Publié dans Culture

Miss Madagascar 2024 - Les membres du jury dévoilés

Publié le mardi, 17 septembre 2024

La grande finale du concours Miss Madagascar 2024 approche à grands pas. Elle se tiendra le 28 septembre 2024 au Canal Olympia, Andohatapenaka. Dix-neuf candidates, venant de dix-neuf Régions de Madagascar, sont en lice pour le titre tant convoité. Les Régions de Betsiboka, Vatovavy, Alaotra-Mangoro, Sofia et Analanjirofo ne seront pas représentées cette année.
Le Comité Miss Madagascar a choisi des membres du jury et des coachs expérimentés pour cette édition. Leurs missions : accompagner les candidates et désigner celle qui portera fièrement la couronne de Miss Madagascar. Cette lauréate représentera le pays au concours Miss Monde 2025.

A la présidence du jury, on retrouve Miharisoa Sarah, une entrepreneuse de 33 ans. Elle n’est pas étrangère aux concours de beauté. En 2013, elle était parmi les quatre finalistes de Miss Earth Madagascar. Depuis, elle s’est investie dans plusieurs causes humanitaires.
Elle est très engagée dans la promotion des droits des enfants à Madagascar et travaille notamment pour améliorer l’accès à l’éducation et aux soins de santé. Ses actions sociales sont centrées sur les enfants défavorisés vivant dans des quartiers pauvres d'Antananarivo. Elle est également bénévole au sein d’une association humanitaire. Son objectif : aider les mères et les enfants en difficulté, notamment sur le plan financier.
Son expérience dans le domaine de la beauté et son engagement social ont convaincu le Comité Miss Madagascar. Elle a été choisie pour son leadership et son savoir-faire. En tant que présidente du jury, elle aura la lourde tâche de sélectionner la candidate qui représentera la « Beauté pour cause » de Madagascar au concours Miss Monde 2025.
Double casquette
Rabeharinirina Manjato Lalasoa occupe un double rôle cette année. Elle sera à la fois coach et membre du jury. Praticienne en art-thérapie, artiste plasticienne et esthéticienne, elle dirige son propre cabinet d’art-thérapie. Cette dernière a déjà fait partie du jury de Miss Madagascar en 2021. Elle a également été jury lors de divers événements de mannequinat et de concours de Miss et Mister en 2022.
Le Comité Miss Madagascar a fait appel à ses services après avoir constaté la nécessité d’un soutien psychologique pour les candidates. Les retours après la participation de Madagascar au concours Miss Monde 2023 ont montré que le mental joue un rôle clé dans ces compétitions. Rabeharinirina accompagnera donc les candidates pour les aider à garder leur motivation et à gérer le stress.
Son approche artistique et thérapeutique permettra aux candidates de mieux appréhender la pression de la compétition. Elle les préparera à surmonter les moments difficiles, tout en restant concentrées sur leurs objectifs.
La troisième figure incontournable de cette édition est Michou Ramarobandro. A 75 ans, Michou incarne la sagesse et l’expérience. Elle est esthéticienne de profession et partage régulièrement ses conseils de beauté et de bien-être sur Facebook. Son groupe compte plus de 36.000 adhérents. Son crédo : la beauté ne réside pas seulement dans l’apparence physique, mais aussi dans l’attitude, la posture et la façon de s’exprimer.
Michou a une connaissance approfondie des produits cosmétiques et des techniques de soins. Grâce à cela, elle est capable de guider les candidates dans l'entretien de leur image. Selon elle, une Miss doit s'imposer par sa personnalité autant que par sa beauté. Elle doit aussi savoir se démarquer pour pouvoir atteindre le podium.
Sa mission au sein du Comité Miss Madagascar est de transmettre aux candidates les bases du savoir-vivre et du savoir-être. Pour elle, ces qualités sont essentielles dans un concours de beauté. La posture, l’élégance et l’attitude sont des critères fondamentaux pour convaincre le jury.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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