Publié dans Culture

Festival « Sômarôho » - Une 12ème édition remarquable

Publié le dimanche, 10 août 2025
: Le groupe « Lucky Dube Band » sur scène remerciant le public pour son accueil chaleureux : Le groupe « Lucky Dube Band » sur scène remerciant le public pour son accueil chaleureux

Le festival « Sômarôho » qui s’est tenu à Nosy Be du 6 au 10 août a connu une effervescence exceptionnelle, envoûtant les festivaliers jusqu’aux premières lueurs du jour. Durant cinq jours, l’île aux parfums s’est transformée en un écrin vibrant au rythme d’une fête, mêlant musique et culture, où la passion débordante du public a dominé chaque instant. Malgré les signes apparents d’épuisement chez certains spectateurs, trouvés endormis dans des taxis, des bureaux ou même à l’église, l’atmosphère de convivialité et de célébration ne s’est jamais estompée.

Cet événement est devenu une véritable manifestation populaire et une vitrine incontournable de la richesse musicale malagasy, attirant des visiteurs venus de divers horizons pour partager une expérience unique. L'édition de cette année a été marquée par une nouveauté significative avec l’arrivée du groupe SODIAT, sous la direction de son président-directeur général Mamy Ravatomanga, en tant que sponsor officiel. Ce partenariat, portant les ambitions du secteur privé, incarne un engagement fort envers la promotion de la culture locale, tout en stimulant l’économie et le tourisme régional. Selon un porte-parole du groupe SODIAT, son implication vise à mettre en lumière le patrimoine malagasy, tout en apportant un soutien concret au développement régional. Sa participation a ajouté une touche d’élégance au festival, notamment lors du carnaval, où le groupe a habillé plusieurs participants, renforçant ainsi le sentiment d’unité au cœur d’une ambiance festive et haute en couleur.

La ville de Nosy Be s’est ainsi plongée dans une euphorie jubilatoire, dansant, chantant et vibrant au cœur de cette célébration tropicale. Chaque nuit réservait son lot de surprises, offrant aux festivaliers des spectacles d’exception. Les scènes du Sômarôho ont accueilli des artistes locaux et internationaux tels que Tence Mena, Mopcaan, Basta Lion, Rim-Ka, Harena Vanilli, Jeddy Mopcaan, Mama Red, Tanjona Randrianarivelo, Stella Lyncha ou Parish, tous ayant livré des prestations mémorables. Les talents d’Arnaah et Ceis ont ajouté une note envoûtante et magique à l’événement, captivant le public avec leurs univers uniques.

Par ailleurs, la dynamique du festival a été intensifiée par la présence de Wawa, créateur de l’événement, tandis que l’intervention poignante du légendaire « Lucky Dube Band » a procuré des émotions intenses. Avec des classiques tels que « Remember Me » et « Prisoner », la performance de ce groupe a marqué durablement les cœurs des festivaliers. Leur engagement a été acclamé chaleureusement par le public, accentuant encore le rayonnement du festival en tant que plateforme majeure pour la culture malagasy. Entre concerts exaltants, carnavals animés et activités sportives festives, le festival « Sômarôho » a encore prouvé qu’il s’agit bien d’une célébration authentique de l’esprit de Nosy Be. Plus qu’un simple festival, il est désormais un lieu de rassemblement où musique, joie et solidarité s’entrelacent pour créer des souvenirs impérissables.

Si.R

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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