Economie

Dans le cadre de l’appui au secteur de la pêche à Madagascar, la Banque mondiale finance depuis des années le Gouvernement malagasy à travers le projet « Swiofish 2 ». Pour une consolidation du partenariat, le ministre de la Pêche et de l’Economie bleue (MPEB), Mahatante Paubert, a reçu jeudi dernier à son bureau sis à Ampandrianomby, Marie Chantal Uwanyiligira, Country manager de la Banque mondiale, accompagnée de ses collègues, premiers responsables du projet « Swiofish 2 » au sein de la Banque mondiale. La rencontre a été mise à profit par les deux parties pour échanger autour des différentes…
Cela fait presque 60 ans que l’Ordre des experts-comptables et financiers de Madagascar (OECFM) officie sur tout le territoire national. Pourtant, malgré cette longévité, le métier d’expert-comptable est hélas très peu connu à Madagascar malgré le fait que ces experts soient indispensables dans chaque facette de la société, que ce soit sur le plan juridique, financier, social ou même organisationnel. Un constat exposé par Andriamisa Ravelomanana, président de l’OECFM, à l’occasion de la cérémonie de prestation de serment de 16 nouveaux diplômés en expertise-comptable et financière de Madagascar, hier au Tribunal d’Anosy. « Nous comptons un peu moins de 200…
Vigueur passagère. Les pics vertigineux, sur lesquels le cours de l’euro trônait il y a quelques mois, semblent s’être atténués. Une situation qui penche à l’avantage de la monnaie nationale depuis quelques jours. En effet, si un euro s’achetait, à près de quatre mille six cent ariary il y a quelques semaines, présentement, l’achat d’un euro équivaut à quatre mille quatre cent soixante-seize ariary. Une progression symbolique de la monnaie nationale rendue possible face à la dévaluation de l’euro avec le contexte de crise ukrainien entre autres raisons. Cependant, les observateurs estiment que les indicateurs ponctuels ne peuvent refléter la…
Avec la crise sanitaire, l’inflation et les intempéries de ces dernières semaines, les ménages malgaches font de plus en plus face aux imprévus. C’est dans ce contexte instable et rempli d’incertitudes que des solutions de prévoyance et d’assurance ont été mises en place par la BNI Madagascar à travers le concept de « Bancassurance ». La bancassurance désigne l’offre de produits d’assurance par un établissement bancaire. Tout comme l’assurance classique, elle vise à prémunir le souscripteur des risques.
Incontrôlable. Pas moins de 3 000ar le kilo, le prix du « vary gasy » devient prohibitif pour les ménages à faible revenu, autant pour l’huile, le sucre, ou encore les savons en poudre qui sont passés de 200ar à 300ar le sachet pour la plupart des marques. Cette flambée du prix touche presque la totalité des PPN. « Les couches pour bébé qui étaient à 700ar l’unité s’achètent à présent à près de 1000ar dans certaines épiceries. Les petits biscuits à 200ar que nous avions l’habitude d’acheter à nos enfants coûtent maintenant le double.
Alternative fonctionnelle. La problématique des logements est liée à la migration, l’insécurité foncière, la pauvreté, l’insuffisance des infrastructures d’accueil et d’assainissement. Dans un contexte où 70 % des logements malagasy ne sont pas conformes à la norme internationale, la maison container tente de séduire le consommateur local. La maison container ou maison conteneur est un style de logement qui existe depuis 1990, mais qui est reconnue seulement depuis les années 2000.
Opportunité à saisir. Depuis le 2 janvier 2022, l’Ethiopie a été exclue de l’AGOA, et 80% des entreprises textiles éthiopiennes ont fermé. D’une part, cette situation fait moins de concurrence pour la Grande île, et d’autre part, elle représente une opportunité particulière car les entrepreneurs qui avaient investi en Ethiopie pourront venir s’implanter à Madagascar et fournir de nombreux emplois pour la population. Dans ce contexte, l’Organisation internationale du travail, représentée par son directeur du bureau de pays Coffi Agossou, qui est en visite dans la Grande île a constaté que la main-d’œuvre malagasy est une main- d’œuvre de qualité…

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff