Publié dans Culture

Mode éthique et durable - Les lauréates vont passer un séjour immersif en France

Publié le vendredi, 07 février 2025
Mickaëla Kawn et Aina Luciana Rasoloarisoa s’envoleront demain vers la France Mickaëla Kawn et Aina Luciana Rasoloarisoa s’envoleront demain vers la France

Ce dimanche, deux créatrices de mode malagasy, Mickaëla Kawn et Aina Luciana Rasoloarisoa, s’envoleront vers la France pour un séjour immersif axé sur la mode éthique et durable. Cette initiative, soutenue par la compagnie Air France, partenaire majeur du programme « Mode éthique et durable », offre aux lauréates l’opportunité de découvrir la ville de Paris, véritable épicentre de la mode créative. 

 

Le programme de leur voyage comprendra une visite au salon Première Vision, un événement international incontournable pour les professionnels du secteur. Ce salon, qui met en avant les tendances de la mode éco-responsable, sera une occasion pour Mickaëla et Aina de rencontrer des acteurs clés de l'industrie, d'échanger des idées et de se familiariser avec les pratiques durables qui façonnent l’avenir de la mode. En plus de cette expérience au salon, les lauréates auront l’opportunité de visiter des ateliers d’artistes français, leur permettant ainsi d’appréhender les techniques et savoir-faire locaux. Ces rencontres constituent une étape essentielle pour les créatrices, désireuses de s’inspirer et d’enrichir leur propre démarche artistique. Les frais de voyage, comprenant les billets d’avion offerts par Air France, ainsi que l’intégralité des frais de séjour, sont pris en charge par l’Institut français de Madagascar. Ce dernier, avec le soutien de l’Institut français de Paris, a mobilisé ses ressources dans le cadre de l’appel à projets « Industries culturelles et créatives », témoignant ainsi de son engagement en faveur de la culture et de la création. 

 

Cette expérience représente non seulement le début d’un voyage pour Mickaëla et Aina. Elle s’inscrit également dans la continuité du programme qui, pour la saison 3, s’apprête à lancer un nouvel appel à candidatures pour les créateurs résidents à Madagascar. Fidèle à ses objectifs initiaux, le programme vise à révéler, professionnaliser et accompagner les designers engagés dans une démarche durable et éco-responsable. Ainsi, cette aventure en France représente bien plus qu’un simple voyage. Elle incarne l’espoir et l’ambition d’une nouvelle génération de créateurs malagasy, désireux de faire entendre leur voix et de promouvoir une mode qui allie créativité, éthique et respect de l’environnement. Le voyage des lauréates est un pas vers l’avenir, un avenir où la mode éthique pourra briller sur la scène internationale.

 

Si.R

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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