de chagrin ont afflué sur le réseau social Facebook. Rappelons que Lalie a fait ses débuts en 1996. A cette époque, elle s’est plutôt consacrée dans le domaine des animations musicales, en chantant dans de nombreux hôtels et restaurants avec le Groupe Tony. Le début des années 2000 était un moment de gloire pour elle. Ce fut la consécration et le résultat de beaucoup d’années de travail pour la chanteuse. D’abord, son premier album intitulé « Mozika tiako » est sorti en novembre 2001. C’était le fruit de la collaboration avec les artistes renommés de cette époque, si l’on ne cite que la grande chanteuse, auteure et compositrice Fanja Andriamanantena qui a produit l’album, sans oublier d’autres auteurs-compositeurs tels que Datita Rabeson, Bessa, Fanoa Ratsarisa, Jaky Andrianjaka,...  

Au milieu de l’année 2006, elle a vécu quelques soucis personnels. Depuis cette époque-là, elle s’est progressivement détachée du milieu musical. Ce n’est que depuis décembre 2022 qu’elle est réapparue pour marquer ainsi le symbole de son retour sur scène. En ces tristes circonstances, la Rédaction du journal La Vérité s’associe au deuil de son époux, ses orphelins, à toute la famille et l’équipe de la chanteuse à qui nous adressons également nos sincères condoléances.

 

Sitraka Rakotobe

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Districts de Vohibato, Ikongo et Ivohibe - Vers un avenir lumineux et développé
  • Soins de proximité - De nouveaux bénéficiaires à Fianarantsoa
  • Développement - Le Président veut enclencher la vitesse supérieure 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Réhabilitation de la RN7 - Le Président annonce des travaux imminents
  • Regards croisés sur la corruption à l'aéroport d’Ivato - Douanes et Sécurité publique s'expriment
  • ACTU-BREVES
  • Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

A bout portant

AutoDiff