Princesse Fenosoa Ralandison Ratsimamanga
« C’était en 2013. J’ai ressenti des douleurs sans précédent sur l’un de mes seins, ça m’a alarmé. Sans attendre, j’ai immédiatement consulté un médecin, le lendemain. Après le dépistage, mon cancer de sein a été confirmé. J’ai tout de suite suivi un traitement médicamenteux ainsi que deux séances de chimiothérapie, avant de passer à l’opération pour l’ablation de mon sein », nous confie la princesse Fenosoa Ralandison Ratsimamanga. Elle a suivi un traitement d’un an, y compris une douzaine de séances de chimiothérapie. Elle a pu vaincre le cancer et 8 ans après, elle se porte mieux. « Ce n’était pas facile, surtout avec la chute des cheveux et le rhumatisme. Il faut un moral d’acier et le soutien de la famille, des amis et proches, pour faire face au cancer. Pour mon cas, tout le monde était aux petits soins, y compris les médecins qui ne m’ont rien réclamé en sus des frais de traitement. Durant les séances de chimio, j’ai opté pour le silence si certains préfèrent parler, prier ou écouter de la musique », se rappelle notre survivante.
Adopter un mode de vie sain
« Depuis le dépistage et le traitement de mon cancer de sein, je fais attention à ce que je mange. Je consomme moins de sucre, moins de viandes et privilégie l’eau de source, à filtrer avant de boire. Les produits industriels et ceux bourrés d’ingrédients chimiques sont également à éviter. Les boissons alcooliques et gazeuses restent aussi à limiter », témoigne la princesse Ralandison Ratsimamanga. Elle recommande un mode de vie sain, y compris la pratique régulière d’activités physiques, à l’exemple de 30 minutes de marche par jour. « Il faut à tout prix éviter le stress, lequel favorise le cancer. Il faut également suivre de près la cuisson des aliments pour que les éléments nutritifs soient conservés », suggère la descendante directe des dernières reines de Madagascar. « Je suis pour le traitement naturel ou phytothérapique, mais il faudrait consulter des spécialistes y afférents pour éviter tout surdosage ou mauvais traitement. Quoi qu’il en soit, consulter un médecin serait la meilleure chose à faire », ajoute-t-elle. Dans tous les cas, il faudrait privilégier les dépistages précoces pour les femmes, et ce, dès un certain âge pour assurer un traitement à temps.