Née en 2010, Dynarah a déjà impressionné le public avec sa première exposition en août 2022 au Cercle germano-malagasy (CGM), Analakely, à seulement 12 ans. Elle y révélait 17 tableaux acryliques et une peinture sur vitre, démontrant une étonnante maturité artistique pour son jeune âge. A présent, elle revient dans la capitale française avec trois œuvres inspirées par le monde marin et ses riches multiples cultures. Son premier tableau « Cap sur Madagascar », combine acrylique, papier mâché, ficelle et tissu pour illustrer les fameux lémuriens King Julian et Mort naviguant autour de l’île rouge, le drapeau national flottant fièrement. La seconde œuvre, intitulée « Haenyo (La plongeuse de Jeju) », rend hommage aux intrépides plongeuses sud-coréennes des années 1950 avec une combinaison d’acrylique et de pastel gras, rehaussée de coquillages et de plastique, évoquant la force et la résilience des femmes. Enfin, « La Sirène », réalisée en impasto, montre une créature endormie sur la plage de Montauk, bercée par les vagues sous une lune rose, créant une atmosphère mystique entre rêve et réalité.
A travers ces créations, Dynarah célèbre ses racines malagasy tout en embrassant une ouverture sur le monde, particulièrement l’Asie et la culture coréenne qu’elle adore, nourrie par ses passions pour les séries et la K-pop. Le vernissage du 29 mai dernier a été un moment d’émotion palpable. En plus de présenter ses œuvres, la jeune artiste a captivé le public en jouant à la « valiha », un instrument symbolique de la Grande île. Cette alchimie entre peinture et musique incarne parfaitement une jeunesse connectée à ses racines, tournée vers l’avenir, mais profondément enracinée dans ses traditions. Plus qu’une simple prestation artistique, la participation de Dynarah au « MadaGasyArt 2025 » symbolise l’avenir de la création malagasy.
Si.R