Publié dans Culture

Emile Zakanirina - L’acteur Dadamanga n’est plus

Publié le dimanche, 09 juin 2024

Une nouvelle perte pour le monde cinématographique malagasy. Les fans de la saga intitulée « Safelika » sont en deuil. Le comédien Emile Zakanirina, qui y incarnait Dadamanga, s’est éteint hier. Ce sont ces amis acteurs, ayant notamment collaboré avec la maison de production Scoop Digital, qui ont annoncé la triste nouvelle, sans avoir mentionné sur les raisons de son décès. 

Emile Zakanirina jouait entre autres dans la saga intitulée « Safelika ». Il a été l’un des acteurs de cinéma les plus aimés des téléspectateurs grâce à son talent et son savoir-faire. A la suite de cette annonce, les anciens acolytes du comédien n’ont pas tardé à lui rendre hommage, à commencer par Kiady Safelika. En effet, tous ceux qui l’ont aimé et connu à travers l’écran lui ont rendu hommage sur les réseaux sociaux. Des souvenirs et surtout des expressions de chagrin ont afflué sur Facebook, depuis l’annonce de sa disparition. 

Une chose est sûre : le personnage de Dadamanga restera gravé à jamais dans la mémoire des cinéphiles malagasy. L’acteur Emile Zakanirina n’est plus à présenter pour les spectateurs malagasy. Il a fait ses débuts dans la saga « Adisanina ». Convaincu de son talent, la maison de production Scoop Digital lui a donné un rôle dans d’autres feuilletons tels que « Safelika », « 104 »,… Si le cinéma lui avait permis de faire ses premières apparitions à la télévision, c'est également sur la scène de théâtre que Dadamanga a signé les plus belles heures de sa carrière. D’ailleurs, il a été membre de la troupe « Lisin’Iarivo ». 

Il est difficile de lister toutes les œuvres cinématographiques dans lesquelles il a participé. Même si on ne le voyait plus à l’écran depuis quelques années, il n’en demeure pas moins que cet acteur demeure présent dans la mémoire des téléspectateurs malagasy, et cela à travers ses œuvres qui font toujours rire les férus du septième art. La carrière cinématographique d’Emile Zakanirina a duré un peu plus d’une dizaine d’années. Cependant, il estimait qu’il lui restait encore un long chemin à parcourir pour l’épanouissement de cet art. Mais hélas, le destin en a voulu autrement et il n’a pas eu 

le temps de poursuivre jusqu’au bout sa mission. La Rédaction du journal La Vérité s’associe au deuil de sa famille, ainsi qu’à ses amis et proches à qui nous adressons également nos sincères condoléances.

 

Si.R

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Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

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