Publié dans Culture

Prix RFI Théâtre - Gad Bensalem dans la cour des grands

Publié le mercredi, 10 juillet 2024
Gad Bensalem portera les couleurs du pays au prix RFI Théâtre Gad Bensalem portera les couleurs du pays au prix RFI Théâtre

Un talent qui va faire parler de lui dans les jours à venir. L’œuvre l"Enfant" de Gad Bensalem a été sélectionné parmi les 13 textes du prix RFI Théâtre pour cette année. Enfant vient de passer officiellement le stade de présélection parmi 138 textes venus de 16 pays d'Afrique et des Caraïbes. Il envisage de remporter cette compétition d’envergure international pour la fierté de la Grande Ile.  Pour rappel, l’œuvre « l’Enfant » realte l'histoire d'un adulte appelé Doda qui, au détour d'une discussion, croit apercevoir son père et se met à le suivre, à le chercher. Une pièce de théâtre que Gad Ben Salem, contacté par message, qualifie de "pièce chorale intimiste". Une pièce jaillie d'une installation artistique. Cette année, ce sont 138 textes provenant de 16 pays pour la grande majorité africains qui s’offrent à notre découverte. Car ce texte de Gad Bensalem, rappelons-le, le public malgache a vu ses prémices. C'est au cœur de l'exposition Lamba Mandrakizay Forever verni le 8 juillet 2023, à Hakanto Contemporary, que Gad Bensalem lui donne naissance. Il n'est alors constitué que de deux feuillets. À l'heure où les discours xénophobes, racistes, homophobes et antisociaux se banalisent, il est important d'ouvrir les portes aux artistes du monde entier. Parmi eux, 25 % d’autrices, une progression à saluer. Le nom du ou de la lauréat(e) du Prix RFI Théâtre 2024 sera annoncé le dimanche 29 septembre et le prix remis à Limoges, dans le cadre du festival Zébrures d'automne. Le lauréat bénéficiera de différents soutiens : une bourse de 2 000 € attribuée par la SACD ; le financement par l’Institut français d’une résidence de création d’une durée allant d’un à trois mois dans l’une des structures partenaires du Prix ; une résidence de recherche et de création à la Villa Saint Louis Ndar au Sénégal prise en charge par l’Institut français du Sénégal ; une résidence de création scénique proposée par le Centre dramatique national de Normandie-Rouen ; une lecture de son texte en public lors du cycle « Ça va, ça va le monde ! » au Festival d’Avignon puis dans le cadre de la manifestation Les Zébrures de printemps organisée par Les Francophonies-Des écritures à la scène, et sa promotion sur les antennes de RFI de fin septembre 2024 à fin décembre 2025 ; un accompagnement par Théâtre Ouvert, Centre national des dramaturgies contemporaines à Paris
Si.R

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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