Publié dans Culture

Rémi Rakotoson - Le groupe Remy endeuillé par la disparition de son pionnier

Publié le mercredi, 08 janvier 2025
 Le groupe Remy pleure la perte de son fondateur, Rémi Rakotoson Le groupe Remy pleure la perte de son fondateur, Rémi Rakotoson

La scène culturelle malagasy est de nouveau en deuil. Après la disparition tragique de Willy, l’un des fondateurs du groupe emblématique « Menafify », survenue lundi dernier, c’est le fondateur du groupe Remy, Rémi Rakotoson, qui dormit du sommeil éternel mardi soir à l'âge de 65 ans, laissant un vide immense dans le cœur de ses proches, des fans et de ses camarades musiciens. Formé au début des années 1980, le groupe Remy s'est imposé comme une référence dans la musique acoustique à Madagascar, grâce à ses compositions poignantes. Des titres mémorables tels que "Rafianarana" et "Porofo mpitia" continuent d’émouvoir des générations entières. Mami Bastah, un des derniers membres du groupe, exprime sa douleur : "Rémi avait déjà subi une opération en juin 2024 et a suivi des traitements pendant des mois. Mardi soir, mon ami est allé rejoindre les étoiles. Aujourd'hui, la tristesse m'envahit, car je suis le seul survivant du groupe Remy." La perte de Rémi Rakotoson représente un coup dur pour la musique malagasy qui perd un artiste et auteur de talent. Ses chansons, qui ont touché le cœur de nombreux mélomanes, continuent d’être reprises par d’autres  artistes, témoignant ainsi de l’héritage qu’il laisse derrière lui. Les hommages affluent sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook où la communauté se mobilise pour soutenir la famille et les membres du groupe Remy dans cette épreuve douloureuse. Des fans, des musiciens et des amis partagent leurs souvenirs et leur gratitude envers un homme dont la voix et les mélodies ont su toucher tant de vies. La rédaction du journal La Vérité présente ses plus sincères condoléances au groupe mythique Remy et à la famille de Rémi Rakotoson. Sa voix, ses mélodies et son esprit continueront de vivre dans le cœur de tous ceux qui ont eu la chance de le connaître et d’écouter sa musique. La communauté musicale se souviendra de lui comme d’un phare de lumière et de foi dans l’univers artistique malagasy, un héritage qui perdurera à travers les âges.
Si.R

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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