Publié dans Culture

Marché des Musiques de l’océan Indien - L'édition 2024 met deux groupes malagasy en vedette

Publié le mercredi, 29 mai 2024

Une porte d’entrée et une grande opportunité à saisir pour les artistes malagasy de s’exposer au monde. Tel est l’avantage de participer à un événement d’envergure comme le Marché des musiques de l’océan Indien qui se tiendra du 4 au 6 juin à Saint-Pierre (La Réunion). Pour cette 10e édition, la Grande île sera représentée par deux groupes à savoir, Lovana et Claudio Rabe. Lovana, un quator composé de Golly et Bema chanteuse et percussionniste originaire de Madagascar, et Aurèle, producteur et batteur Nantais, se produira le 4 juin à 19h, qui devrait présenter un répertoire à la croisée des traditions musicales de l’île et des musiques électroniques.

Accompagné par Jérôme Ettinger (Benin International Musical, Egyptian Project) dans le processus de création, Lovana jouera une musique hybride entre polyphonies de voix frissonnantes, beats afro-électro, et percussions tribales qui appellent à la transe. Quant à Claudio Rabe, l’artiste malagasy installé à La Réunion, il se produira également dans la soirée du 4 juin à 20h10. Côté rythmique, le chanteur conjugue la modernité des musiques électroniques, du hip-hop et du rock avec la musique traditionnelle menant, d’un battement d’ailes, vers une transe intense et joyeuse. Claudio, artiste pluridisciplinaire, touche chaque personne présente par sa voix puissante et son charisme félin. Un véritable show avec un artiste sémillant, danse et chante avec grâce et fougue, tandis que ses complices partagent leurs énergies bouillantes qui débordent et entraînent à la joie. 

Innovation

A noter que cette année, l’événement réunira des groupes issus de divers pays de l’océan Indien, entre autres la Tanzanie, les Comores, La Réunion, l’Australie, la Mozambique, Afrique du Sud, le Kenya et Madagascar. « C’est une année d’évolution et d’engagements qui se profile pour cette édition anniversaire. Connu pour ses temps d’échanges entre professionnels et artistes de l’océan Indien, IOMMA renforce sa position d’événement artistique et culturel majeur de la scène internationale. Ambitieux, le IOMMA innove avec la création d’un espace pro sur l’édition 2024 du Sakifo Musik Festival. Créateur d’outils au service de la filière musicale, le marché revendique également son rôle important de médiateur. Donc, en plus des rencontres one-to-one, des ateliers participatifs, des débats et des conférences ; il sera possible pour de potentiels collaborateurs de se réunir trois jours supplémentaires afin de concrétiser leurs projets », selon le communiqué.  Ainsi, l’IOMMA se déroulera six jours durant pour cette 10e édition. Comme à l’accoutumée, il rassemblera plus de 400 professionnels venus des quatre coins du monde. Durant les festivités, une trentaine de showcases y seront organisés mettant ainsi en avant les artistes de l’océan Indien.

 

Si.R

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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